L'ouvrage rédigé par Jean-Paul Stéphan est de loin ce que l'on a publié de mieux en la matière jusqu'à présent. « Rouler plus vite » est le fruit d'une pratique du VTT au plus haut niveau qui a permis à l'auteur de glaner les plus beaux titres (triple champion du monde masters et quintuple champion de France) - et d'une réflexion sur son sport. Un pur régal. A lire cependant à dose homéopathique afin de ne pas être submergé par les nombreux conseils et les exemples.
Découpé en cinq parties (bases de l'entraÎnement, programmation, qualités à développer, diététique et psychologie), ce livre ne laisse rien au hasard, balayant au passage quelques idées reçues. Le HautMarnais, professeur agrégé d'EPS, formateur à l'agrégation d'EPS, dirigeant de club (UC Joinville-Vallage) et organisateur d'épreuves, n'a pas voulu livrer des recettes toutes faites. Non seulement il laisse une place importante à l'éthique, mais il donne à chacun les connaissances nécessaires pour prendre en charge son entraînement et ses progrès. Une première ! Cet ouvrage de référence, préfacé par le champion olympique Julien Absalon, actuellement en cours de traduction pour l'éditeur américain Human Kinetics, doit impérativement figurer en bonne place dans la bibliothèque de tous les adeptes du vélo de montagne.
Roulez plus vite par Jean-Paul Stephan Préface de Julien Absalon
Les bouquins se divisent en deux grandes familles : ceux qui trouvent un titre avant de trouver un contenu et ceux pour qui c'est le contraire. Dans la première famille on rangera tous les "coups d'edition" qui surfent sur les modes médiatiques. Dans la seconde, on trouve des livres plus authentiques qui sont longtemps portés par leurs auteurs, comme des bébés, avant d'être couchés sur le papier. Pour le lecteur, cela se sent tout de suite ici, on devine presque les heures passées en selle a réfléchir aux textes, au decoupage des chapîtres et surtout a la formulation des conseils. Parions qu'on n'en trouvera pas un qui n' ait été testé cent fols en cours de carière. Rappelons tout de même que Jean-Paul Stephan a ete trois fois champlon du monde de VTT (catégorie Masters) et quintuple champlon de France. Alors tous ceux qui veulent "Rouler plus vite" en VTT trouveront dans ces 430 pages de quoi satisfaire leurs ambitions. Mais le véritable tour de force de ce bouquin reste dans le fait qu'il intéressera aussi les non vetetistes avec une multitude d'anecdotes tirées des lectures eclectiques de l'auteur. Retenons, en vrac, que la tenniswoman Monica Seles a grandi de six centimetres après le coup de couteau qui a interrompu sa carnere pendant 28 mois en 1993 alors qu'elle etait déjà âgee de 20 ans, que Sean Kelly etait abstinent sexuel pendant toute la duree de la saison cycliste, que la moitié des gens qui suivaient un traitement de sevrage alcoolique ont flanché quand la France est devenue championne du monde de football en 1998. Et tant d'autres choses encore! L'auteur apprecie aussi les citations célèbres et il débute logiquement son chapitre sur l'importance des fruits et légumes par le dicton anglais "one apple a day keeps the docteur away ". Mais salt-il ce que Churchill rajoutait a la fln de la phrase? " Une pomme par jour eloigne le medecin, c'est vrai Encore faut-iI bien viser ". GG
C'est le premier livre traitant de manière approfondie de l'entraînement du vététiste. Son auteur, Jean-Paul Stéphan,est triple champion du monde et quintuple champion de France VTT masters, professeur agrégé EPS, formateur agrégation EPS, jury CAPEPS, animateur de nombreux stages VTT, vice-président Union Cycliste Joinville Vallage, co-créateur du jeu « À qui le Tour ? ». Le livre est préfacé par Julien Absalon qui est multiple champion du monde et champion olympique VTT.
L'ouvrage s'inscrit dans un cadre éthique clair qui met la préservation de la santé au même niveau que la recherche de la performance. Les lecteurs trouvent d'ailleurs que sa problématique dépasse parfois le simple cadre du VTT pour toucher au mode de vie de manière générale. Effectivement, pour Jean-Paul Stéphan, il est clair que si le mode de vie (par exemple en matière d'alimentation, sommeil, activité physique quotidienne) est régulièrement sain, le chemin menant à la performance en est grandement facilité.
L'ouvrage traite de manière assez exhaustive de l'entraînement du vététiste crosseur. Plusieurs chapitres abordent la question de l'entraînement des jeunes dans une optique plutôt prudente qui s'appuie sur les connaissances scientifiques mettant en évidence l'importance du tâtonnement actif chez les jeunes pour une meilleure spécialisation ultérieure éventuelle. Il montre aussi qu'on progresse plus et plus durablement si l'on place au centre de ses préoccupations la notion d'effort, si les parents sont des exemples d'un mode de vie sain, s'ils adoptent une attitude de neutralité bienveillante qui laisse une part d'initiative à l'enfant, et qu'il est risqué que les parents essaient de réaliser leurs ambitions refoulées au travers de leur progéniture.
Bien sûr, outre ces dimensions spécifiques à la jeunesse, le livre regorge d'exemples de situations d'entraînement. Le livre est accessible à la lecture à partir du niveau de la 4e.
Alternative santéRédigé le Vendredi 9 octobre 2009
Alternative santé
La médecine chinoise
La médecine chinoise ne se limite pas à l'acupuncture. Outre les aiguilles, les moxas, des exercices corporels, une diététique, elle utilise surtout une importante pharmacopée qui constitue en fait l'essentiel de ses moyens thérapeutiques. Après nous avoir présenté la matière médicale telle qu'elle est enseignée aux médecins chinois, les auteurs ont répertorié dans le Grand Dictionnaire des médicaments chinois plus de 300 plantes et remèdes occidentaux utilisés en Chine. Ils indiquent pour chaque plante, la partie employée, le mode d'emploi, la posologie, les indications et contre-indications.
Un ouvrage de référence pour les praticiens de médecine chinoise. C.D.
Bouddhisme actualitésRédigé le Mercredi 12 avril 2000
Bouddhisme actualités
Forte de ses 4000 ans d'existence, la médecine traditionnelle chinoise met l'accent sur la prévention et l'harmonie indispensable entre l'homme et les éléments. La médecine traditionnelle chinoise propose d'abord une hygiène de vie en étroit rapport avec les cycles naturels appelés les cinq saisons de l'énergie.
La Gazette de l'OursRédigé le Mardi 11 février 2014
La Gazette de l'Ours
Encore une pincée de celte ?
(...) Spécialiste reconnu de cette époque, M. Gastal vient de publier aux éditions Désiris, sous le titre «Nos racines celtiques, du gaulois au français», un livre qui résume tout ce que l'on sait aujourd'hui sur «nos ancêtres les Gaulois».
Ces Gaulois qui n'étaient nullement les «barbares» décrits par les historiens d'il y a un siècle, à commencer par le célèbrissime Ernest Lavisse. Nous savons aujourd'hui que c'étaient des artisans accomplis dans bien des domaines, reconnus comme tels par des auteurs de l'époque, et que l'image ressassée des Romains apportant la civilisation aux Gaulois est, tout simplement, fausse.
Le sous-titre «Dictionnaire» du livre de M. Gastal met l'accent sur le contenu linguistique de ce remarquable ouvrage. Mais c'est en fait une véritable encyclopédie sur les Gaulois, nos Celtes à nous, qu'il nous offre...
Leur langue, contrairement à ce que l'on a pu croire, n'était pas seulement orale. Mais elle n'a été écrite que par les druides et pour que leurs élèves puissent apprendre par coeur ce qu'ils devaient savoir .. Les Gaulois aimaient discourir, et leur culture était une culture de la parole .. Au début du 1er siècle avant J.-C, ce sont deux Gaulois qui ouvrent à Rome les premières écoles de rhétorique. Le jeune César et Cicéron plus âgé les fréquentent ! Quand ils doivent écrire, les Gaulois le font en lettres grecques, puis en latin après l'occupation de la Gaule.
«L'inventaire des écrits gaulois reste largement frustrant» constate Pierre Gastal, qui consacre un passage à ceux que l'on a trouvés, notamment le plomb du Larzac, découvert en 1983, qui comporte plus de 160 mots en cursives latines, sans doute des formules magiques, destinées à détourner un mauvais sort. M. Gastal ne croit guère à l'apparition d'un équivalent de la célèbre pierre de Rosette, qui ferait voisiner un texte gaulois et sa traduction en latin ou en grec.
Les auditeurs de 2011 retrouveront dans ce livre toute la richesse de son analyse du vocabulaire gaulois, rapproché d'autres langages celtiques, le breton, l'irlandais, l'occitan, etc. En matière de noms de lieux, ses connaissances apparaissent inépuisables. Cher lecteur, vous situez sans aucun doute les villes aux noms gaulois de Narbo et de Carcasso. Mais quid d'Avaricum, Burdigala, Nemausus (Bourges, Bordeaux, Nîmes).? Ces noms ont un sens. Prenez Amiens : son nom gaulois Samarobriva signifie «le pont sur la Somme». Il en va de même des noms de personnes : Vercingétorix signifiait, excusez du peu, «le grand chef des guerriers». Pierre Gastal note au passage avec humour que les terminaisons en -ix sont beaucoup plus rares que ne le ferait croire la lecture de certaine bande dessinée.
Sur les rapports entre les langues celtiques, le passage de l'une à l'autre, son livre nous apprend mille choses. Un sac se dit BULGA en gaulois, BOLG en ancien irlandais, BOJA en occitan, BOLSA en espagnol, BOGUE et BOGETTE en français, ce dernier mot étant passé, on le sait, en Angleterre avec les Normands pour nous en revenir sous la forme de BUDGET ...
C'est donc une très savante leçon de sémantique que nous propose le Professeur Gastal. Mais il faut lire aussi les passages de son ouvrage consacrés à l'histoire des Gaulois, à leurs coutumes telles que les feux de la Saint Jean, à la localisation des tribus dans l'Hexagone. Toutes cho.ses parfaitement inconnues jadis, et que Pierre Gastal nous fait connaître, en attendant de nouvelles découvertes des archéologues.
« Vous chantez à tue tête « Coquillages et crustacés », alors qu’avant même votre naissance Brigitte Bardot avait déjà disparu des écrans radars ? Il vous faut de l’iode et vite ! Ce petit ouvrage signé Valérie Gaudant aux éditions Le sureau en est gorgé. Deux cas de figure.
1) Vous êtes au bord de la mer. Vous l’emportez sur la plage dans votre panier et vous vous amusez à reconnaître tous les fruits de mer . Vous ramassez ce qui est comestible et le soir, hop, à la cocotte ! Bulots, bigorneaux, couteaux, crépidules, ormeaux… A chaque délice, ses recettes.
2) Vous n’êtes pas au bord de la mer (comme moi qui marine au bureau !).Vous lisez avec gourmandise les particularités de toutes ces délicieuses bestioles mises en valeur par les aquarelles de Mireille Gayet. Et en fin d’après-midi, ou le week-end, direction la poissonnerie afin de mettre en pratique quelques recettes. Ce soir, chez moi, ce sera crevettes grises sautées au thym ou praires gratinées aux amandes. »
Cette publication retrace l'histoire des Jeux Olympiques d'hiver de la première édition de 1924 à Chamonix jusqu'aux JeuxOlympiques de 2014 à Sotchi. Eric Monnin, maître de conférence à l'Université de Franche-Comté et expert du Mouvement olympique nous décrit les plus belles performances de ces compétitions hivernales. Il nous révèle de nombreuses anecdotes passionnantes dans un style très vivant. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur ne néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. Ainsi, au fil des pages, on revit le bonheur et le désarroi des athlètes. Richement illustré de documents d'archives du Comité International Olympique, ce livre offre une lecture très agréable qui s'adresse à tous ceux qui souhaitent parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Le dernier livre de Jean Perdijon, physicien, s’intéresse à l’incompatibilité apparente des deux théories cadres de la physique d’aujourd’hui, la Relativité et la Théorie quantique.
Après avoir brièvement exposé l’histoire de chacune, il les compare de manière systématique, pour faire ressortir les différences : la Relativité est réaliste, au sens où elle suppose l’existence d’un monde matériel indépendamment du sujet connaissant, alors que la Théorie quantique penche vers l’opérationalisme,
qui s’attache seulement aux faits observables. La première est déterministe, et privilégie une approche continuiste des phénomènes physiques, la seconde non.
La première admet le principe de localité, qui interdit l’action instantanée à distance d’un système physique sur un autre, la seconde non. Suite à cette comparaison, J. Perdijon prend position en privilégiant la Relativité. Ainsi, selon lui, il est possible de proposer une nouvelle interprétation des expériences EPR qui évite de conclure à la non localité. On peut cependant regretter que l’ouvrage n’explique pas assez ce point en détail. Pour finir, J. Perdijon critique le dogmatisme de la philosophie opérationnaliste en physique théorique, considérant que c’est là l’une des causes de son manque de progrès depuis un demi-siècle.
Psycho-enfant Hors sérieRédigé le Dimanche 1 juin 2014
Psycho-enfant Hors série
Ouvrage recommandé dans l'article "Le chant prénatal" : L'éveil du souffle
En théorie: Ce n 'est pas une méthode de préparation à l’accouchement à part entière mais un complément qui soulage les futures mères.
En effet , les vocalises permettent aux muscles qui interviennent a u moment de
l ' accouchement (ceinture abdominale, diaphragme, périnée... ) de se détendre. Dans le deuxième ou le troisième mois de grossesse, on peut commencer ces cours. Ils sont collectifs et les pères sont les bienvenus. " C'est un moment de bien-être pour communiquer avec son bébé à travers des chansons tendres. Il n’y a pas que l’objectif de l'accouchement dans ces séances mais l 'envie d’être bien. On pratique l'éveil corporel, en prenant conscience de son corps à travers des exercices chantés. On fait des vocalises, on sent son corps vibrer, nos points d ‘appui, la dynamique du souffle qui relâche les tensions. Et enfin, on chante ... déclare Marie-Laure Potel, musicienne formée à la psychophonie et animatrice de cours de chant prénatal. Les séances ne sont pas remboursées par la sécurité sociale . Les ateliers restent accessibles encore un trimestre après la naissance de l’enfant.
En pratique : Chaque note résonne dans un lieu du corps. Les plus graves résonnent dans le bassin. Plus on approche de la date d ‘accouchement, plus les femmes sont capables d’atteindre ces notes. Le jour j . la femme chante . « Les sons graves émis lors des contractions facilitent la contractions facilitent la dilatation du col de l' utérus pour mieux endurer les contractions douloureuses. En émettant ces sons, la femme gère le débit d'air plus facilement. Ce chant vibre dans le corps . il y a comme un micromassage sonore.
Plus on arrive à relâcher les tensions autour de l'utérus. Plus on est détendu et plus les contractions sont efficaces. Même sous péridurale, la femme peut chanter des sons graves pour accompagner le foetus par sa vibration sonore » souligne Marie-Laure Potel.
Zen, dossier : Les énergies Rédigé le Mardi 1 juillet 2014
Zen, dossier : Les énergies
Un ouvrage qui aborde les principaux flux énergétiques qui dominent la médecine traditionnelle chinoise de façon assez claire mais aussi très pratique. Ce livre propose en effet de nombreux exercices très faciles à réaliser au quotidien pour rééquilibrer les flux énergétiques et se sentir bien, en harmonie au niveau de son corps. Autre spécificité, les exercices évoluent au fil des saisons et exposent ainsi clairement les interactions entre les énergies internes, celles qui circulent à l'intérieur de l'être et celles qui existent à l'extérieur, dans l' environnement.
La langue parlée par les Gaulois est peu étudiée, puisqu'on enseigne que le français aurait sa source dans le latin.
Professeur honoraire d'histoire, conférencier, Pierre Gastal travaille depuis près de vingt ans sur la langue gauloise. Il en est à sa seconde publication.
La première partie de l 'ouvrage est consacrée aux maigres connaissances que l'on a de cette langue celte essentiellement orale, aux différentes pistes d'approche et d'interprétation, aux interférences avec d'autres langues anciennes. On découvrira au fil
des pages des clés de compréhension nouvelles du parler si méconnu de nos ancêtres des Gaules. Les ouvrages de référence publiés jusqu'ici s'appuient essentiellement sur les textes et accessoirement les toponymes. Le mérite de Pierre Gastal a été de
rechercher patiemment et finalement de découvrir dans les termes dialectaux de nos régions, principalement dans le domaine occitan, une foule de mots gaulois attestés par leur similitude de forme et de sens avec le celtique insulaire. Au passage, il relève dans la région alpine des termes qui ne peuvent être que ligures, mais qui sont passés par le gaulois pour arriver jusqu’à nous.
Suivent des pages sur les causes, la géographie, l'époque de l'abandon du gaulois, langue qui a laissé pourtant des traces nombreuses dans nos montagnes.
On passe ensuite à un exposé systématique du vocabulaire par catégories de mots, de la morphologie, de la syntaxe, l'évolution de la prononciation, du moins ce que l'on peut en dire. Quelques pages sont consacrées à la survivance de coutumes celtiques.
Le livre comporte un dictionnaire de plus de 700 entrées effectives, dont 38 verbes, ce parent pauvre de nos connaissances gauloises, mais aussi : un lexique français-gaulois, les mots français d'origine gauloise, une chronologie très complète d'histoire de la Gaule jusqu'à Clovis, une notice biographique des principaux auteurs anciens cités, un index général (langues, auteurs, personnages historiques, divinités, termes géographiques), un glossaire et pour finir une consistante bibliographie.
Nos racines celtiques est non seulement un nouveau regard, mais aussi une véritable synthèse des connaissances actuelles sur la langue et la civilisation gauloises.
Peu de créateurs de caractères peuvent se targuer de représenter, à eux seuls ou presque, la création typographique d'un pays tout entier : Jean François Porchez est de ceux-là. Lorsqu'il n'intervient pas à l'étranger, il travaille sur des projets typographiques sur mesure pour son studio ZeCraft ou gère la publication des caractères chez Typofonderie. La monographie publiée par Atelier Perrousseaux éditeur retrace son parcours et livre sans réserve le secret de son art.
Jean Francois Porchez, L’excellence typographique, publié par l'éditeur Atelier Perrousseaux, retrace la vie du plus célèbre créateur français de typographies.
Cet ouvrage explique comment, de vendeur à la Fnac sans bac en poche, Jean Francois Porchez devient le créateur des caractères typographiques du journalLe Monde, de la marque de luxe Louis Vuitton et même du métro parisien.
Son parcours mais aussi ses inspirations, ses réflexions graphiques et ses œuvres sont à découvrir dans ce livre qui mêle agréablement texte et jeu typographique.
Tout passionné de typographie et de graphisme en général, devrait avoir lu celivre, qui révèle les secrets de fabrication de cet amoureux de la lettre.
Page des libraires déc 2003Rédigé le Lundi 1 décembre 2003
Page des libraires déc 2003
Banales, la courgette et la carotte ? Dépassées ? Fades ? Sans aucun intérêt. culinaire ? Courgettes, je vous aime ... et Carottes, je vous aime ... vont vous persuader du contraire ! En plus de 80 recettes dans chaque livre, Béatrice Vigot-Lagandré nous fait redécouvrir ces deux classiques de nos cuisines. Entrées (carottes à la martiniquaise, pain de thon aux courgettes ... ), plats (filet de truite rose vapeur au coulis de courgettes, pirojki de carottes ... ), accompagnement (clafoutis aux courgettes et au chèvres, jeunes carottes confites au marsala ... ) et desserts (tarte aux carottes et au miel, marmelade de courgettes ... ) sont très faciles à réaliser et impossibles à rater! Deux livres absolument indispensables.
Jean François Porchez est un passionné. D'ailleurs, selon lui, il n'y a pas d'autres façons de concevoir ce métier de créateur : « Un designer, autant qu'un artiste, vit avec sa création 24 h sur 24. Si tu n'es pas 24 h sur 24 avec tes formes typographiques, sujet de ton travail de designer, tu n'y arriveras pas ». pointe-t-il à ses étudiants. L'ouvrage
Jean François Porchez – L'excellence typographique nous dépeint ainsi le parcours de cet amoureux de la lettre. Dès la troisième année de I'Emsat (aujourd'hui ECV), il crée son premier caractère: l'Angie, primé au concours Morisawa en 1990. L'année suivante, il intègre l'agence Dragon Rouge, travaillant sur des centaines de marques.
Il poursuit ses expériences avec la création du caractère Le Monde, en 1994. Date à laquelle il quitte Dragon Rouge pour s'installer en freelance. C'est alors au design du Parisine qu'il va travailler pour le métro parisien, un caractère représentant l'une des plus grosses ventes de Typofonderie, la fonderie qu'il crée tout comme ZeCraft. Mais, Jean François Porchez est également un pédagogue, enseignant très vite à I'Emsat, puis à I'Ensad en 1998. S'ensuit un parcours foisonnant fait de partage, par le biais notamment des Rencontres de Lure, de transmission et de création (le Singulier pour Yves Saint Laurent Beauté, Vuitton Persona, ou Vuitton Cabinet d'écriture, papeterie composée dans des caractères uniques à Vuitton, etc.).
Voilà un livre qui changera des habituels conseils sur l'art et la manière de s'entraîner, de trouver le bon coach et de bien s'alimenter avant un marathon ou un semi "La course à pied : posture, biomécanique, performance" de Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique humaine et osthéopathe, s'adresse aux sportifs qui s'intéressent au corps, avec une approche médicale.
L'auteur détaille la méthode pour passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pted ; il explique comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course. Pourtant écrit simplement, l'ouvrage demande un réel intérêt pour la course à pied. Assurément, pour les vendeurs et les responsables de magasins qui prendraient la peine de le commander pour le vendre et le temps de le parcourir sérieusement, il fournira des arguments essentiels pour parler techniques de course avec les clients.
L'équipe - IloSportRédigé le Mercredi 15 octobre 2014
L'équipe - IloSport
En France, la plupart des clubs d'arts martiaux ouvrent leurs portes aux bambins d'à peine quatre ans. Une monnaie courante qui met sur le tapis la question du danger de telles pratiques chez les enfants.
Boxe, Luta Livre, Jiu Jutsu, Karaté, Full Contact, Kung Fu ou même MMA. Le choix des sports de combat et d'arts martiaux est décidément très large. Et pas seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants ! Aujourd'hui, les parents n'hésitent plus à inscrire leurs enfants à ces cours. À quel âge peut-on alors placer son enfant en club et ces sports de combat sont-ils un choix approprié pour un enfant? Eléments de réponse.
La non-violence comme credo?
Si les sports de combat et arts martiaux sont souvent perçus comme des disciplines qui engendrent la violence chez l'enfant, la réalité pourrait bien être toute autre. Selon Nicolas Renier, gérant du NR Fight Club à Paris, c'est même l'inverse : " Les enfants qui se battent dans la rue ne se mesurent certainement pas régulièrement à d'autres dans un club. Si tous les enfants pratiquaient les sports de combat, il n'y aurait plus de violence parmi eux car ici, on apprend justement aux enfants à être respectueux l'un envers
l'autre "· Les techniques de combat n'ont donc pas vocation à être utilisées à l'extérieur du tapis mais peut-on aller jusqu'à dire que les sports de combat apprennent la non-violence ?
" Certainement pas ! "• affirme Luc Collard, professeur d'EPS agrégé et directeur de I'UFR STAPS Paris-Descartes. " Ce sont des discours de bonnes intentions souvent émis par des maîtres d'arme. Il y a pire que l'ignorance c'est la fausse science. Pour avancer ce genre de théories, il faut qu'elles soient sujettes à des vérifications scientifiques. Lorsque nous avons observé l'effet de l'apprentissage des sports de combat sur des enfants·, on a vu que cela avait davantage tendance à développer les comportements agressifs chez l'enfant. " Et si cette théorie s'avère donc être un mythe, cela ne permet pourtant pas de tirer une croix définitive sur les sports de combat. Car au-delà de cet aspect, ils véhiculent de nombreuses valeurs positives à nos jeunes.
Sport de combat: l'arme ultime
Si l'on ne peut pas conclure que les sports de combat permettent de réduire l'agressivité chez les enfants, ils permettent à l'enfant d'avoir une représentation très aboutie de leur corps dans l'espace. " Ces sports permettent à l'enfant de solliciter tous ses muscles dans l'opposition avec son adversaire " ajoute Nicolas Renier, également professeur de luta livre et de MMA. " En même temps, les sports de combat sont intéressants car ils apprennent aux enfants à avoir moins peur de l'autre. Il ne faut pas avoir peur de développer des conduites agressive chez l'enfant. Être agressif dans la vie quotidienne c'est très bien. Mais dire que les sports de combats réduisent l'agressivité c'est faux. Au contraire, ils augmentent l'agressivité. Mais développer l'agressivité est une bonne chose dans la vie quotidienne "• éclaire l'universitaire Luc Collard.
Et pour ceux qui penseraient qu'aucune règle ne structure ces activités, c'est toute une pédagogie qui encadre et rythme les entraînements et les compétitions. Nicolas Rénier précise par exemple qu' "en cas de défaite, on fait vraiment en sorte que l'enfant ne soit pas vexé en le poussant vers l'avant. "
Les sports de combat seraient donc tout à fait adaptés aux enfants timides et repliés sur eux-mêmes dès l'âge de quatre ans. " C'est intéressant de mettre un enfant en état de stress afin qu'ils apprennent à gérer l'opposition", confie le coach.
Ainsi, la solution est véritablement la façon d'enseigner le combat aux enfants. L'enseignement des Katas, en mode coopératif, par exemple, est de ce fait très enrichissant. Et si les enseignements nippons ne vont pas toujours dans ce sens, les écoles de sport de combat en France, elles, développent relativement bien cet aspect. En revanche, " développer des sports de combat dans les banlieues difficiles où les enfants ont déjà ce rapport au corps n'est pas forcément très pertinent "• conclut l'auteur du livre " Sport et agressivité».
• "Sport et agressivité "• Luc Collard éditions DésIris Eds
Témoignage Théo, l3 ans, taekwondoïste
J'aime le fait que les combats soient violents mais sans que l'on se fasse mal car le but est d'atteindre avec un coup de pied des emplacements précis qui rapportent le plus de points. Le coup de pied sauté retourné tête est celui qui offre le plus de point. J'aime aussi l'importance du respect (il faut saluer son adversaire et lui serrer l
Histoire de l’écriture typographique : le XIXe siècle français
Un livre par Jacques André et Christian Laucou
Ce livre de 384 pages, abondamment illustré, est beau et agréable à lire, il succède aux trois volumes qui avaient été écrits par Yves Perrousseaux avant de décéder en 2011, ceux-ci couvraient la période allant de Gutenberg à la fin du XVIIIe siècle. Je me souviens l’avoir rencontré à des conférences données sur le « Princess Elizabeth », à côté du pont Mirabeau ; il était adhérent de notre association.
Les auteurs ont effectué un gros travail et doivent être salués pour ne pas avoir laissé cette œuvre sans suite. C’est assez récemment que j’ai lu ce livre paru en 2013.
L’ouvrage débute avec un chapitre consacré à la typographie anglaise. A la fin du XVIIIe siècle les grands caractères apparaissent dans les spécimens outre-Manche ainsi que les caractères gras, cela pour les affiches, il faut que l’on puisse lire de loin ; cela va se faire en France au début des années mille huit cents…
Très tourmenté (empires, royautés, républiques), le XIXe siècle a connu une importante révolution industrielle et aussi des besoins nouveaux, notamment la publicité sous différentes formes. Il a vu de nombreuses créations dans le domaine des caractères et des vignettes qui ont marqué cette période, parfois avec excès. Des spécimens sont édités par les fonderies et sont souvent des œuvres d’art, des nouveaux codes d’usage de la typographie apparaissent.
Ces années riches en inventions sont bien racontées au travers de la production proposée par la fonderie Gillé qui devient successivement celle de Balzac, puis de De Berny qui rejoindra celle des Peignot au début du XXe siècle. L’histoire des Didot, quarante-trois pages leur sont consacrées, l’Imprimerie nationale qui fut aussi royale et impériale, Louis Perrin et le renouveau des elzévirs, les fonderies nous offrent des textes et illustrations d’un grand intérêt, cela sans oublier les évolutions techniques…
Des pauses existent entre les chapitres, elles complètent les exposés sur la typographie : la gravure sur bois, les caractères gras et fantaisie, les lettres dessinées, les casses d’imprimerie et les manuels de typographie.
Cette histoire, plaisante et bien documentée, s’adresse aux professionnels mais aussi à un public aimant l’expression graphique pour ce qu’elle a représenté, représente encore pour l’éducation et le plaisir.
Livre (44,50 €) diffusé par les Ateliers Perrousseaux (www.perrousseaux.com).
La typo du XIXesiècle -Comme nous l'avions annoncé aprèsledécès d'Yves Perrousseaux,sa série d'ouvrages illustrés relative à l’«Histoire de l'écriture typographique»* connaît un prolongement.
Grâce à Jacques André,personnalité connue de la scène graphique francophone,allié à Christian Laucou, l'historique des caractères du XIXesiècle est sortide presse.Il s'agit d'un fort volume (près de quatre cents pages),élaboré dans le même style que ceux de leur prédécesseur (même si l'approche me paraît plus«universitaire»,renfermant moult détails).Lesquels supposent d'ardues et abondantes recherches (qui sont autant de découvertes pour lelecteur!),augmentées et enrobées d'une iconographie tout à fait remarquable.
Cette somme typographique d'importance renferme huit chapitres:
1. La typographie anglaise,de la fin du XVIIIesiècle au milieu du XIXe;2.Les fonderies de Gillé,Balzac, Laurent, Deberny;3· Les Didot;4·La typographie de l'Imprimerie royale,impériale,nationale;5·Le renouveau des elzévirs;6.De la main à la machine (évolution de la fonte de caractères et de la composition typographique);7· Fonderies françaises de 1840 à 1900;8.Prémices du XXesiècle.
De surcroît,l'idée de«pauses»,chère à Perrousseaux,a été reprise,formant près du tiers des pages.Elle sont consacrées à ces sujets:De la gravure sur bois aux vignettes polytypées - Variations sur la casse française et son rangement- Le gras et le livre - Les manuels typographiques-Les caractères de fantaisie-Les lettres dessinées.Un préambule signé par Didier Barrière (correcteur,responsable de la bibliothèque historique à l'Imprimerie Nationale, à Paris),une bibliographie et un index complètentlevolume.
On comprendra qu'il n'est pas possible de couvrir, dans la présente rubrique,un ensemble aussi vaste. Ainsi se limitera-t-on à faire ressortir quelques éléments relatifs aux manuels typographiques -«témoins précieux de l'avancée technologique de leur époque».
Le premier ouvrage analysé est le Traité de l'imprimerie (1798) de Bertrand-Quinquet. A noter que cet auteur regrette de ne pas utiliser«les forces de corps en points»(ses mesures étant données dans le système métrique).Dûà Bonaventure Auguste Vinçard,L'Art du typographe (1806) fait ressortir une particularité:l'auteur se définit par le néologisme « typographiste».
En 1817 paraissait un Manuel de l'imprimerie,sans nom d'auteur,mais édité par Farge.Deux seuls exemplaires sont répertoriés:un à l’Ecole Estienne et celui que Ladislas Mandel avait légué à la Bibliothèque de l'Arsenal.
Tiré à deux mille exemplaires et entièrement composé par Brun et ses deux fils,le Manuel pratique et abrégé de la typographie française (1825) a été publié chez Firmin Didot père et fils.Sa singularité:il ne comporte aucune division de mot en fin de ligne !
En passant outre d'autres éditions intéressantes,nous nous arrêtons enfin sur le Nouveau Manuel complet de typographie (1835). Pour une bonneraison:l'auteur s'appelle Antoine Frey.Il est Suisse, né à Zurich en 1789.Après un apprentissage à la Typographische Gesel/schaft,il avait rejoint Paris en 1806. Compositeur,puis prote et correcteur,il avait publié,en 1831,un pamphlet politique intitulé Les ultra-libéraux,qu'il avait signé en tant qu'« un des vétérans des ouvriers de Paris».Le manuel mentionné (important!) est paru sous la forme de deuxvolumes àlenseigne de la célèbre Encyclopédie Roret.Antoine Frey fait partie de l'imposant groupe de typographes alémaniques qui ont pratiqué,voire enseigné,leur art dans la Ville Lumière**.
**Voir,dans le No 1/2012 des TM-RSI,l'articlesigné parHansRudolf Bosshard, intitulé <<Walter Hachler, der ersteSchweizer Typograf in Paris>>(aprèslaSecondeGuerre mondiale).L'auteurarecensé, entre1945 et 1980,une cinquantainede noms. Des personnalitésquiont influencéle style typographiquedans la capitale française etau-delà(dont Peter Knapp, Adrian Frutiger,Jean Widmer,Albert Hollenstein,Ernst et Ursula Hiestand, André Gürtler, Bruno Pfaffli,Hans-Rudolf Lutz,voireHansJürg Hunziker ... ).
Etape janvier/février 2014Rédigé le Samedi 1 février 2014
Etape janvier/février 2014
A la suite des premiers volumes sur l'histoire de la typographie écrits par Yves Perrousseaux, Jacques André et Christian Laucou prennent le relais et rédigent à quatre mains ce nouvel ouvrage dédié au XIXe siècle. Le livre est divisé en huit chapitres, consacrés tant aux évolutions techniques qu'aux différentes fonderies ou aux familles typographiques en plein essor. Des "pauses" entre les chapitres rythment l'ouvrage et permettent un focus sur des aspects particuliers, comme le rangement de la casse ou les manuels typographiques.
L'érudition des deux auteurs et la qualité des documents présentés font de ce livre un ouvrage complet, qui permettra aux passionnés de mieux comprendre les évolutions majeures de l'époque
Le Matricule des angesRédigé le Mardi 1 juillet 2014
Le Matricule des anges
A l'heureoùle graphiste chinois Xu Bing publie « Une histoire sans mots », un roman exclusivement composé d'icônettes (Grasset, 2013), la parution du derniervolumede lasérieconsacrée à l'Histoire de l'Ecrituretypographique
intervient à point pour interroger un vecteur d’expression multiséculaire qui semblesubirune mutation profonde depuis soninscription dans l'univers informatique : le caractère typographique.
Présenté par Didier Barrière, qui a assisté récemment àladésintégration de l'Imprimerie nationale, letravailtrès largement illustré de Jacques André, linguiste spécialiste de la typographie numérique,etde Christian Laucou, Editeur et typographe à l’enseignede Fornax,vient nous mettre sous lesyeux cequi,aprèslaRévolution française estvenu enrichirl'espace public et privé en matière d'images mécaniques, depuis la carte de visite jusqu’à l'encyclopédieenpassant par les brimborions, les formulaires et lesouvragescourants,et jusqu'auxpages de la presse quotidienne quise composed'un nombre designescolossal (au XIX• siècle unexemplairedu Figaro ouverttient à peu près la place d'une petite toile de tente).
Au-delà des techniques nouvelles que Jacques AndréetChristian Laucou détaillentavecbeaucoup de soin, les pages decet albumoffrentunvoyageinéditàtravers lesesthétiquesdulivreet de la presseau coursdusièclequi, plus que tout autre, imprima« àtour de bras ».
Dans quelcadreprend place votre histoire de l’écriture typographiqueauXIX• siècle ?
Jacques André :Ilya une dizaine d'années, un imprimeur,YvesPerrousseaux, frappé par l'absence de livres récents sur l'histoire de la typographie, s'est lancé dans la rédaction d'un tel ouvrage. Il voulait àlafois être pédagogue, s'adresser aux chercheurset aux amateurs,offrir un grand nombre d'images et de précisions techniques. Son travail a été pluslongqu'il ne l'imaginait,etil est décédé en laissant trois ouvrages publiés quicouvraientla période allant de Gutenberg à la fin du XVIII•siècle.L'éditeur nousaalors demandé de compléter cettesériepar ce tome sur leXIX• siècle.Nousavonsessayé de le rédiger dans le même esprit,en étant toutefois un peu plus technique.
Christian Laucou : Oui. L'essentiel decettepartie technique m'est dûalorsque l'essentiel de la partie historique est due à Jacques André,quoiquenotrecollaboration ait étéfondéesurl'échange des informationssurtous lessujets traités. Ilest ànoter quecette séried'ouvrages dont nous proposons le dernier volume,et nonl'ultime,n’est pas une nouvelle resucée d'histoire del'imprimeriemais une histoire de l'écriture typographique, de la lettre imprimée, del'évolutionde sa forme et de celle desatechnologie.
Elle s'insère donc plus dans l'histoire del'écritureque dans celle des techniques, bien qu'iciles sujets soient étroitement liés.
Quels sont les enjeux, auXIX• siècle,dutypographe ?
Jacques André:Le XIX'siècleestlesiècledelarévolution industrielle. Celle-ci n'a pas épargné la typographie, du moins dans sonaspectfabrication:tout ce siècle est marqué par une recherche surlafaçonde réduire les coûts de production des types et l'onsaitque Нa aboutira par les MonotypesetLinotypes. Mais il fallait aussi, etlàon parle surtout de l’aspect graphique,satisfairele marché.D'une part enrespectantla tradition (ce seront les caractères de Gillé et des Didot, ceux de l'Imprimerie royale, etc.) et, d'autre part,en copiantle modernisme venu d'Angleterre notamment (caractères gras, Egyptiennes, etc.) et,par réactionàces excès, en retournant en force aux elzéviers (ouvrages de petit format, ndlr). Le marché c'estaussicelui des éditions savantes nécessitant des fontes capables de couvrir pratiquement toutes les langues du monde y compriscellesmortes comme les hiéroglyphes égyptiens.
Enfin, leXIX•siècleverra aussiapparaîtrelesprémices dela typographie des premières années du XXe siècle avec les caractères d'Eugène Grasset, de Peignot, etc. Le XIX•siècle typographique est donc fait de contrastes, de sueur et de créativité.
Christian Laucou: Sipar typographe onentend,comme Fournier le Jeune au XVIII• siècle, celui qui crée le caractère (qui le dessine et quile grave), alorsle typographe est celui qui impose l'aspectgraphiquede son époque, auXIX•sièclecomme àtouteautre époquesauf, peut-être, à la nôtreoùtoutestbrouillé parlaprofusion.Sipartypographe onentendcelui qui utilise la lettretypographiquepour produire de l'imprimé,alorsle typographe duXIX•siècle est un homme qui doit s'adapter rapidement auxavancéestechnologiques incessantes deson siècle.Entreledébut et la fin dece siècle,il passe d'une typographie totalement manuelle, héritée dessièclesprécédents, à une typographieentièrementmécanisée.
Comment envisagez-vous la période àvenir ?
Christian Laucou:Pouranticiperquelque peu,leXIX•sièclesera celui deladématérialisation de la typographieetleXXI• siècle, celuidesadéprofessionnalisation.Ne me demandez pascequeseraleXXII' siècle(rires).
Cet ouvrage vient compléter les trois tomes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux (1940-2011).
Dans le même esprit, Histoire de l’écriture typographique Le XIXe siècle français raconte l’histoire des « caractères d’imprimerie », de leurs usages et de leur implication cachée dans la culture occidentale. Pour montrer la richesse de cette période, les auteurs ont choisi d’en raconter les aventures successives : les Anglais avec l’invention des caractères gras, des égyptiennes et des sanssérifs ; la fonderie Gillé, qui devient celle de Balzac puis de De Berny et qui rejoindra, au début du XXe siècle, celle des Peignot ; la saga des Didot, de la rigueur de Firmin à l’extravagance de Jules ; l’Imprimerie royale, puis impériale et nationale, ses caractères orientaux et ceux de labeur, qui perdureront tant qu’il y aura du plomb ; Louis Perrin, qui réinvente les elzévirs ; les grandes fonderies françaises ; et, enfin, les évolutions techniques du XIXe siècle. Et comme dans les précédents tomes, des « pauses » élargissent le chant purement typographique avec : la gravure sur bois, les casses d’imprimerie, les caractères gras, les manuels de typographique, les caractères de fantaisie et les lettres dessinées.
Cet ouvrage volumineux (presque 400 pages) est à nouveau une somme d’érudition d’une extrême richesse. Il couvre non seulement ce qu’il y a de plus connu & de plus important dans la typographie française au XIXe comme les caractères des Didot (qui occupent une place centrale dans le livre) mais aussi les aspects parfois un peu sous-estimés: par exemple, l’influence de la typographie anglaise sur les créateurs de caractères français d’alors, l’importance du renouveau des Elzévirs ou l’invention des caractères de fantaisie. Pour le lecteur, l’intérêt principal de ce volume réside sans doute ici: la peinture d’un XIXe siècle extrêmement divers et tout entier tourné vers la recherche en typographie, un XIXe siècle traversé d’une tension fondamentale entre la recherche de la perfection formelle et la diversification dans l’excès. Cette tension transparaît justement dans les didones, caractères nés d’une quête: la rationalisation toujours plus poussées de la forme, caractères excessifs aussi: toujours plus grands; toujours plus contrastés; toujours plus gras; toujours plus ornés. Plus de 450 illustrations extrêmement bien choisies et pertinentes (même si l’impression moderne ne rend pas bien compte de l’aspect réel des didones originaux), pour certaines d’une beauté saisissante, d’une créativité intense ou d’une modernité surprenante permettent d’appréhender la richesse complexe de ce XIXe siècle. Ces illustrations (pour beaucoup peu ou mal connues) seront sans doute des sources d’inspiration pour les typographes contemporains. À titre personnel, j’attire l’attention sur certains aspects du travail de Jules Didot qui m’étaient largement inconnus: son étonnant livre spécimen qui mériterait d’être intégralement réédité (pages 124-126); les formes inattendues de ses caractères (pages 131-132) & surtout la magnifique frise faite de points d’interrogation et d’exclamation (page 135)!
L’ouvrage se montre tout aussi excellent quand il dépasse le cadre strict qu’il s’est lui-même assigné (le dessin de caractères en plomb). Les chapitres sur le développement de l’Imprimerie qui deviendra Nationale ainsi que sur la généalogie des fonderies françaises (qui aboutiront in fine à la création de Deberny & Peignot au XXe siècle) permettent de comprendre en profondeur qu’une caractéristique majeure de la typographie est d’être une industrie fondée sur un art. En tant qu’art, son échelle temporelle est multiséculaire: la typographie repose sur une somme de savoirs & de savoir-faire accumulés et transmis par l’expérience humaine. En tant qu’industrie, son échelle temporelle est plus courte: elle dépend des progrès techniques et des vicissitudes de l’économie. Les moments les plus féconds de l’histoire de la typographie sont donc ceux où le capital humain s’est combiné au capital technique & économique. Les nombreuses pauses entre les chapitres permettent aussi d’aborder des sujets a priori écartés d’emblées par les auteurs: notamment tous les aspects liés à la composition & à l’usage des lettres (les vignettes gravées sur bois, les lettres décorées, mais aussi les manuels typographiques) qui donnent une image différente de ce siècle et peuvent à nouveau être des sources d’inspiration fécondes.
Le plus grand mérite de cet ouvrage est peut-être de s’être appuyé autant que possible sur des sources originales et d’avoir fait ainsi véritablement œuvre d’historien. Il reste aux historiens de métier, les universitaires (par exemple les historiens du culturel: Jean-François Sirinelli, Pascal Ory, Laurence Bertrand-Dorléac, ou plus probablement leurs élèves) à s’appuyer sur ces travaux remarquables pour donner une ampleur encore plus grande à l’histoire de la typographie en la resituant en tant que phénomène social & en la liant mieux encore à l’historiographie moderne et contemporaine.
L'archéologie industrielle en FranceRédigé le Lundi 16 décembre 2013
L'archéologie industrielle en France
L'histoire de la typographie est un domaine assez austère et sans doute limité dans son audience populaire. Une encyclopédie débutant à Gutenberg avait commencé à être publiée voici quelques années, mais elle s'arrêta à la fin du XVIIe siècle par suite du décès de son auteur. Le 4e volume qui vient de sortir, consacré au XIXe siècle français, se veut la continuation de cette œuvre considérable. Il s'agit plus d'une étude de l'écriture typographique que des aspects plus graphiques comme la mise en page par exemple, selon le choix fait par les auteurs. Plus précisément, même, ceux-ci s'intéressent particulièrement aux Didot et à l'Imprimerie nationale. L'intérêt particulier pour nous vient de ce que le X!Xe siècle connaît un accroissement considérable des imprimés, des bulletins administratifs aux journaux, des romans aux ouvrages d'art, des affiches aux vignettes et que tout ceci, tiré à un nombre accru d'exemplaires influe, on s'en douterait, sur les techniques de fabrication de caractères et génère une profusion de nouveautés typographiques. L'ère devient, en ce domaine aussi, véritablement industrielle et il est traité dans deux chapitres consacrés l'un à l'évolution des fontes de caractères et de la composition typo-graphique,« de la main à la machine », l'autre aux fonderies françaises de 1840 à 1900. Le premier de ces chapitres techniques est particulièrement instructif, expliquant le passage de la fabrication des caractères selon la méthode Gutenberg à l'invention des machines à composer et autres linotypes. La lettre surement, mais aussi les bois et bientôt la galvanotypie. Le chapitre suivant nous entraîne vers les entreprises de production de caractères, bien entendu majoritairement parisiennes et situées dans l'environnement immédiat du quartier latin, qui se concentreront progressivement pour ne donner que deux grosses entreprises industrielles à la fin du X!Xe siècle ... Les six chapitres de ce gros ouvrage sont entrecoupés de variations sur un thème, « pauses " traitant " perpendiculairement >> de sujets plus précis. L'ensemble est enfin très abondamment illustré, permettant au lecteur de prendre la mesure de ces caractères, d'en apprécier la multiplicité, la richesse et pourquoi pas de chercher à s'en inspirer. En gardant à l'esprit que la première vertu d'un caractère est sa lisibilité ...
Coach depuis plus de 20 ans, Renaud Roussel s'est spécialisé dans le traitement du surpoids. Un traitement qu'il met au service de quelques célébrités et qu'il propose ici au plus grand nombre par ce livre s'appuyant sur des données scientifiques. Il propose des lignes de conduite inédites qui ont fait leur preuve. Un livre pratique et documenté qui doit donner( les moyens de garder définitivement le contrôle de son poids.
J'ai récemment découvert le livre Bouger en accouchant, un livre au contenu inédit visant la prise de conscience active et autonome par les futures mères du fonctionnement de leur corps (ce livre peut également s'adresser à des professionnels de santé). On y trouve des schémas extrêmement détaillés du bassin et de ses (très) multiples rotations, mais aussi des moyens pratiques pour le visualiser, en repérer les limites, les mouvements, à expérimenter sur son propre corps, donc en totale autonomie. Le détail des nombreuses positions possibles pour l'accouchement, avec leurs avantages et inconvénients pour la descente et la sortie du bébé, les sensations vécues par la mère constituent une vraie mine d'or que j'aurais aimé pouvoir consulter dès ma première grossesse. Bien sûr, cela ne peut remplacer la chaleur, le soutien et l'exhaustivité d'une préparation a la naissance au contact d'un professionnel mais ça n'en reste pas moins un outil sans équivalent pour permettre aux femmes (enceintes, mais pas seulement !) de partir à la reconquête d'un corps encore trop souvent méconnu.
Ce manuel pratique de santé constitue une référence. Après avoir défini l'herboristerie, l'auteur rappelle les notions importantes de botanique utiles à la récolte et à la conservation des plantes. Ces dernières sont enfin classées selon l'organe (estomac, intestin ... ), l'effet ressenti (fatigue... ) le système affecté (nerveux…). Suit un recueil conséquent de recettes traditionnelles suivi d'une « cosmétique naturelle » ! (comment se fabriquer ses produits à bas coût?). De nombreux tableaux et synthèses (oligo-éléments, vitamines, teintures, fleurs de Bach, etc.) complètent cet excellent ouvrage.
Sous la direction de Sébastien Ravel et Vincent Martin
Éditions DésIris-Adverbum 2014, 34,50 €
Pour l'éducateur à la recherche d'un ouvrage rassemblant les informations les plus utiles sur le développement de l'enfant au regard des pratiques physiques et sportives, ce livre, riche des contributions de nombreux experts et coordonné par Sébastien Ratel et Vincent Martin, répond à ce besoin. Les trente-neuf collaborateurs réunis pour cet ouvrage collectif, sont tous d'éminents spécialistes des différentes thématiques abordées dans ce recueil qui ne néglige aucun des aspects liés au développement de l'enfant de la naissance à l'âge adulte. Dans une première partie consacrée aux divers aspects du développement osseux, biologique, musculaire et pulmonaire, ainsi qu'à tous les systèmes de régulation, les auteurs livrent une très longue réflexion aux aspects de la performance. Cette performance peut ainsi être analysée du seul fait de la croissance, mais aussi à partir des ressources propres qu'il est possible d'évaluer avec des indicateurs bien identifiés, reconnus scientifiquement et pouvant être utilisés à l'issue d'entraînements adaptés. Les effets pervers de l'activité physique par inadaptations sont ensuite abordés, sans oublier les aspects de l'activité physique propres à des publics en situation de handicap. Cet ouvrage permet donc, à partir de connaissances scientifiques précises, de construire un cadre pertinent pour l'activité physique des enfants quels que soient les objectifs poursuivis. Les enseignants d'éducation physique et sportive, les étudiants en STAPS, les entraîneurs, les éducateurs et tous ceux qui interviennent auprès d'enfants ou d'adolescents y trouveront de quoi développer les connaissances scientifiques. techniques et pratiques leur permettant une meilleure prise en charge des enfants sains, sportifs ou malades, dans tous les domaines de l'activité physique et sportive. Un ouvrage complet et bien documenté, qui doit servir de référence à tout professionnel de l'activité physique.
L'entonnoir !
Apprendre à marcher/courir ou porter des orthèses...
(Extrait sur le site de l'auteur)
"..Samedi matin, il est 9h et je cours m’acheter une nouvelle paire de running dans un magasin qui propose d’analyser gratuitement ma foulée, et ainsi mieux choisir mes futures chaussures, vidéos à l’appui ! Je ne vous l’ai pas dit, mais je fais partie de la catégorie « pronateur », vous savez ceux qui ont les chevilles qui s’effondrent vers l’intérieur et qui ont cette tendance à courir les pieds ouverts. C’est comme ça, merci les parents.
La preuve par l'expérience
Me voilà donc sur un tapis de course sous l’œil d’une caméra qui filme ma foulée de dos, et plus précisément mes pieds. A peine suis-je descendu du tapis que je peux regarder ma prise d’appui au ralenti et observer avec consternation qu’aucun miracle ne s’est produit depuis la dernière fois, je suis toujours pronateur… mais je m’en doutais un peu, vu l’usure de mes chaussures. Alors on me fait essayer un premier modèle que je teste immédiatement sur le tapis tout en étant de nouveau filmé ! Magnifique, mon pied ne s’effondre plus, ou nettement moins. C’est bon je les achète, comment refuser après une telle démonstration. Merci Descartes, une cause un effet ! J’ai besoin de cette chaussure, mon corps la réclame, la chaussure fait tout ! Mieux qu’un grigri. Mais, ce qu’il y a d’étonnant c’est que l’on me propose toujours une paire identique pour le pied droit et le pied gauche alors que ce phénomène est plus important d’un côté que de l’autre… et que cette différence transparait même avec les nouvelles chaussures, étrange non ?! Mais je ne suis pas expert, je préfère me laisser guider d’autant que le pied, moi, je n’y comprends pas grand chose. Nous sommes en 2014 alors on sait tout sur tout, surtout en matière de chaussure.
Je quitte le magasin sachant que dans trois mois je reviendrai car cette pronation a tendance à déformer assez rapidement mes chaussures. La première fois que je m’en suis rendu compte, c’est grâce à un ami qui souhaitait essayer le modèle de running que je portais. J’ai cru qu’il allait défaillir tellement il écarquillait les yeux regardant alternativement mes chaussures et mes pieds, il faut dire qu’il est « universel », et finit par conclure : « Mais, elles sont complètement cuites tes chaussures ! J’irai les tester dans un magasin… ». Pourtant, cela ne faisait que trois mois que je les avais, de vrais pantoufles…
Le pied une question de dextérité
Si vous comparez votre pied avec celui de votre voisin, il sera probablement différent, différent dans sa forme (longueur, largeur, creux, aplati…). Et pourtant, dans la majorité des cas, en dehors de toutes pathologies, traumatismes, dégénérescences musculaires ou nerveuses, il est composé des mêmes éléments osseux que le vôtre. Au-delà de la forme, votre voisin l’emploie probablement différemment de vous. Employer différemment son pied ? Quelle question ? Et pourtant il semble que ce soit là un point essentiel.
....Doit-on pallier de mauvais automatismes dus à une absence de connaissance du fonctionnement du corps et d’apprentissage ?"
(La suite dans Ultrmag #8)
Que vous apprendra cet article ?
•Pronateur, supinateur, en dehors de toutes pathologies est un défaut technique, un défaut d’apprentissage.
•La marche, la course sont des gestes techniques qui s’apprennent.
•La biomécanique est accessible et ne devrait pas être le domaine réservé de quelques uns.
•Comprendre le fonctionnement de son corps permet d’avoir un regard/une réflexion critique sur ce que l’on vous dit, vend,…
Un légume et une salade à remettre au goût du jour
(Extrait)
L'APEF a demandé au Département Produits et Marchés du Ctifl, dans le cadre de la commission liste des études, de réactualiser l'étude endive pour trouver des leviers de relance de cette consommation. Le terrain d'enquête a été cofinancé par France AgriMer.
(note de l'éditeur : Pendant la phase qualitative de cette étude, deux groupes de consommateurs se sont rassemblés. Il devaient, entre autre :) [...] préparer et cuisiner l'endive, en utilisant une recette de leur choix ou une de celles proposées lors de la reunion velouté d'endive, crumble d'endive, ou une recette issue du livre distribué lors de la phase offline ("Endives, je vous aime...", Béatrice Vigot-Lagandré éd. Le Sureau).
Corriger le pied sans semelle
Pied pronateur, supinateur & prévention des entorses
LIVRE - BIOMÉCANIQUE | FONCTIONNEMENT DU PIED
Frédéric BRIGAUD expose une nouvelle conception du fonctionnement du pied. Pronateur ou supinateur, il peut être corrigé en pied fonctionnel assurant une jonction efficace avec le sol.
Le minimalisme fait débat. Frédéric Brigaud (Auteur de La course à pied, posture, biomécenique, performance, Éditions DésIris), consultant en biomécanique et ostéopathe auprès des sportifs de haut niveau préfère parler d’appui avant-pied. Il nous explique pourquoi il faut s’y mettre.
- Courir en appui avant-pied, c'est respecter son corps
Un test simple : pieds nu, sautez en vous réceptionnant sur vos talons. Maintenant que vous avez mal, faites la même chose mais en amortissant l’impact avec l’avant du pied. Vous comprendrez illico. Frédéric Brigaud le soutient : « si on vous retire vos chaussures et que vous devez courir sur un terrain dur, vous courrez spontanément en prenant appui sur l’avant pied. C’est un souci de protection : l’homme ne supporte pas la douleur. Au niveau des pieds, il y a beaucoup de capteurs sensoriels : au gré des mutations, la sélection naturelle s’est portée sur les zones d’appui prioritaires. » Et au fil du temps, l’amorti des chaussures classiques a endormi nos perceptions, laissant au seul pied tout le sale boulot. «Alors qu’avec une prise d’appui avant-pied, qui est une interface neutralisant les dévers du terrain, le mollet et la cheville vont pouvoir entrer en action, enclencher les ischio-jambiers à chaque pas afin de retenir le tibia qui, ainsi, ne partira pas en avant. C’est nous qui gérons cette force de réaction au sol. On va vers une course responsable. On court avec conscience. »
- Assurer la transition appui talon/appui avant-pied
« Comme je le dis régulièrement, si vous débutiez la course à pied, commenceriez-vous par un marathon ? Non. Curieusement, la course à pied est le seul sport où l’on enseigne pas de geste technique. Or courir est un geste technique. La course à pied avec une prise d’appui avant-pied doit être considérée comme une nouvelle discipline sportive, nécessitant un temps d’adaptation. Changer d’appuis au sol modifie la gestion de la force de réaction au sol, car d’autres muscles entrent en action et les contraintes se répartissent différemment. On ne peut pas passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied du jour au lendemain. Il faut compter trois ans minimum pour les adultes. Certains penseront le faire en moins de temps mais sans forcément percevoir que l’ensemble de leur corps s’adapte, pas seulement les mollets et les pieds, qui risquent de souffrir au début. Votre passé sportif, les autres activités physiques et sportives que vous pratiquez façonnent votre corps (répartition des masses musculaires, puissance, force, densité osseuse,…), interviennent également dans le processus d’acquisition. D’où l’intérêt de s’y mettre très tôt et d’encourager nos enfants dans cette voie. C’est un véritable enjeu de santé publique, ça dépasse l’univers de la course à pied. C’est un choix technique et tactique pour la performance et la prévention des blessures, notamment tendinites et problèmes de dos. L’impact au sol étant diminué, la marge de manœuvre de votre corps est plus important. » Attention à ne pas prendre pour argent comptant les fabricants de chaussures minimalistes qui vous vendent du miracle. D’ailleurs, très peu de marques proposent des produits réellement adaptés. La chaussure va vous accompagner dans ce processus, mais c’est bien vous qui allez modifier vos appuis.
- Maîtriser un nouveau geste technique
« C’est la partie de la tête des métatarsiens avec une partie de l’arche externe qui va entrer en premier en contact avec le sol ; avec ensuite un déroulé vers l’arrière jusqu’à ce que le talon effleure le sol. Ce geste doit s’accompagner d’un balancement actif des bras afin de participer à la propulsion et la stabilité de l'architecture de vos jambes ».
L’astuce pour savoir si on maîtrise la technique ? Avoir l’impression de courir sur des œufs, se sentir léger…
- Votre corps tout entier va changer
Les mollets vont se renforcer, se fuseler, les cuisses se galber. Et écoutez ça mesdames : vos fesses vont remonter. « La gestuelle se trouvant modifiée, c’est toute l’esthétique du corps qui va changer. » Mieux protégé, il est tout simplement plus souple, plus beau… C’est peut-être ça, le miracle du minimalisme.
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
Voilà un bouquin sympa qui a l'énorme avantage d'être disponible en papier. Ou, tout de suite, en PDF (...et donc lisible sur un Mac ou un iPad).
Que les choses soient claires, je ne suis pas un fan des typos de Roger Excoffon pour la bonne raison que je ne les connaissais pas en détail, pas réellement séduit par leur graphie, leur architecture. Mais le gros apport d'un tel bouquin est de faire tomber tous les a priori...
C'est en discutant avec Brice You qui est un fanatique intégral de ce typographe que j'ai commencé à jeter un oeil sur ces typos. C'est Brice à nouveau qui m'avait signalé le premier livre en PDF de David Rault, Guide pratique de choix typographique (voir cette chronique sur urbanbike) qui m'a permis de mieux cerner le personnage parmi tant d'autres créateurs.
Aujourd'hui, je ne suis pas encore passé à l'acte (utiliser du Excoffon dans mes propres missions) mais, à tout le moins, je le découvre plus encore et la sortie de ce livre, Roger Excoffon, Le gentleman de la typographie, vient agréablement compléter le peu que je savais sur ce personnage.
Ce bouquin a une singularité, celle de faire parler pas mal de personnes qui l'ont connu dont Yves Perrousseaux (qui vient juste de le rejoindre pour, je leur souhaite, continuer leurs longues discussions), Robert Massin et bien d'autres.
D'ailleurs, Jean-François Porchez écrit exactement, je le confesse, ma perception d'il y a encore quelques mois...!
À mes débuts, alors étudiant, durant la fin des années 1980, les Mistral, Banco et Choc étaient dans le panier des alphabets ringards qu'il ne fallait pas employer pour autre chose que de s'amuser à reproduire la vitrine provinciale d'une boucherie, d'un boulanger ou d'un coiffeur. C'était en tout cas le message des graphistes en vue de l'époque, des professeurs de graphisme, des journalistes, etc. Pour reprendre un discours léger, mais bien rodé dans le milieu des agences et des studios de l'époque : les alphabets d'Excoffon n'étaient pas modernes.
C'est tout l'intérêt du livre de David Rault, remettre dans son jus, son époque le travail de cet autodidacte, le restituer et nous le faire découvrir...
Bref, je ne vais pas en dire plus.
Si vous êtes graphiste, ce second opus de David Rault doit impérativement rejoindre son Guide pratique de choix typographique -- que vous avez, rassurez-moi, à portée de clavier ou de main...!
Seul petit point auquel on s'habitue très vite, le livre est en anglais et français et il vous faudra parfois sauter une page pour poursuivre votre lecture...
Revue Prescrire Mai 2011 n°331 : Bouger en accouchant
Ecrit par une kInésithérapeute et une psychomotricienne, cet
ouvrage d'anatomle en rapport avec le mouvement" montre comment le
bassin de la femme bouge et se transforme, notamment lors de
l'accouchement, en fonction des positions et des mouvements
(mouvements du rachis et des membres Inférieurs en particulier)
(1)
Les premiers chapitres font cheminer le lecteur pas à pas dans
la compréhension de l'anatomie du bassin, statique et en mouvement
Les nombreux dessins anatomiques du bassin sont souvent replaces
par "transparence" sur le dessin du corps de la femme, ce qui
permet d'intégrer d une façon concrète les notions exposées Dans
les chapitres suivants, les auteures intègrent la descente du fœtus
dans le bassin, puis l'analyse des diverses positions
d'accouchement. Enfin, les différents mouvements que la femme peut
effectuer pendant le travail et l'accouchement sont envisagés, avec
la description de leurs conséquences sur le bassin. Des
propositions concrètes de postures sont présentées, sans néanmoins
être dogmatiques.
Tout au long de cet ouvrage, les illustrations, principalement
des dessins réalises par l'une des deux auteures, sont claires et
précises. Des propositions pratiques afin de repérer les éléments d
anatomie sur soi-même, les imaginer ou expérimenter l'effet de
positions sur la configuration du bassin, sont ajoutées a maintes
reprises. Un Index des mots utilisés renvoyant a leur définition
est placé en fin d'ouvrage, suivi d'une page de bibliographie.
Cet ouvrage précis et facile à lire peut être utile aux
professionnels de la naissance. Ils peuvent aussi mieux comprendre
et expliquer l'anatomie en rapport avec les mouvements du bassin,
dont les notions sont difficiles a bien percevoir Les futurs
parents peuvent aussi y trouver des conseils et des Informations
pour mieux connaître le corps de la femme et mieux se préparer à
l'accouchement.
Question Parents
Cet ouvrage aborde toutes les aspects, physiologiques et pratiques du chant prénatal. Il en explique le pourquoi et le comment, à chaque étape de la grossesse. Les ateliers de chant prénatal proposent des exercices originaux basés sur la voix et la respiration qui permettent aux femmes enceintes de s'approprier pleinement de leur grossesse et cet événement majeur et unique qu'est l'accouchement.
Graphos (blog)
Les éditions Atelier Perrousseaux, qui nous ont déjà gratifiés de deux superbes volumes d’une Histoire Typographique qui est devenu un ouvrage de référence incontournable sur le sujet, viennent de faire paraître un nouvel ouvrage sur un sujet fort peu traité par les historiens de la typographie, j’ai nommé la « lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », plus connue sous le nom de « lettre de civilité ». À la frontière de la typographie et de la calligraphie, ces lettres sont calquées sur une des cursives de l’époque et servaient à imprimer notamment des manuels éducatifs. On les composait dans ce caractère bien particulier en se disant qu’il était plus facilement lisible à l’âge où l’on apprend à lire et à écrire justement cette cursive scolaire. En dehors de l’ardu problème typographique qui consiste à rendre par des rectangles de plomb toutes les subtilités d’une cursive avec ligatures, trait continu et caetera, ces lettres sont très esthétiques et loin, dans leurs formes, des caractères romains et italiques auxquels une typographie plus classique nous a habitués et plus proches d'une cursive gothique que nous étudierons bientôt chez Graphos.
Découvrez donc dans cet ouvrage les liens qui ont perduré tardivement entre typographie et calligraphie, les influences réciproques (si, si) entre ces deux modes de production du texte écrit, cela vous donnera bien des idées et des modèles desquels vous inspirer pour calligraphier ce caractère un peu oublié du corpus calligraphique habituel. Les nombreuses illustrations sont accompagnées d’un texte remarquable de Rémi Jimenes qui met parfaitement en valeur à la fois la naissance, l'évolution et l’utilisation typographique de ce caractère mais aussi les influences de et sur la calligraphie de cette cursive, bien loin des modes d'inspirations qu’y puiseront plus tard Hermann Zapf ou Alan Blackman.
Bref, pour une fois un ouvrage qui met en lumière les nombreuses interrelations entre typographie et calligraphie et une bien belle source d’inspiration pour nous autres scribes.
>[Sylvie Litté]
La sortie du beau livre de Rémi Jimenes sur les caractères de civilité était attendue avec impatience par de nombreux bibliophiles. Il vient heureusement compléter la série d’ouvrages d’Yves Perrousseaux sur l’histoire de la typographie.
La tâche était ambitieuse, aucun ouvrage en langue française de cette ampleur n’avait encore couvert le sujet, un comble pour un art typiquement français !
Sa lecture est un vrai plaisir ; on y apprend des tas de choses sur les « lettres françaises d’art de main », des origines à ses développements successifs (je dirais même ses mutations) jusqu’au XIXe siècle. On savait le style de ces caractères dérivé des écritures de chancellerie. Une nostalgie de copiste, pourriez-vous penser, que nenni ! Il s’agissait, au contraire, d’une volonté délibérée des humanistes de la Renaissance de « faire moderne » et d’affirmer la grâce et le caractère (c’est le cas de le dire !) des lettres françaises sur les italiennes.
Si Geoffroy Tory, le précurseur, défend la langue française, qui n’a rien à envier en beauté à la latine, c’est pourtant aux caractères romains qu’il s’attache à fixer les justes proportions. Il avait bien envisagé de traiter en parallèle des lettres françaises: « Si j’eusse pu trouver mention par écrit de nos susdites lettres de forme et bâtardes … je les eusse mis en ordre selon leur due proportion ». Et oui, seulement, il ne risquait pas d’en trouver en 1529, le bougre, puisque c’est Robert Granjon, en 1557, qui, le premier, publia un ouvrage en cursive gothique !
A l’origine de toute typographie il y a une écriture manuscrite que le graveur prend pour modèle, le style italique de Griffo des éditions aldines cherchait aussi à se rapprocher de l’art inimitable de la main. Mais les caractères de civilité se rapprochent plus fidèlement encore de la souplesse des lettres cursives ; à l’origine, ce sont des variantes de la gothique bâtarde (ce qui est plutôt paradoxale car l’écriture gothique n’était plus à la mode depuis quelques décennies, au point que Pétrarque écrivait déjà qu’elle avait été inventée pour autre chose que pour être lue !). Ensuite, il faut un modèle, les Maitres d’écriture royaux sont de bons candidats ; Pierre Habert, calligraphe et valet de chambre du Roi, a pu inspirer Granjon, tandis que Pierre Hamon, calligraphe réputé, a inspiré Philippe Danfrie.
Il faut avoir l’œil exercé pour distinguer tel type à tel autre, mais comme les autres ouvrages de la série, celui-ci est très pédagogique et il vous donne l’inventaire des différents types, comme ceux de Granjon, par exemple : les capitales, les bas de casse, les ligatures, les finales. Voilà l’art de main décodé !
Cette nouvelle typographie sera contrefaite malgré le privilège dont bénéficie Granjon pour 10 ans, et se diffusera rapidement, en France mais aussi à l’étranger, notamment dans les pays du Nord. Pourtant, le caractère de civilité ne parviendra jamais à supplanter les lettres romaines. Il est d’un usage plus difficile pour l’imprimeur, et le crénage des types les rend fragiles à la presse.
Ce que le livre de Rémi Jimenes montre bien c’est la fortune en dent de scie de cette typographie. A la mode de 1560 à 1620, elle disparait presque complètement au XVIIe siècle, pour revenir en force au début du XVIIIe siècle. Seule exception confirmant la règle, le météore Pierre Moreau, qui invente une nouvelle typographie tirée des arts de la main, selon une démarche proche de celle de Robert Granjon. Mais il appartient à la corporation des Maitres-écrivains et non à celle des imprimeurs et son expérience sera vite brisée par ces derniers.
Le gothique cursif s’offre donc un come back tonitruant dans les années 1730 grâce à Jean Baptiste de la Salle, le fondateur des Ecoles Chrétiennes, qui publie en 1703 Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne. Cette fois le pli est pris, il deviendra difficile ensuite de publier un livre de civilité qui ne soit pas composé avec ces caractères, sauf bien plus tard, lorsque les éditeurs ne verront plus de motifs à suivre un style que plus personne n’utilise et ne lit facilement. C’est l’âge d’or de la civilité, plus de 200 ouvrages ont été comptabilisés entre 1703 et 1863 !
Les lettres sages et bien alignées de Granjon et de ses suiveurs étaient principalement réservées aux textes officiels, aux ordonnances, privilèges et autres épitres dédicatoires, mais le Gothic Revival de la période suivante touchera surtout les éditions populaires et la production de colportage : mauvais papier, souvent manipulés par les enfants, reliures modestes (si on excepte le maroquin bleu de Duru pour l’exemplaire du Baron Pichon des Règles de la Bienséance !). Ces manuels faisaient coup double, celui d’enseigner les règles de savoir-vivre en même temps que l’écriture manuscrite. L’ouvrage montre bien les cousinages entre la typographie de civilité et les manuels de calligraphie destinés à enseigner l’art de bien former les lettres, la ronde et la bâtarde.
On regrette juste que cette partie consacrée aux productions proprement calligraphiques des Maitres-écrivains, les Louis Senault, les Honoré-Sébastien Roillet, etc, ne soit pas plus développée. Sans doute par ce que leurs ouvrages étaient plus souvent gravés que typographiés.
A la fin de l’ouvrage un appendice donne un inventaire utile des principales éditions de livres scolaires rédigés avec des caractères de civilité, depuis les Règles de la Bienséance de JB de la Salle, pour qui voudrait commencer une collection de ces impressions pittoresques.
Impossible de traiter sur une seule page, fut-elle internet, de toute la richesse du livre de Rémi Jimenes, Le mieux reste de le lire. Bon, je vous laisse, et j’y retourne…
Il est bien trop rare que les éditeurs modernes –entendons, les éditeurs d’aujourd'hui– accordent suffisamment d’importance à la «mise en livre» des manuscrits qui leur sont confiés. Pourtant, les travaux d’histoire du livre montrent bien non seulement que le texte ne saurait exister seul, mais que le livre en tant qu’objet apporte au lecteur, par les dispositifs matériels qu’il met en œuvre, bien autre chose que le seul texte. «Mettre en livre» avec compétence et élégance un livre qui traite précisément d’un aspect de la «mise en livre», à savoir l’histoire du caractère typographiques, est tout particulièrement bien venu.
On ne peut par conséquent qu’être reconnaissant à l’éditeur Atelier Perrousseaux de l’ouvrage que Rémi Jimenes a consacré aux Caractères de civilité d’avoir réussi à nous offrir un livre dont l’élégance formelle se combine avec un contenu textuel de qualité. L’étude de la typographie et des caractères reste trop peu développée en France, et encore mal intégrée aux travaux d’histoire générale du livre –une exception remarquable étant bien évidemment celle du Musée de l’imprimerie dirigé par Alan Marshall à Lyon. L’exposition d’Écouen sur Geoffroy Tory et son Champfleury constitue aussi, en ce moment même, une excellente occasion d’approcher ce domaine.
Rémi Jimenes, doctorant au CESR de Tours, définit les caractères de civilité, alias lettre française d’art de main, comme « une typographie gothique reproduisant l’écriture cursive qu’employaient les hommes de plume français au milieu du XVIe siècle » (p. 10). Histoire et civilisation du livre donnera de cet élégant volume un compte rendu circonstancié, mais le sommaire que nous publions ci-dessous donne une bonne image d’un contenu présenté à la manière d’une pièce de théâtre classique.
Les diverses éditions des Jeux Olympiques d'hiver ont été le décor privilégié de nombreux athlètes pour inscrire leurs plus belles performances dans la légende du sport hivernal. C'est ce que nous rappelle ici Eric Monnin, professeur français d'éducation physique à l'Université technologique de Belfort-Montbéliard et ancien champion de judo, au fil des chapitres de son histoire des Jeux Olympiques d'hiver. Il décrit la place essentielle de cette compétition sur la scène sportive internationale, de la première édition tenue en 1924 à Chamonix jusqu'à nos jours. Tout en privilégiant une approche historique, l'auteur n'en néglige pas pour autant l'aspect émotionnel indissociable à la compréhension de toute compétition sportive. En effet, les pages vous font vivre le bonheur et le désarroi des athlètes au cours des diverses éditions des Jeux. Richement documenté par des images d'archives du Comité International Olympique, De Chamonix à Vancouver: un siècle d'Olympisme d'hiver est une lecture qui s'adresse aux curieux, mais également aux passionnés souhaitant parfaire leurs connaissances des sports et des Jeux Olympiques d'hiver.
Article paru dans Le Point n°2009 du 17 mars 2011 !
Article dans la revue Plume mars-mai 2011
Madame Vigot-Lagandré présentée par le journal l'Indépendant ! Honneur aussi aux légumes !
Article de "La Marseillaise"
Le Pays de Forcalquier-Montagne de Lure est ancré dans l'histoire de la typographie. Le village de Lurs y accueille «Les Rencontres Internationales de Lure», créées en 1952 par MaximilienVox et, plus récemment, la Communauté de Communes a été labellisée «Pays du Livre et de l'écriture», dans le but de fédérer les professionnels du livre et de leur donner les moyens d'exercer leur activité. Après avoir habité Forcalquier, YvesPerrousseaux est maintenant installé à Reillanne: «Actuellement à la retraite, j'occupe mon temps, avec un plaisir certain,à réaliser une Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs tomes, de Gutenberg ou 20' siècle». Le Bas-Alpin explique qu'«une telle démarche n'avait pas été réalisée depuis les travaux de FrancisThibaudeau au début des années 1920. Je veux transmettre, d'une façon didactique, ce patrimoine culturel mal connu, en France du moins,qui a fixé à travers les époques,les modes et l'évolution des techniques, la pensée de l'homme dans le livre et d'une façon plus générale dans l'imprimé». L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes,est conçu pour proposer une vision générale et complète du sujet. C'est en quelque sorte une véritable encyclopédie de la typographie,et c'est une première dans le monde.«De gros problèmes de santé m'ont fait perdre plus de deux ans,continue YvesPerrousseaux. Mais que les lecteurs se rassurent : le troisième volume vient de paraître, le quatrième est en préparation,il sera consacré au 19e siècle...»
L'atelier Perrousseaux l'éditeur vient de s'offrir une cure de jouvence et arbore, désormais un nouveau logo, remis à jour de la première livrée créée par YvesPerrousseaux à la fin des années 1960,dans le que l'on retrouve toujours le hibou,vénérable emblème de la maison. Ce changement n'est pas uniquement cosmétique, puisqu'il préfigure la nouvelle ligne éditoriale de Perrousseaux pour 2011. En effet,outre les ouvrages de typographie et de graphisme qui continuent d'être le cœur de la collection, l'année qui vient verra arriver également deux nouvelles sous-catégories au sein du catalogue: Bandes dessinées et Internet. La collection Bandes dessinées présentera des ouvrages d'analyse et de réflexion autour du 9"art, point de convergence logique des thèmes chers à l'atelier Perrousseaux (l'image et le langage) ; les deux premiers titres,Entre l'élite et la plèbe de Jean-NoelLafargue et L'espace blanc entre les cases de StéphaneDeschamps, sortiront en fin d'année 2011. L'autre nouveauté, la collection Internet, aura pour but d'éditer des ouvrages de typographie adaptés et destinés aux développeursWeb, répondant clairement à des problématique en perpétuelle évolution. Les deux premiers titres, qui traiteront de la Lisibilité de la typographie sur Internet et des Grilles & de la macro-typographie de la page Web, signés respectivement par AurélienFoutoyet et Anne-SophieFradier, seront publiés à la fin 2011.
Topoguide du corps humain
Article paru dans "Décision santé" du mois de décembre 2010
LE LIVRE DU MOIS
Comment palper le corps
Loin des traités anatomiques à la française, voici un ouvrage d'un nouveau genre. Il ne vise pas l'exhaustivité. L'objectif pédagogique est plutôt d'apprendre au lecteur à repérer, puis à palper les différentes structures. L'ensemble des viscères et organes sont donc écartés. En revanche, le lecteur est conduit peu à peu à reconnaître les différents systèmes musculaires et squelettiques.
À la manière des sentiers de randonnées, il s'agit ici d'explorer le corps humain à la manière d'un territoire inconnu. Au-delà de nombreuses astuces pédagogiques, la lecture est largement aidée par 1200 dessins. Si l'ouvrage est destiné en priorité à des ostéopathes et autres massothérapeutes, il sera utile à de nombreux soignants curieux de ces nouvelles thérapies.