À bâtons rompus

Ce qu'il faut connaître du caractère typographique

  • Thèmes : Culture Typographique
  • Nombre de pages : 96 pages 2 couleurs
  • Format : 21 x 30 cm
  • ISBN : 978-2-911220-08-1
  • Prix : 24,00 €

Il faut suivre le contenu de cet ouvrage de culture typographique comme une conversation « à bâtons rompus », le soir, entre amis, au coin du feu. D'où le titre.

Adrian Frutiger fait le tour d'un certain nombre de notions de base qu'il faut connaître : comme l'origine de l'écriture et son évolution, l'apparition des caractères typographiques et leur évolution formelle influencée par les techniques d'impression et les « modes », du XVe siècle à nos jours ; comme le processus de lecture, les critères de lisibilité et les différentes façons de lire ; les grandes familles de caractères ; les règles à suivre aujourd'hui pour la conception d'une police numérisée.

 Il présente ensuite quelques-uns des caractères qu'il a créés, dans le but d'expliquer ce qu'ils ont précisément apporté à la typographie, et d'en retenir les enseignements. On aborde ainsi l'épopée de l'Univers (la déclinaison de 21 séries d'un même caractère prévue dès le départ de la conception, ce qui ne s'était alors jamais vu dans l'histoire de l'imprimerie), puis le Roissy (pour la signalétique de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, caractère devenu plus tard le Frutiger), ensuite l'OCR-B (caractère de reconnaissance optique pour les ordinateurs, devenu standard international [1972] dans le domaine bancaire et financier), et enfin l'adaptation aux techniques contemporaines de composition et de reproduction d'un caractère non latin, d'une tout autre culture que la nôtre : le Devanagari (issu du Sanskrit), écriture officielle de l'Inde. Pour terminer ce tour d'horizon, il aborde la création des logos.

Adrian Frutiger, est l'un des plus grands typographes de notre temps. Par cet enseignement « à bâtons rompus », il transmet le résumé de son expérience professionnelle, se considérant avant tout (et très humblement) comme un maillon d'une chaîne culturelle, avec des maillons avant lui dont il est (comme nous tous) l'héritier, et des maillons après lui, représentés par les jeunes générations de typographes, dont certaines réalisations l'émerveillent.

 

• Très nombreuses illustrations.

• Public concerné : étudiants et enseignants en arts graphiques et plus particulièrement en création typographique, et tout passionné des écritures anciennes, de typographie et de leur évolution à travers les époques, pour mieux comprendre la nôtre.

 

 

 

Droits de traduction disponibles, excepté pour langue espagnole

This book of typographic culture is written like a conversation of this and that, and is meant to be read informally, like a conversation between friends, around a fire in the evening, hence its title.

Adrian Frutiger presents a good number of basic notions that it would be wise to know: like the origins of writing and its evolution, the appearance of typographical characters and their formal evolution, influenced by both printing techniques and “fads,” from the 15th century to the present; the reading process, legibility guidelines and the different ways to read; the main families of characters; guidelines to be followed when creating digitalized fonts.

He then introduces a few of the characters he created, aiming to explain exactly what they contributed to typography. First he tells us the epical story of Univers, (21 series of the same font, which, planned from the beginning, was something that had never before been done in the history of printing,) then the Roissy font (created for the signs used within the Roissy-Charles-de-Gaulle airport, later renamed the Frutiger,) then the OCR-B (an optically recognized character for computers, which became an international standard [1972] in the banking and finance industries,) and lastly adapting a non-Latin character to contemporary technical standards from a completely different culture than our own, the Devanagari (taken from Sanskrit,) the official Indian writing. He ends by telling us about the creation of logos.

Adrian Frutiger is one of the greatest typographers of our time. Through these teachings of “this and that,” he is transmitting the resume of his entire professional experience, considering himself (in all humility) as a link in a cultural chain, with other links that came before him and of which he is (as are we) the heir, and links that will come after him, represented by the younger generations of typographers, some of whom have already given us some marvellous fonts.

• The book includes a wealth of illustrations.
• Interested publics include: graphic arts students and teachers and especially those who create typefaces as well as lovers of ancient texts and typography and their evolution throughout time, for a better understanding our era.

Il faut suivre le contenu de cet ouvrage de culture typographique comme une conversation « à bâtons rompus », le soir, entre amis, au coin du feu. D'où le titre. Adrian Frutiger fait le tour d'un certain nombre de notions de base qu'il faut connaître : comme l'origine de l'écriture et son évolution, l'apparition des caractères typographiques et leur évolution formelle influencée par les techniques d'impression et les « modes », du XVe siècle à nos jours ; comme le processus de lecture, les critères de lisibilité et les différentes façons de lire ; les grandes familles de caractères ; les règles à suivre aujourd'hui pour la conception d'une police numérisée. Il présente ensuite quelques-uns des caractères qu'il a créés, dans le but d'expliquer ce qu'ils ont précisément apporté à la typographie, et d'en retenir les enseignements. On aborde ainsi l'épopée de l'Univers (la déclinaison de 21 séries d'un même caractère prévue dès le départ de la conception, ce qui ne s'était alors jamais vu dans l'histoire de l'imprimerie), puis le Roissy (pour la signalétique de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, caractère devenu plus tard le Frutiger), ensuite l'OCR-B (caractère de reconnaissance optique pour les ordinateurs, devenu standard international [1972] dans le domaine bancaire et financier), et enfin l'adaptation aux techniques contemporaines de composition et de reproduction d'un caractère non latin, d'une tout autre culture que la nôtre : le Devanagari (issu du Sanskrit), écriture officielle de l'Inde. Pour terminer ce tour d'horizon, il aborde la création des logos. Adrian Frutiger, est l'un des plus grands typographes de notre temps. Par cet enseignement « à bâtons rompus », il transmet le résumé de son expérience professionnelle, se considérant avant tout (et très humblement) comme un maillon d'une chaîne culturelle, avec des maillons avant lui dont il est (comme nous tous) l'héritier, et des maillons après lui, représentés par les jeunes générations de typographes, dont certaines réalisations l'émerveillent. • Très nombreuses illustrations. • Public concerné : étudiants et enseignants en arts graphiques et plus particulièrement en création typographique, et tout passionné des écritures anciennes, de typographie et de leur évolution à travers les époques, pour mieux comprendre la nôtre.

Enseigner et apprendre, le chemin de l'invention
    Naissance de l'alphabet

    Évolution schématique du phonogramme A

    L'origine de notre alphabet est l'écriture phénicienne (1200-1100 avant notre ère)
    L'apparition des minuscules
    Évolution du dessin des caractères sous l'influence des copiste
    L'écriture carolingienne, dite « Caroline »
    De la calligraphie gothique… à la typographie gothique
    De l'écriture humanistique… à la typographie humanistique
    Invention de l'italique typographique
    La lettre gravée sur cuivre
    La lettre dessinée et lithographiée
    Les principales graphies historiques de la lettre manuscrite

Le processus de lecture
    Les critères de lisibilité
    Diverses façons de lire les caractères avec et les caractères sans empattements
    Une comparaison : l'écriture et le confort de la cuillère
    La comparaison contraire
    Une autre comparaison : l'écriture et la chaussure
    Les écritures de " fantaisie "

La conception d'une police de caractères
    L'importance des vides dans l'architecture… comme dans l'écriture
    L'alternance des pleins et des vides
    Le rythme paisible des caractères latins de la Renaissance
    La beauté réside dans le traçé à la main
    La lettre est modelée sur une trame construite
    Éléments à déterminer lors de la création d'un caractère
    Les éléments constitutifs d'une police de caractères numérisés

Les écritures dessinées par Adrian Frutiger
    Extrait d'un entretien avec Marcelle Charrière
    Les 21 séries de l'Univers
    L'Univers dans la typographie, par Emil Ruder, 1961
    L'Univers : une déclinaison typographique cohérente
    Voici comment on travaillait 30 ans avant l'ordinateur
    En son temps, l'Univers a été le point de départ de nouvelles possibilités de composition typographique     Une expérience de caractère de signalisation : le Roissy
    Mes réflexions concernant un caractère de signalisation
    Affiné, le Roissy est devenu le Frutiger
    Analyse et construction du Frutiger
    Aujourd'hui, les 9 séries du Frutiger numérisé
    Quelques écritures historiques dessinées par Adrian Frutiger : l'Herculanum, l'Ondine, la reprise du Didot pour le Linotype
    Exemple d'une écriture d'une autre civilisation : le Devanagari

Concevoir un logo
    Quelques considérations au sujet des images de marque
    Logotypes et monogrammes
    Ce fameux « graphisme suisse » !
    Quelques études de logos
    Quelques logos réalisés par Adrian Frutiger

Épilogue

 

Courte biographie d'Adrian Frutiger

 

Liste des caractères créés par Adrian Frutiger