Adrian Frutiger

Suisse allemand né en 1928 à Unterseen près d'Interlaken, et aujourd'hui retiré près de Berne, Adrian Frutiger est l'un sinon le plus grand typographe de notre temps, avec Hermann Zapf. Après un apprentissage de compositeur typographe, il poursuit sa formation, de 1949 à 1951, à l'École des Arts appliqués de Zurich et se spécialise dans le domaine de l'écriture.

En 1952 (il a 24 ans), il est engagé à Paris par Charles Peignot, propriétaire associé et directeur général de la fonderie de caractères Deberny & Peignot, en tant que créateur de caractères et directeur artistique. Il y crée plusieurs caractères, alors pour le plomb, comme « Méridien ». À 29 ans, il dessine pour la photocomposition (et aussi pour le plomb) le fameux caractère « Univers » qui devait le rendre célèbre dans le monde entier. Conçu au départ en 21 séries allant de l'étroit-maigre au large-gras, « Univers » répond à un large éventail d'occupation de l'espace dans la page, démarche qui n'avait jamais été réalisée auparavant. En 1960, il fonde son propre atelier à Arcueil, dans la banlieue Sud de Paris, avec Bruno Pfäffli et André Gürtler. Les caractères les plus connus qu'il crée pendant cette période sont « Avenir », « Frutiger », « Centennial », « Versailles », « Iridium ».
Son caractère « OCR-B » est destiné à la lecture automatique par ordinateur, devenu en 1973 un standard utilisé par la plupart des papiers administratifs et bancaires à l'échelle internationale. On lui doit également des caractères comme « Ondine », « Herculanum » ou la reprise du « Didot » pour la Linotype. Son œuvre révèle un dessinateur de caractères de haute culture typographique. Durant dix ans il enseigne à Paris à l'École Estienne, et durant 8 ans à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs. En 1978, le contenu de ses cours et actions pédagogiques aboutissaient à la publication en allemand de Der Mensch und seine Zeichen, édité en français en 1983 sous le titre Des signes et des hommes.
 En 1999, Frutiger demandait à Yves Perrousseaux s'il voulait éditer L'Homme et ses signes, qui en est la reprise française perfectionnée.

 L'œuvre d'Adrian Frutiger concerne essentiellement la création de caractères d'imprimerie et de signalisation (d'abord pour le plomb, puis pour la photocomposition, puis enfin pour le numérique). Elle comprend également une recherche de formes plus libres. Il sera honoré à plusieurs reprises : 1986, prix Gutenberg de la ville de Mayence (Allemagne) ; 1987, médaille du Type Directors Club of New York ; 1990, officier de l'Ordre des arts et lettres (Paris) ; 1993, Grand prix national des arts graphiques (France).


Les caractères d'Adrian Frutiger (ordre chronologique)
Die Schriften von Adrian Frutiger (chronologisch )
The typefaces by Adrian Frutiger (chronologically)

 

 

 

 

Président 1952  
Phoebus 1953 Handsatz Blei © D+P
Ondine 1953  
Méridien 1953-1954  
Univers 1954-1957  
Égyptienne F 1955  
Opéra 1960 © Sofratype / Zeilenguss (pour le journal Le Figaro, Paris)
Concorde 1960 © Sofratype / Zeilenguss (Gestallung Design: André Gürtler + AF)
Apollo 1960 © Monotype
OCR-B 1961-1966  
IBM Selectric Composer (Univers) 1964  
Serifa 1964  
Devanagari Alphabet (Indien) 1967-1970  
Tamil 1969 © Monotype
Roissy Alphabet, Aéroport C-D-G, Paris 1972  
Iridium 1972  
Métro Alphabet, Paris 1973  
Frutiger 1976  
Glypha 1977  
Icone 1980  
Breughel 1982  
Versailles 1984  
Linotype Centennial 1986  
Avenir 1988  
Westside 1989  
Vectora 1990  
Herculanum 1990  
Linotype Didot 1991  
Pompeijana 1992  
Rusticana 1993  
Linotype Univers® 1997  
Frutiger Stones 1998  
Frutiger Symbols 1998  
Linotype Frutiger® 2000  

 


Les caractères créés pour des entreprises ne figurent pas dans cette liste.
Hausschriften für Firmen nicht auf dieser Liste.
Custom made typefaces for compagnies not on this list.

 

 

 

Suisse allemand né en 1928 à Unterseen près d'Interlaken, et aujourd'hui retiré près de Berne, Adrian Frutiger est l'un sinon le plus grand typographe de notre temps, avec Hermann Zapf. Après un apprentissage de compositeur typographe, il poursuit sa formation, de 1949 à 1951, à l'École des Arts appliqués de Zurich et se spécialise dans le domaine de l'écriture.

En 1952 (il a 24 ans), il est engagé à Paris par Charles Peignot, propriétaire associé et directeur général de la fonderie de caractères Deberny & Peignot, en tant que créateur de caractères et directeur artistique. Il y crée plusieurs caractères, alors pour le plomb, comme « Méridien ». À 29 ans, il dessine pour la photocomposition (et aussi pour le plomb) le fameux caractère « Univers » qui devait le rendre célèbre dans le monde entier. Conçu au départ en 21 séries allant de l'étroit-maigre au large-gras, « Univers » répond à un large éventail d'occupation de l'espace dans la page, démarche qui n'avait jamais été réalisée auparavant. En 1960, il fonde son propre atelier à Arcueil, dans la banlieue Sud de Paris, avec Bruno Pfäffli et André Gürtler. Les caractères les plus connus qu'il crée pendant cette période sont « Avenir », « Frutiger », « Centennial », « Versailles », « Iridium ».
Son caractère « OCR-B » est destiné à la lecture automatique par ordinateur, devenu en 1973 un standard utilisé par la plupart des papiers administratifs et bancaires à l'échelle internationale. On lui doit également des caractères comme « Ondine », « Herculanum » ou la reprise du « Didot » pour la Linotype. Son œuvre révèle un dessinateur de caractères de haute culture typographique. Durant dix ans il enseigne à Paris à l'École Estienne, et durant 8 ans à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs. En 1978, le contenu de ses cours et actions pédagogiques aboutissaient à la publication en allemand de Der Mensch und seine Zeichen, édité en français en 1983 sous le titre Des signes et des hommes.
 En 1999, Frutiger demandait à Yves Perrousseaux s'il voulait éditer L'Homme et ses signes, qui en est la reprise française perfectionnée.

 L'œuvre d'Adrian Frutiger concerne essentiellement la création de caractères d'imprimerie et de signalisation (d'abord pour le plomb, puis pour la photocomposition, puis enfin pour le numérique). Elle comprend également une recherche de formes plus libres. Il sera honoré à plusieurs reprises : 1986, prix Gutenberg de la ville de Mayence (Allemagne) ; 1987, médaille du Type Directors Club of New York ; 1990, officier de l'Ordre des arts et lettres (Paris) ; 1993, Grand prix national des arts graphiques (France).

Les caractères d'Adrian Frutiger (ordre chronologique)
Die Schriften von Adrian Frutiger (chronologisch )
The typefaces by Adrian Frutiger (chronologically)
 

Président 1952  
Phoebus 1953 Handsatz Blei © D+P
Ondine 1953  
Méridien 1953-1954  
Univers 1954-1957  
Égyptienne F 1955  
Opéra 1960 © Sofratype / Zeilenguss (pour le journal Le Figaro, Paris)
Concorde 1960 © Sofratype / Zeilenguss (Gestallung Design: André Gürtler + AF)
Apollo 1960 © Monotype
OCR-B 1961-1966  
IBM Selectric Composer (Univers) 1964  
Serifa 1964  
Devanagari Alphabet (Indien) 1967-1970  
Tamil 1969 © Monotype
Roissy Alphabet, Aéroport C-D-G, Paris 1972  
Iridium 1972  
Métro Alphabet, Paris 1973  
Frutiger 1976  
Glypha 1977  
Icone 1980  
Breughel 1982  
Versailles 1984  
Linotype Centennial 1986  
Avenir 1988  
Westside 1989  
Vectora 1990  
Herculanum 1990  
Linotype Didot 1991  
Pompeijana 1992  
Rusticana 1993  
Linotype Univers® 1997  
Frutiger Stones 1998  
Frutiger Symbols 1998  
Linotype Frutiger® 2000  

 

 

 

 

Les caractères créés pour des entreprises ne figurent pas dans cette liste.
Hausschriften für Firmen nicht auf dieser Liste.
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Suisse allemand né en 1928 à Unterseen près d'Interlaken, et aujourd'hui retiré près de Berne, Adrian Frutiger est l'un sinon le plus grand typographe de notre temps, avec Hermann Zapf. Après un apprentissage de compositeur typographe, il poursuit sa formation, de 1949 à 1951, à l'École des Arts appliqués de Zurich et se spécialise dans le domaine de l'écriture.

En 1952 (il a 24 ans), il est engagé à Paris par Charles Peignot, propriétaire associé et directeur général de la fonderie de caractères Deberny & Peignot, en tant que créateur de caractères et directeur artistique. Il y crée plusieurs caractères, alors pour le plomb, comme « Méridien ». A 29 ans, il dessine pour la photocomposition (et aussi pour le plomb) le fameux caractère « Univers » qui devait le rendre célèbre dans le monde entier. Conçu au départ en 21 séries allant de l'étroit-maigre au large-gras, « Univers » répond à un large éventail d'occupation de l'espace dans la page, démarche qui n'avait jamais été réalisée auparavant. En 1960, il fonde son propre atelier à Arcueil, dans la banlieue Sud de Paris, avec Bruno Pfäffli et André Gürtler. Les caractères les plus connus qu'il crée pendant cette période sont « Avenir », « Frutiger », « Centennial », « Versailles », « Iridium ».
Son caractère « OCR-B » est destiné à la lecture automatique par ordinateur, devenu en 1973 un standard utilisé par la plupart des papiers administratifs et bancaires à l'échelle internationale. On lui doit également des caractères comme « Ondine », « Herculanum » ou la reprise du « Didot » pour la Linotype. Son œuvre révèle un dessinateur de caractères de haute culture typographique. Durant dix ans il enseigne à Paris à l'École Estienne, et durant 8 ans à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs. En 1978, le contenu de ses cours et actions pédagogiques aboutissaient à la publication en allemand de Der Mensch und seine Zeichen, édité en français en 1983 sous le titre Des signes et des hommes.
 En 1999, Frutiger demandait à Yves Perrousseaux s'il voulait éditer L'Homme et ses signes, qui en est la reprise française perfectionnée.

 L'œuvre d'Adrian Frutiger concerne essentiellement la création de caractères d'imprimerie et de signalisation (d'abord pour le plomb, puis pour la photocomposition, puis enfin pour le numérique). Elle comprend également une recherche de formes plus libres. Il sera honoré à plusieurs reprises : 1986, prix Gutenberg de la ville de Mayence (Allemagne) ; 1987, médaille du Type Directors Club of New York ; 1990, officier de l'Ordre des arts et lettres (Paris) ; 1993, Grand prix national des arts graphiques (France).


Les caractères d'Adrian Frutiger (ordre chronologique)
Die Schriften von Adrian Frutiger (chronologisch )
The typefaces by Adrian Frutiger (chronologically)
 

Président 1952  
Phoebus 1953 Handsatz Blei © D+P
Ondine 1953  
Méridien 1953-1954  
Univers 1954-1957  
Égyptienne F 1955  
Opéra 1960 © Sofratype / Zeilenguss (pour le journal Le Figaro, Paris)
Concorde 1960 © Sofratype / Zeilenguss (Gestallung Design: André Gürtler + AF)
Apollo 1960 © Monotype
OCR-B 1961-1966  
IBM Selectric Composer (Univers) 1964  
Serifa 1964  
Devanagari Alphabet (Indien) 1967-1970  
Tamil 1969 © Monotype
Roissy Alphabet, Aéroport C-D-G, Paris 1972  
Iridium 1972  
Métro Alphabet, Paris 1973  
Frutiger 1976  
Glypha 1977  
Icone 1980  
Breughel 1982  
Versailles 1984  
Linotype Centennial 1986  
Avenir 1988  
Westside 1989  
Vectora 1990  
Herculanum 1990  
Linotype Didot 1991  
Pompeijana 1992  
Rusticana 1993  
Linotype Univers® 1997  
Frutiger Stones 1998  
Frutiger Symbols 1998  
Linotype Frutiger® 2000  

 

 

 

 

Les caractères créés pour des entreprises ne figurent pas dans cette liste.
Hausschriften für Firmen nicht auf dieser Liste.
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