Du pouvoir de l'écriture

  • Thèmes : Culture Typographique
  • Nombre de pages : 228 pages
  • Format : 22 x 22 cm
  • ISBN : 978-2-911220-10-4
  • Prix : 29,50 €

Dans Écritures, miroir des hommes et des sociétés, l’auteur attirait l’attention sur l’écriture comme image de l’homme à travers son histoire. Dans ce second essai, qui lui est complémentaire, il s’interroge sur le processus de création d’une écriture aujourd’hui.

De la pensée à la parole et à l’écriture, le chemin est long et cahoteux. Au début, apanage du pouvoir et instrument de gouvernement, l’écriture, en se répandant, est devenue le support idéal de partage des connaissances et du savoir. L’invention de l’alphabet par les peuples nomades du Moyen-Orient était le premier acte d’un humanisme méditerranéen.

Aux époques classiques, chaque culture avait « son » écriture qui reflétait son image. Aujourd’hui, due à la « vulgarisation » des techniques informatiques, une prolifération sans précédent des caractères typographiques inonde le marché mondial. Cela perturbe l’esprit des consommateurs. Dans ce contexte de liberté inconditionnelle non maîtrisée, l’auteur s’interroge sur la « raison de l’écriture » dans sa diversité. Avant de pénétrer dans le labyrinthe du « comment », il s’interroge sur le processus de la création en général, sur le « pourquoi » d’une écriture nouvelle, ainsi que sur le « pourqui », c’est-à-dire sur le regard particulier du lecteur-destinataire.

Pour Ladislas Mandel, l’écriture sous toutes ses formes est éminemment un langage à part entière, création de l’esprit. Aussi, à travers ses interrogations multiples, il tente, en retrouvant les vertus de sa vocation originelle, de redonner la parole à l’écriture.

Dans le dernier chapitre, l’auteur explique les principales caractéristiques formelles pertinentes nécessaires à la création de caractères, en particulier celles qui découlent des déformations optiques.

C’est Anne Zali, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France, responsable de l’Action pédagogique, qui a écrit l’avant-propos.

• Très nombreuses illustrations.
• Public concerné : étudiants et professionnels des arts graphiques et de la communication, et tout public cultivé.



Droits de traduction disponibles pour ce titre, excepté pour la langue suivante : portugais (Brésil)

The path from the thought to the spoken word to the written word is long and bumpy. In the beginning, the written word, a privilege of power and an instrument of the government, spread and became the ideal means for exchanging knowledge and culture between civilizations. The invention of the alphabet by the nomadic peoples of the Middle East was the first Mediterranean step to humanization.
In the classic periods, each culture had "its" lettering, which reflected its image. Today, due to the "extension" of IT techniques, an unprecedented proliferation of "the same type of typographical characters" is flooding the world market. This is confusing for the typical consumer.
Within the context of uncontrolled total freedom, the author of this essay ponders over the "how", he questions the creative process in general, the "why" or reason behind the development of a new style of lettering and its function, as well as the "for whom", i.e. from the viewpoint of the reader.
For the author of this essay, lettering in all its forms is imminently and completely a language in itself, a creation of the mind. Through these varied questions and the virtues of his original vocation, he tries to give letters back their genuine voice.
Anne Zali, head curator at the French National Library, and in charge of the Practical Teaching department, wrote the preface.

Ladislas Mandel nació en 1921 en Transilvana. Llega a Francia siendo adolescente y estudia artes gráficas. En 1954, ingresa en el taller de grabados en relieve de la fundación tipográfica Deberny & Peignot, en París, donde conoce a Adrian Frutiger (será su asistente) quien le transmite la pasión del diseño de las letras. En 1963, sustituye a Frutiger en la dirección artística y dirección del taller de creación tipográfica, y empieza a realizar sus propias creaciones tipográficas.

El camino que conduce del pensamiento a la escritura es largo y caótico.
La escritura era al principio patrimonio del poder e instrumento de gobierno, pero al extenderse, se convirtió en el soporte ideal del conocimiento y del saber de culturas y civilizaciones. El invento del alfabeto por pueblos nómadas de Oriente Prójimo fue el primer acto de humanismo mediterráneo. En la época clásica, cada cultura tenia su propia escritura, a su imagen y producido una proliferación sin precedente de los mismos caracteres tipográficos, que inunda el mercado mundial, y eso perturba la mente del consumidor desorientado.
En este contexto de libertad incondicional e incontrolada, el autor del ensayo se pregunta cual es la razón de la diversidad de la escritura. Antes de penetrar en el laberinto del como, se pregunta sobre el proceso creativo en general, sobre el porqué de una nueva escritura y su función, y también para quién, es decir, la mirada particular del lector al que se destina esa escritura. El autor del ensayo considera que la espíritu. Avanzado entre sus múltiples preguntas, intenta devolver a la escritura la palabra, volviendo así a su vocación original.
Prologo de Anne Zali, conservado principal de la Biblioteca Nacional de Francia, responsable de Acción Pedagógica.

Avant-propos, par Anne Zali, conservatrice en chef à la Bibliothèque nationale de France.

A. Préambule.

B. La pensée, la parole et l’écriture.

C. Le Pourquoi.

D. Le « Pourqui ».

E. L’écriture désacralisée - L’alphabet.

F. De la figuration à l’abstraction (l’Ordre grec).

G. La capitale romaine.

H. De l’écriture du pouvoir au pouvoir de l’écriture.

I. Le langage scriptural.

J. La Caroline et l’Occident.

K. L’imprimerie.

L. La conquête humanistique.

M. L’italique.

N. Le grand siècle.

O. Des Lumières à l’homme moderne.

P. Le monde industriel et le livre.

Q. Les Linéales et la mondialisation.

R. L’esprit et la matière.

S. Le Comment.