

Le Progrès
Se soigner par les plantes
Ce manuel pratique de santé constitue une référence. Après avoir défini l'herboristerie, l'auteur rappelle les notions importantes de botanique utiles à la récolte et à la conservation des plantes. Ces dernières sont enfin classées selon l'organe (estomac, intestin ... ), l'effet ressenti (fatigue... ) le système affecté (nerveux…). Suit un recueil conséquent de recettes traditionnelles suivi d'une « cosmétique naturelle » ! (comment se fabriquer ses produits à bas coût?). De nombreux tableaux et synthèses (oligo-éléments, vitamines, teintures, fleurs de Bach, etc.) complètent cet excellent ouvrage.
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L'herboristerie


Revue EPS
L'ENFANT ET L'ACTIVITÉ PHYSIQUE
De la théorie à la pratique
Sous la direction de Sébastien Ravel et Vincent Martin
Éditions DésIris-Adverbum 2014, 34,50 €
Pour l'éducateur à la recherche d'un ouvrage rassemblant les informations les plus utiles sur le développement de l'enfant au regard des pratiques physiques et sportives, ce livre, riche des contributions de nombreux experts et coordonné par Sébastien Ratel et Vincent Martin, répond à ce besoin. Les trente-neuf collaborateurs réunis pour cet ouvrage collectif, sont tous d'éminents spécialistes des différentes thématiques abordées dans ce recueil qui ne néglige aucun des aspects liés au développement de l'enfant de la naissance à l'âge adulte. Dans une première partie consacrée aux divers aspects du développement osseux, biologique, musculaire et pulmonaire, ainsi qu'à tous les systèmes de régulation, les auteurs livrent une très longue réflexion aux aspects de la performance. Cette performance peut ainsi être analysée du seul fait de la croissance, mais aussi à partir des ressources propres qu'il est possible d'évaluer avec des indicateurs bien identifiés, reconnus scientifiquement et pouvant être utilisés à l'issue d'entraînements adaptés. Les effets pervers de l'activité physique par inadaptations sont ensuite abordés, sans oublier les aspects de l'activité physique propres à des publics en situation de handicap. Cet ouvrage permet donc, à partir de connaissances scientifiques précises, de construire un cadre pertinent pour l'activité physique des enfants quels que soient les objectifs poursuivis. Les enseignants d'éducation physique et sportive, les étudiants en STAPS, les entraîneurs, les éducateurs et tous ceux qui interviennent auprès d'enfants ou d'adolescents y trouveront de quoi développer les connaissances scientifiques. techniques et pratiques leur permettant une meilleure prise en charge des enfants sains, sportifs ou malades, dans tous les domaines de l'activité physique et sportive. Un ouvrage complet et bien documenté, qui doit servir de référence à tout professionnel de l'activité physique.
Henri Méric
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Sébastien Ratel
Vincent Martin
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L'enfant et l'activité physique : de la théorie à la pratique


Ultramag
L'entonnoir !
Apprendre à marcher/courir ou porter des orthèses...
(Extrait sur le site de l'auteur)
"..Samedi matin, il est 9h et je cours m’acheter une nouvelle paire de running dans un magasin qui propose d’analyser gratuitement ma foulée, et ainsi mieux choisir mes futures chaussures, vidéos à l’appui ! Je ne vous l’ai pas dit, mais je fais partie de la catégorie « pronateur », vous savez ceux qui ont les chevilles qui s’effondrent vers l’intérieur et qui ont cette tendance à courir les pieds ouverts. C’est comme ça, merci les parents.
La preuve par l'expérience
Me voilà donc sur un tapis de course sous l’œil d’une caméra qui filme ma foulée de dos, et plus précisément mes pieds. A peine suis-je descendu du tapis que je peux regarder ma prise d’appui au ralenti et observer avec consternation qu’aucun miracle ne s’est produit depuis la dernière fois, je suis toujours pronateur… mais je m’en doutais un peu, vu l’usure de mes chaussures. Alors on me fait essayer un premier modèle que je teste immédiatement sur le tapis tout en étant de nouveau filmé ! Magnifique, mon pied ne s’effondre plus, ou nettement moins. C’est bon je les achète, comment refuser après une telle démonstration. Merci Descartes, une cause un effet ! J’ai besoin de cette chaussure, mon corps la réclame, la chaussure fait tout ! Mieux qu’un grigri. Mais, ce qu’il y a d’étonnant c’est que l’on me propose toujours une paire identique pour le pied droit et le pied gauche alors que ce phénomène est plus important d’un côté que de l’autre… et que cette différence transparait même avec les nouvelles chaussures, étrange non ?! Mais je ne suis pas expert, je préfère me laisser guider d’autant que le pied, moi, je n’y comprends pas grand chose. Nous sommes en 2014 alors on sait tout sur tout, surtout en matière de chaussure.
Je quitte le magasin sachant que dans trois mois je reviendrai car cette pronation a tendance à déformer assez rapidement mes chaussures. La première fois que je m’en suis rendu compte, c’est grâce à un ami qui souhaitait essayer le modèle de running que je portais. J’ai cru qu’il allait défaillir tellement il écarquillait les yeux regardant alternativement mes chaussures et mes pieds, il faut dire qu’il est « universel », et finit par conclure : « Mais, elles sont complètement cuites tes chaussures ! J’irai les tester dans un magasin… ». Pourtant, cela ne faisait que trois mois que je les avais, de vrais pantoufles…
Le pied une question de dextérité
Si vous comparez votre pied avec celui de votre voisin, il sera probablement différent, différent dans sa forme (longueur, largeur, creux, aplati…). Et pourtant, dans la majorité des cas, en dehors de toutes pathologies, traumatismes, dégénérescences musculaires ou nerveuses, il est composé des mêmes éléments osseux que le vôtre. Au-delà de la forme, votre voisin l’emploie probablement différemment de vous. Employer différemment son pied ? Quelle question ? Et pourtant il semble que ce soit là un point essentiel.
....Doit-on pallier de mauvais automatismes dus à une absence de connaissance du fonctionnement du corps et d’apprentissage ?"
(La suite dans Ultrmag #8)
Que vous apprendra cet article ?
•Pronateur, supinateur, en dehors de toutes pathologies est un défaut technique, un défaut d’apprentissage.
•La marche, la course sont des gestes techniques qui s’apprennent.
•La biomécanique est accessible et ne devrait pas être le domaine réservé de quelques uns.
•Comprendre le fonctionnement de son corps permet d’avoir un regard/une réflexion critique sur ce que l’on vous dit, vend,…
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Ultramag.fr
Corriger le pied sans semelle
Pied pronateur, supinateur & prévention des entorses
LIVRE - BIOMÉCANIQUE | FONCTIONNEMENT DU PIED
Frédéric BRIGAUD expose une nouvelle conception du fonctionnement du pied. Pronateur ou supinateur, il peut être corrigé en pied fonctionnel assurant une jonction efficace avec le sol.
[...]
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Jogging international
À propos du minimalisme
"Apprendre à courir responsable"
Le minimalisme fait débat. Frédéric Brigaud (Auteur de La course à pied, posture, biomécenique, performance, Éditions DésIris), consultant en biomécanique et ostéopathe auprès des sportifs de haut niveau préfère parler d’appui avant-pied. Il nous explique pourquoi il faut s’y mettre.
- Courir en appui avant-pied, c'est respecter son corps
Un test simple : pieds nu, sautez en vous réceptionnant sur vos talons. Maintenant que vous avez mal, faites la même chose mais en amortissant l’impact avec l’avant du pied. Vous comprendrez illico. Frédéric Brigaud le soutient : « si on vous retire vos chaussures et que vous devez courir sur un terrain dur, vous courrez spontanément en prenant appui sur l’avant pied. C’est un souci de protection : l’homme ne supporte pas la douleur. Au niveau des pieds, il y a beaucoup de capteurs sensoriels : au gré des mutations, la sélection naturelle s’est portée sur les zones d’appui prioritaires. » Et au fil du temps, l’amorti des chaussures classiques a endormi nos perceptions, laissant au seul pied tout le sale boulot. «Alors qu’avec une prise d’appui avant-pied, qui est une interface neutralisant les dévers du terrain, le mollet et la cheville vont pouvoir entrer en action, enclencher les ischio-jambiers à chaque pas afin de retenir le tibia qui, ainsi, ne partira pas en avant. C’est nous qui gérons cette force de réaction au sol. On va vers une course responsable. On court avec conscience. »
- Assurer la transition appui talon/appui avant-pied
« Comme je le dis régulièrement, si vous débutiez la course à pied, commenceriez-vous par un marathon ? Non. Curieusement, la course à pied est le seul sport où l’on enseigne pas de geste technique. Or courir est un geste technique. La course à pied avec une prise d’appui avant-pied doit être considérée comme une nouvelle discipline sportive, nécessitant un temps d’adaptation. Changer d’appuis au sol modifie la gestion de la force de réaction au sol, car d’autres muscles entrent en action et les contraintes se répartissent différemment. On ne peut pas passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied du jour au lendemain. Il faut compter trois ans minimum pour les adultes. Certains penseront le faire en moins de temps mais sans forcément percevoir que l’ensemble de leur corps s’adapte, pas seulement les mollets et les pieds, qui risquent de souffrir au début. Votre passé sportif, les autres activités physiques et sportives que vous pratiquez façonnent votre corps (répartition des masses musculaires, puissance, force, densité osseuse,…), interviennent également dans le processus d’acquisition. D’où l’intérêt de s’y mettre très tôt et d’encourager nos enfants dans cette voie. C’est un véritable enjeu de santé publique, ça dépasse l’univers de la course à pied. C’est un choix technique et tactique pour la performance et la prévention des blessures, notamment tendinites et problèmes de dos. L’impact au sol étant diminué, la marge de manœuvre de votre corps est plus important. » Attention à ne pas prendre pour argent comptant les fabricants de chaussures minimalistes qui vous vendent du miracle. D’ailleurs, très peu de marques proposent des produits réellement adaptés. La chaussure va vous accompagner dans ce processus, mais c’est bien vous qui allez modifier vos appuis.
- Maîtriser un nouveau geste technique
« C’est la partie de la tête des métatarsiens avec une partie de l’arche externe qui va entrer en premier en contact avec le sol ; avec ensuite un déroulé vers l’arrière jusqu’à ce que le talon effleure le sol. Ce geste doit s’accompagner d’un balancement actif des bras afin de participer à la propulsion et la stabilité de l'architecture de vos jambes ».
L’astuce pour savoir si on maîtrise la technique ? Avoir l’impression de courir sur des œufs, se sentir léger…
- Votre corps tout entier va changer
Les mollets vont se renforcer, se fuseler, les cuisses se galber. Et écoutez ça mesdames : vos fesses vont remonter. « La gestuelle se trouvant modifiée, c’est toute l’esthétique du corps qui va changer. » Mieux protégé, il est tout simplement plus souple, plus beau… C’est peut-être ça, le miracle du minimalisme.
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Joggeur magazine
Saine lecture
le pied et la foulée
Fred Brigaud, ostéopathe DO et consultant en biomécanique humaine, décidément très prolifique, propose deux ouvrages. "Pied pronateur, supinateur, prévention des entorses». Un ouvrage un rien technique qui propose de donner les moyens pour "corriger un pied pronateur ou supinateur sans semelles ni chaussures correctrices" (méthode validée par le rédac' chef en personne, c'est dire !). Le "Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied" donne envie de découvrir le monde des foulées dites minimalistes avec explications et exercices pratiques (prise d'appui, déroulé du pas vers l'arrière, qualité de l'amortissement, fréquence d'appui). Un ouvrage potentiellement utile aux personnes qui souffrent de chandrapathie (mais pas que, voir ci-dessous!). Nb : les "flashcodes" contenus dans les bouquins leur donnent une dimension interactive.
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bouddha.ch
Zen, simple assise
Ph. Coupey - Désiris - 2009 - 119 pg
Concernant l'assise simple, on ne va pas y Coupey, Philippe !! mais à quoi donc ? Au Fukanzazenji (dont je possède maintenant 3 traductions-commentaires avec ceux de Deshimaru, Orimo), un des 75 textes fondateurs de base y consacré du Zen Soto contenu dans le Shobogenzo écrit par Dôgen, repris plusieurs siècles après par T. Deshimaru, qui en a fait son credo azizanesque. Partant du texte initial, l'auteur en présente un commentaire de son cru où l'on réalise qu'au travers du processus I shin den shin, dans la relation maître-disciple, la Voie est simplement là où l'on est, nulle part ailleurs, qu'il n'y a rien à escalader, c'est seulement l'esprit qui évolue. Entre 25 historiettes anecdotiques plus ou moins connues destinées à étayer le bien-fondé du contenu de ce texte, on y retrouve mentionnés une ribambelle de grands maîtres, patriarches allant de Mahakashyapa à Obaku en passant par Bodhidharma, Eno, Houeineng, Sôsan, Unmon, Nansen, Jôshû, Tôzan, Basô, Rinzaï... mais aussi une quantité de termes courants du Zen: sanzen (et non sans zen, quoique.. !!), mûshin, shikantaza, taiko, kusen, rôshi, hishiryo, godo (que l'on attend toujours !!), oryoki, sesshins (sans s'échiner !!), gyoji, tenzo, immo, stori, kakunen, samu, mushotoku..., et encore quelques ouvrages comme le Shobogenzo, Shinjimei, soutras du Lotus, du Nirvâna, Shodoka. J'ai souri en apprenant qu'un certain Seppo a été l'initiateur du kyosaku, c'est Groucho, Harpo et Cie qui vont déguster un Capital de coups !! Bravo, Philippe, vous affirmez que Zazen n'est pas limité à la seule posture assise, donc il est inclus dans le Zen en mouvement, je présume... allant au-delà de Funi (sans culi ni culaire..., je présume !!) du triangle qui brûle les paires (de c...!) dans ce monde de Kû, à savoir la pratique dans la réalisation dont vous expliquez doctement le pourquoi du comment. Sous l'oeil étonné, voire circonspect du Modillon-dragon, la position des mains ci-décrite, à laquelle le zen Soto s'attache indéfectiblement depuis 8 siècles, est fausse, ce que je m'évertue à rabâcher depuis plus de 25 ans, car c'est la droite dans la gauche comme représentée dans la statuaire indo-thaï-birmano-sri-lankaise du Hinayana, à savoir le sens de rotation des énergies d'Est en Ouest, de gauche à droite, comme pour la circumambulation autour des stupas, qui est juste, CQFD. Cet opuscule se clôt sur un glossaire instructif, plaisant et bienvenu de 16 pages. Alors, zazénistes de tous bords, ne perdez pas votre temps dans le doute, soi-disant (par pure rivalité...) apanage de l'école Rinzaï, asseyez-vous en silence et laissez flotter vos pensées comme nuages dans le ciel (NdlR !), ce moment ne sera jamais perdu, quelque soit l'école dont on se recommande.
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bouddha.ch
Mon corps de lune
Ph. Coupey - Désiris - 2007 - 239 pg
Je ne vais pas faire la même plate intro qu’avec la simple assise (voir Ndl sous titre) pour ce nouvel ouvrage du même auteur qui concerne un ouvrage ne faisant pas partie de l’œuvre principale de Dôgen, ce fameux Shobogenzo, Trésor de la vision-compréhension de la vraie Loi (je précise à toute fin utile, hors du galimatias habituel..). Ici, il s’agit de la traduction-commentaire de 46 poèmes écrits en chinois et d’inspiration toute chinoise également commençant par un sermon doublé d’un bâton et se terminant par tin tin (sans Milou évidemment !!) en passant par la lune qui nous voit, le gâteau de riz de Tokusan, pas de bouddha pour Basô, lave ton bol, prenez une tasse de thé, trois livres de chanvre, parabole des quatre chevaux, Jôshû et le chat, ni chaud ni froid, le vaste ciel n’est pas troublé, zazen sur scène (et non Seine, clin d’œil à Deshimaru !!)... Chaque poème est accompagné d’un commentaire ad hoc et circonstancié: se diriger soi-même, avant la pensée, impermanence, kesa, la fleur de Bouddha, la vie simple dans les complications, comment goûter la sardine, la conscience hishiryo, la nature de bouddha, le bâton à merde, Unmon, rien à changer, conduite juste… En prenant vifs plaisir et intérêt à le lire attentivement, j’ai particulièrement apprécié le glossaire de 14 pages fort instructif et bienvenu. Mérite le détour pour que l’on constate que Dôgen ne doit pas être uniquement limité à son incontournable Shobogenzo, invoqué comme cité trop souvent à toutes les sauces. Par rapport à l’assise simple, j’ai bien aimé cet ouvrage qui mérite amplement le détour. Et tant pis… vous n’y Coupey pas !!
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Réponse à tout ! (revue)
Du silence à la parole
L'univers des formes sonores
Par Robert Miquel
Un outil de réflexion sur les sons naturels, spécialement la voix humaine. Pourquoi une voyelle est-elle émise et reconnue quel que soit le locuteur? Ce livre étonnant s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre les effets des sons sur l'être humain. Il met en valeur les propriétés primordiales du son et montre comment il agit en chacun de nous.
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Echo Bruit (revue)
Du silence à la parole
L'univers des formes sonores
Robert Miquel
Nous vivons le son au quotidien ... et nous savons si peu de choses sur lui ! Dans quelles mystérieuses sonorités notre parole puise-t-elle son origine ? Pourquoi une voyelle est-elle émise et reconnue quel que soit son locuteur? Au-delà de son apport de connaissances en acoustique, Du silence à la parole est un outil de réflexion sur les phénomènes sonores naturels, et tout spécialement sur la voix humaine. Toute voix est dialogue : nous écoutons et parlons avec tout notre corps et les formes sonores qui vibrent en nous sculptent notre schéma corporel vocal. À partir de son expérience en acoustique, Robert Miquel ouvre ici une voie originale pour la compréhension de l'homme sonore. Son ouvrage met en valeur les propriétés primordiales du son et montre comment celui-ci agit en chacun de nous, dans nos différents champs de conscience. Du silence à la parole s'adresse donc à toutes les personnes désireuses de comprendre l'action et les effets des sons sur l'être humain, en particulier celles dont la voix occupe une place importante dans leur profession (enseignants, comédiens, chanteurs, orateurs) mais aussi les thérapeutes (orthophonistes, phoniatres, médecins ORL, psychologues) et, enfin, les chercheurs impliqués dans les phénomènes sonores (phonéticiens, anthropologues, linguistes, ethnologues, sociologues).
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TPBM Semaine Provence
Le Bruit et la santé
Le bruit constitue un danger pour la qualité de vie et pour la santé de chacun. Une pollution sonore qui se répercute sur l'ensemble de la société, dans les transports, l'habitat, l'école, sur le lieu de travail ou dans la rue. Aujourd'hui, maîtriser l'environnement sonore est un devoir pour les particuliers, mais aussi pour les maîtres d'ouvrages. Nous naissons avec un potentiel de cellules cillées, réceptrices des sons, déterminé qui sont détruites pas un niveau sonore excessif. Ces cellules sont fragiles et ne sont pas reconstituées après leur destruction. A nous de préserver notre patrimoine phonique, un bien d'autant plus précieux qu'il est si fragile. Plusieurs interventions ont marqué cette journée. […]
L'aspect philosophique du bruit n'a été oublié. Robert Miquel, auteur du livre Du silence à la parole, publié aux éditions Désiris, est intervenu sur cet aspect. Acousticien de formation, il s'intéresse plus particulièrement aux propriétés spatiales du son. [...]
Une journée bien remplie, la bonne fréquentation de cette manifestation témoigne une fois de plus de la qualité des débats.
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Samsara (revue)
Du silence à la parole
Robert Miquef - Editions Desiris
Si vous faîtes partie de ceux qui sont désireux de comprendre l'action et les effets des sons sur l'être humain, ce livre est fait pour vous. Thérapeutes, chercheurs, personnes dont la profession touche au domaine sonore ... ou simple curieux, vous serez comblés par cet ouvrage très complet et très simple de compréhension. C'est à partir de sa longue expérience en acoustique que Robert Miquel ouvre une voie originale pour la compréhension de l'homme sonore.
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TPBM Semaine Provence
Un peu de philosophie
L'aspect philosophique du bruit a été traité par Robert Miquel, auteur du livre Du silence à la parole, publié aux éditions Désiris.
Acousticien de formation, cet expert s'intéresse plus particulièrement aux propriétés spatiales du son. Au cours de sa carrière, il a écrit plusieurs ouvrages techniques, ainsi qu'une cinquantaine d'articles dans des revues spécialisées. Aujourd'hui, Robert Miquel consacre sa retraite à une réflexion sur l'influence des sons sur le corps et sur l'esprit de l'être humain. Les sons de la parole, notamment, peuvent être considérés comme des formes symboliques évolutives qui s'inscrivent dans le corps, souligne-t-il. Son ouvrage, Du silence à la parole, décrit ainsi les effets du son sur l'être humain. A méditer. M.F
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Jipango
Docteur en sociologie, langue et civilisation japonaises, l'auteur est 8° dan de karaté et maître d'arts martiaux. A partir des notions de budo et de ki, il développe une analyse critique et une réflexion philosophique sur le véritable sens du combat et sur sa finalité
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Karaté Bushido
LES MYSTÈRES DE L'ÉNERGIE Kenji Tokitsu, maître de Karaté, nous propose un nouveau livre, cette fois-ci sur le thème du ki, la fameuse énergie des arts martiaux. Dominer l'adversaire sans le blesser, et vaincre à coup sûr, voila qui alimente les espoirs des pratiquants depuis des générations. Maître Tokitsu examine le ki à travers l'histoire autant que la technique, afin de sensibiliser les pratiquants occidentaux à cette notion si particulière. Il dit: "Le ki m'a ouvert à une conception du monde à travers la sensation physique et je me situe dans une temporalité qui me dépasse."
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Le monde des religions
Kenji Tokitsu est né en 1947, au Japon. Installé en France depuis 1971, il est à la fois universitaire et pratiquant des arts martiaux. Il a même créé sa propre Académie, Tokitsu-Ryu. L'approche qu'il propose repose sur une synthèse personnelle d'éléments qui appartiennent à plusieurs anciennes écoles martiales. Il souligne également dans ses travaux l'importance qu'il y a à articuler l'efficacité de la pratique martiale et l'harmonie qui doit régner dans la personne qui combat. Dans cet ouvrage, l'auteur explore deux notions centrales de la philosophie martiale japonaise, le Buda, la voie, et le ki.
« CONTRAIREMENT à une idée répandue dans le milieu des arts martiaux, le budô n'est pas une reprise directe de la pratique guerrière des arts martiaux. C'est une conception moderne qui vise une formation globale de l'homme, intellectuelle et physique, au travers des disciplines traditionnelles de combat. » (p. 13). « Selon la pensée japonaise le ki est une entité qui rend effective la vie et l'existence des choses dans l'univers. Il est donc plus que « l'énergie vitale », traduction habituelle du terme. Le ki existe dans ce qui nous apparaît dépourvu de vie organique, comme une pierre, et aussi dans les phénomènes naturels comme le vent ou la pluie. Le ki réside aussi dans la montagne, dans la mer etc. Ainsi, le ki prolonge la pensée animiste primitive. » (p. 41)
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EPS
MÉDECINE-BALL
Mise en forme, entraînement, musculation, rééducation pour tout âge
par René Hocquel
La pratique d'une musculation spécifique a chaque type de pratique sportive de compétition s'est développée. Cette attitude est à l'origine de l'apparition de methodes d'entraînement et d'appareils sophistiqués qui vont jusqu'à l'extrême. Cette exagération dans la recherche de l'efficacité peut être dans de nombreux cas contraire au but du sport qui est d'augmenter l'état de santé. [...] De façon raisonnable, tout excès suscite son contraire et un retour à l'état antérieur.
Ce balancier s'applique aux méthodes d'entraînement physique. Les outrances du body-building font renaître le goût d'une musculation naturelle et ludique. C'est pourguoi cet ouvrage arrive à point nommé pour répondre à une attente. Grâce à lui, on redécouvre les vertus d'un entraînement physique complet et sans risque. L'auteur de cet ouvrage est un praticien du sport ; sa demarche est différente de celle des théoriciens de l'entraînement physique qui compilent des données bibliographiques afin de proposer des méthodes efficaces sur le papier. Au cours d'une longue carrière sportive où il a pratiqué de nombreux sports de compétition, escrime, course à pied, triathlon, il a pu vérifier par lui-même la nécessité d'une préparation physique de base. Sa passion pour la pédagogie de l'entraînement physique lui a permis d'adapter sa pratique personnelle à l'entraînement de sportifs différents par leurs aptitudes et leurs motivations. Il en résulte une expérience unique qui lui permet de proposer le médecineball comme base préalable de toute pratique sportive.
L'intérêt majeur de la présentation de ce travail est de proposer un ensemble d'exercices adaptables à tous les âges et toutes les conditions physiques. Les déçus du dialogue avec la fonte brute reposant sur les trépieds des salles de musculation retrouveront grâce au médecine-bali les plaisirs du jeu de balle et des trajectoires. Le geste sportif médié par un ballon a un avantage décisif comparé aux autres formes de musculation dans la mesure où il sollicite un ensemble de qualités psychomotrices. Asservir la trajectoire d'un ballon pour qu'il attaque en but est plus complexe sur le plan de la coordination motrice que de pousser sur une barre.
La pratique du médecine-bali présente aussi un avantage majeur dans la mesure où, les sollicitations cardiovasculaires accompagnant le travail musculaire, elle permet de développer l'endurance en même temps que la force. Les pratiquants et surtout les cadres sportifs trouveront dans cet ouvrage de quoi réconcilier les sportifs de loisirs ou de compétition avec la préparation physique générale. Yannick GUÉZENNEC
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AGPM
Medecine ball par René Hocquel
Le medecine-ball, c'est le ballon lesté que les gymnastes utilisaient pour augmenter leur souplesse. Utilisé à des fins d'entraînement de base, le medecine-ball intéresse toutes les personnes qui souhaitent améliorer leur condition physique, en leur apportant notamment un indéniable et important renfort musculaire général. Écrit dans un langage simple, cet ouvrage est illustré d'environ deux cents schémas qui rendent cette discipline abordable par chacun.
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Ski de fond (revue)
Bibliographie
Concocté par Guillaume Millet, avec la collaboration d'Hervé Balland, cet ouvrage vous apportera dans un langage clair et un style dynamique connaissances techniques, exercices d'apprentissage, informations sur le matériel et sur le fartage. Les fondus de courses populaires trouveront leur bonheur avec de nombreux conseils d'entraînement, d'alimentation et de musculation. Lecture à deux niveaux : soit astuces et recettes diverses pour aller droit au but, soit une lecture plus approfondie pour comprendre et acquérir toutes les bases de l'entraînement. Sorti une première fois fin 1999, l'ouvrage a vite été épuisé ; un retirage est prévu, alors à vos marques !
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Guillaume Millet
Hervé Balland
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Le patinage en ski de fond, plaisir et performance
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Le Dauphiné libéré
Livre : un guide pratique du ski de fond
Le livre régionaliste, pasé dans la petlte commune de Thoars dans les Alpes de Haute-Provence, distribue un excellent ouvrage publié par les éditions Déslris, Ski de fond, plaisir et performance, écrit par Guillaume Millet, en collaboration avec Hervé Balland. À travers cet ouvrage, Guillaume Millet, skieur de fond et coureur de trail offre aux lecteurs à la fois un manuel d'entraînement mais également un guide pratique, ponctué de schémas et de croquis, pour aimer le ski et le pratiquer dans les meilleures conditions possibles. Les fondus de ski trouveront dans ce livre, parfois très technique, toutes les astuces nécessaires pour être en forme et aller droit au but. Les simples amateurs trouveront tous les conseils pour pratiquer avec un maximum de plaisir, en sachant éviter la fatigue. Un ouvrage de référence, surtout en cette saison.
Auteurs associés :
Guillaume Millet
Hervé Balland
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Le patinage en ski de fond, plaisir et performance
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Endurance
À FOND
Pour les coureurs de trail qui préfèrent les chemins enneigés l'hiver et les pistes de ski de fond, l'ouvrage de Guillaume Millet skieur de fond bien sûr mais aussi coureur de trail (14ème aux Templiers cette année) est pour eux. Dans son titre, Ski de fond, plaisir et performance est très bien résumé la philosophie de l'ouvrage. C'est à la fois un manuel d'entraînement mais aussi un guide pratique pour aimer le ski de fond et le skating en particulier. C'est parfois technique, jamais ésotérique et toujours très bien documenté avec une bibliographie digne de l'universitaire qu'est Guillaume Millet.
Auteurs associés :
Guillaume Millet
Hervé Balland
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Le patinage en ski de fond, plaisir et performance
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Sport et vie
LIVRES
"L'homme qui fait du vélo ne saurait être foncièrement mauvais" écrivait Jean Dutourd de l'Académie française. Dans ce livre, Guillaume Millet affirme avec le même aplomb que la proportion de "braves types" parmi les skieurs de fond est plus élevée que partout ailleurs. À la fin de sa lecture, on est prêt à le croire. Tout au long du bouquin, notre collaborateur se comporte comme un moniteur délicat et attentionné qui ne se contenterait pas de vous enseigner la technique de ski, mais également la diététique, l'entretien du matériel, la planification de l'entraînement, la tactique de course, etc. Un moniteur à la fois drôle et un peu chambreur lorsqu'il s'agit de se moquer des petites manies du milieu, mais très rigoureux et qui n'hésiterait pas en même temps à sortir de sa musette toutes les références bibliographiques.
Bref un type charmant, plein de prévenances, qui cède volontiers la parole à de plus spécialistes que lui et qui fait preuve d'humilité lorsque la science de la glisse se casse la figure. Dans un chapitre biomécanique passionnant, Guillaume Millet explique ainsi qu'on ne sait toujours pas pourquoi le pas de patineur est plus rapide que le pas alternatif. Quatre hypothèses se disputent les honneurs. Celle d'un gain aérodynamique, celle d'une meilleure conservation de la vitesse, celle d'une meilleure mobilisation des bras dans la poussée et celle du fartage.
On comprend alors que toutes ces techniques ne sont pas figées dans le temps et que d'autres révolutions attendent peut-être les fondeurs, aussi spectaculaires que l'apparition du pas de patineur. Les interventions d'Hervé Balland qui émaillent l'ouvrage renforcent cette impression d'un sport en pleine évolution. Le ski moderne méritait bien un tel ouvrage, une bible selon l'expression consacrée, même si dans la Bible, on ne trouve pas de petits tests pour évaluer ses connaissances en catéchisme comme ici sur la physiologie, ni de casse-tête proposés aux lecteurs à l'image de celui-ci: "Sachant que les V02 max des skieurs des années 60 étaient similaires à celles des skieurs contemporains, expliquez comment les vitesses moyennes ont augmenté de plus de 30%?". Vous découvrirez la réponse dans ce livre, ainsi qu'un grand nombre de développements savants et de renseignements pratiques: adresses, tableaux d'entraînement, glossaires, etc. On met au défi quiconque possède un bonnet de laine de ne pas terminer sa lecture en rêvant des champs immaculés des Alpes, des Vosges, du Jura ou d'ailleurs, ce qui aura sûrement pour effet d'enrichir les bataillons de la glisse de quelques braves types de plus.
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Guillaume Millet
Hervé Balland
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Le patinage en ski de fond, plaisir et performance
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Triathlète
Le patinage en ski de fond, plaisir et performance de Guillaume Millet aux éditions Desiris.
La saison des tri et du des neiges bat son plein, il est temps de vous pencher un peu sur le ski de fond, excellente discipline de préparation pour une saison 99 explosive. Ce n'est pas Nicolas Lebrun (Team Giant Triasco), récent champion de France de duathlon des neiges et champion de France en titre de duathlon, qui vous dira le contraire. Cet ouvrage se pose d'entrée comme une référence incontournable en la matière, en abordant tous les aspects du ski de fond, tant pour les néophytes que pour les pratiquants chevronnés.
Auteurs associés :
Hervé Balland
Guillaume Millet
Ouvrages associés :
Le patinage en ski de fond, plaisir et performance
Ebook : Le patinage en ski de fond, plaisir et performance


L'entraîneur du ski alpin
Entretien réalisé par Jean Daugignon
Frédéric BRIGAUD, dont nous avons apprécié l’intervention lors de colloques organisés par l’AFESA , vient de publier un nouvel ouvrage “Corriger le pied sans semelle”. Il nous a paru intéressant de lui demander pourquoi et comment cette correction pouvait être utilisée par les skieurs de compétition.
Jean DAUDIGNON : Dans votre ouvrage vous abordez une nouvelle conception du fonctionnement du pied, est-elle utilisable par le skieur de compétition ?
Frédéric BRIGAUD : Au premier abord, le pied étant maintenu dans la chaussure de ski, pour ne pas dire emprisonné, sans possibilité de mouvement, nous pourrions effectivement croire que cela ne concerne pas le skieur de compétition. Bien au contraire, comme je l’évoquais dans un précédent article au sein de votre magazine (Diminuer le risque d’entorse consécutif à la pratique du ski alpin, Avril 2012) la chaussure de ski est semblable à une orthèse rigidifiant/bloquant/limitant certains mouvements qui, il faut le reconnaitre, s’ils n’étaient pas bloqués, rendraient difficile pour ne pas dire impossible la pratique du ski de compétition. Je parle ici notamment des mouvements permettant d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur par rapport à la jambe (mouvements d’inversion/éversion), grâce à l’articulation sous-talienne (articulation qui se situe en dessous de la cheville, méconnue et trop souvent amalgamée à la cheville), et le mouvement de torsion entre l’avant-pied et l’arrière-pied (interligne articulaire de torsion), deux mouvements impossible à effectuer au sein d’une chaussure de ski. Si une chaussure rigide est nécessaire actuellement pour pratiquer efficacement le ski alpin, elle présente donc des inconvénients. Evoquons brièvement pour commencer l’impact d’un pied pronateur. Rappelons que, debout, la jambe droite en l’air, il est possible d’orienter le pied vers l’intérieur ou l’extérieur grâce à trois articulations distinctes, l’articulation sous-talienne que nous venons de mentionner, le genou grâce au mouvement de rotation (rotation du tibia sous le fémur) et la hanche (rotation de hanche) (fig.1). Dès lors, l’orientation de votre pied par rapport à votre bassin, élément essentiel dans la pratique du ski alpin, dépend de ces trois articulations ! Il est donc utile de bien discerner/déterminer l’origine du mouvement, l’origine de l’orientation du pied et donc du ski par rapport au bassin. Avoir les pieds parallèles ne veut pas dire que les autres segments le sont pour autant. D’un point de vue technique et biomécanique, si l’on souhaite maintenir les pieds parallèles, plus les pieds sont éversés par rapport au tibia, c’est-à-dire plus ils sont ouverts (orientés vers l’extérieur dans un mouvement d’éversion, articulation sous-talienne), plus il faudra produire une rotation interne de hanche pour compenser l’éversion (l’ouverture des pieds). Les genoux se trouvent donc par conséquence orientés vers l’intérieur pour parvenir à garder les pieds parallèles, faites le test. Dès lors, dans ce cas, tout un pan de la gestuelle du skieur est limité augmentant notamment les risques de produire davantage de torsion au sein de l’articulation du genou.
Nous pourrions simplifier ainsi la réflexion, un skieur dont les pieds sont « pronateurs » (éversés), phénomène qui n’est rien d’autre qu’un défaut de posture, l’oblige d’une certaine façon à skier les genoux à l’intérieur. Il aura également du mal à garder les skis à plat ou encore aura tendance à skier sur la care (les conséquences techniques sont multiples et varient d’un skieur à l’autre en fonction de la stratégie mise en œuvre pour compenser ce défaut de posture)… Le degré d’inversion/éversion du pied a beaucoup plus d’impact qu’on l’imagine au premier abord sur la gestuelle que développe le skieur… Alors qu’à l’origine ce n’est qu’un défaut de posture qu’il est possible de corriger sans semelle, à l’image d’un enfant qui ne se tient pas droit et à qui l’on prodigue une gymnastique corrective. Ce n’est pas plus difficile que cela. Encore faut-il avoir une conceptualisation du fonctionnement du pied qui le permette, savoir où l’on se situe et vers quoi il est possible de tendre. Le fait de développer un pied fonctionnel donne davantage de marge de manœuvre au skieur.
Revenons-en à l’impact de la chaussure sur le corps à plus ou moins long terme. Debout, pieds nus, en appui avant-pied, les talons légèrement décollés, il vous est possible d’amener, de ‘casser’, la cheville vers l’intérieur ou l’extérieur, grâce à l’articulation sous-talienne. Ces mouvements sont limités par le système ligamentaire latéral appelé couramment ligaments externes et internes de la cheville. L’entorse, dite de la cheville, provient d’un mouvement semblable à celui que vous venez d’effectuer vers l’intérieur ou l’extérieur, mais de façon brutale et allant au-delà des limites physiologiques articulaires distendant le système ligamentaire. Ceci dit, la stabilité et la protection de la cheville dépendent des muscles qui contrôlent ces mouvements. Dès lors, le fait de porter une grande partie du temps des chaussures de ski affaiblit ce système musculaire « latéral » et augmente le risque d’entorse. Le skieur, malgré lui, affaiblit donc ce système musculaire protecteur mais qui est également déterminant pour produire des appuis efficaces et précis lors des séances de préparation physique par exemple. Il faut donc être conscient des conséquences de l’utilisation des chaussures de ski. Dès lors, le développement/l’entretien/le maintien d’un pied fonctionnel dans un souci d’efficacité et de préservation nécessitent un travail spécifique pour contre carrer les « effets » de la chaussure de ski.
Jusqu’à présent nous n’avons pas encore réellement abordé le pied mais plutôt ce qui le relie à la jambe. Il faut savoir que le pied n’est pas un bloc rigide, loin de là ! Car l’avant-pied se mobilise indépendamment de l’arrière-pied et inversement. Comme vous pourrez le voir, dans plusieurs vidéos qui accompagnent l’ouvrage, en appui avant-pied, le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied en fonction du degré de torsion. La forme du pied évolue instantanément en fonction du sol et de l’orientation de la jambe… Grâce à ce mécanisme l’avant-pied est une interface neutralisatrice, un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe. Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre que la chaussure de ski immobilise ce mécanisme et le fige alors qu’il est essentiel une fois les chaussures retirées. Ces différents éléments, une fois développés et calibrés, permettent de contrôler efficacement et à loisir l’orientation du pied par rapport à la cheville et de le maintenir sous contraintes. Ce sont des éléments clés, et très accessibles, si l’on souhaite produire des appuis efficaces et alléger les contraintes au sein des articulations sus-jacentes.
(La suite dans la revue)
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À lire : Corriger le pied sans semelle
Un pied supinateur ou pronateur n'est que le résultat d'un défaut de posture. Un "défaut" que Frédéric Brigaud vous propose de corriger afin de mieux courir mais également de diminuer les risques de blessures.
Comme dans ses autres ouvrages (voir « guide de la foulée avec prise d’appui avant pied »), Frédéric Brigaud entame « Corriger le pied sans semelle » par une introduction afin de présenter ce pied que l’on croit si bien connaitre et les mécanismes qui l’animent au quotidien. On y redécouvre ce pied, sollicité au quotidien, parfois de la mauvaise manière.
L’auteur détaille les caractéristiques d’un pied dit supinateur ou pronateur, à grand renfort de schémas anatomiques, bien utiles pour illustrer ces propos parfois un peu trop « scientifiques ».
Ostéopathe diplômé d’Etat et consultant en biomécanique humaine, Frédéric Brigaud présente ensuite sa méthode afin de corriger les défauts de posture, pas à pas et toujours illustrée par des schémas, permettant au mieux de réaliser ces exercices.
Vous trouverez ensuite des pistes pour stabiliser votre cheville,liaison indispensable entre la jambe et le pied, afin d’éviter au maximum les entorses, fréquentes dans cette région.
Une fois tous ces éléments assimilés, il sera temps de passer à l’application en courant ou en marchant, avec un dernier chapitre sur la prise d’appui.
Signature de Frédéric Brigaud, vous trouverez également au fil des pages de nombreux QR codes (codes barres) qui vous permettront, en les scannant avec votre téléphone, d’accéder à des vidéos de démonstration des postures et exercices, afin de les visualiser encore mieux.
Un ouvrage très complet (144 pages ) qui s’adresse aussi bien aux coureurs qu’aux lecteurs désireux de mieux comprendre le fonctionnement de leur pied et les enjeux d’une bonne posture de celui ci.
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Nous sommes tous des mutants
Technique - Course à pied | La chaussure inhibe le pied
Nous ne voyons que ce que nous avons appris à regarder et nous occultons le reste. Par exemple, dans nos pieds réside un système quasi inconnu de tous, mais qui permet naturellement de neutraliser toutes les irrégularités du terrain. Une véritable interface sol/jambe malheureusement mise à mal par le port de chaussures.
Un rythme intense, un terrain varié, une course haletante. Un enchaînement de montées et de descentes sur des terrains plus ou moins en dévers. Comme surgies de nulle part, des roches barrent le chemin, nous forçant à changer rapidement de direction, à pivoter sur nos appuis, à faire des pas de côté. Le temps presse, un fauve affamé est à nos trousses. Les foulées se succèdent, l’adhérence doit être optimale, le pied doit épouser au mieux la surface sur laquelle il se pose, pas le temps de déraper.
Into the wild
Ce n’est pas la première fois qu’une telle chasse survient depuis que la nature a repris le dessus, il y a 100 000 ans, en 2082 très précisément. Les routes lisses ont disparu depuis longtemps, remplacées par des sentiers irréguliers, la course redevenant le mode de déplacement essentiel de tous les humains, parcourant 20 à 50 kilomètres par jour. Depuis 100 000 ans, seuls ceux qui ont acquis certaines capacités au gré des mutations, leur assurant une marge de manœuvre plus importante et des appuis efficaces, ont été en mesure de survivre et ainsi de perpétuer l’espèce co-évoluant avec le monde environnant.
Pas de chaussures sur ces sentiers, il n’y a plus personne pour les fabriquer. C’est pieds nus qu’ils les parcourent. Ils ont acquis par mutation une biomécanique particulière permettant à leurs pieds d’épouser la forme de la surface sur laquelle ils se posent. Qu’elle soit convexe ou concave, le pied s’adapte, assurant ainsi une adhérence maximale. Cette adaptation est instantanée, un ajustement au millimètre près, allant jusqu’à faire évoluer la forme du pied dans les différents plans.
Cela ne s’arrête pas là : en appui avant-pied, le talon légèrement décollé, ce mutant est en mesure d’orienter l’ensemble de sa jambe vers la droite ou la gauche sans que son avant-pied ne pivote ! Et ce, sur plus de 35°. Il possède au sein de son pied une articulation, plus précisément un complexe articulaire, qui lui permet de mobiliser la jambe et l’arrière-pied incluant le talon, indépendamment de son avant-pied. Cet ensemble pivote ainsi en quelque sorte autour de l’avant-pied comme s’il possédait une charnière à ce niveau.
Un pied à la forme changeante
Ce mutant a cette particularité incroyable en appui avant-pied de pouvoir déplacer latéralement le talon indépendamment de l’avant-pied de plus de dix centimètres ! De quoi affoler un podoscope1 si l’on cherchait à lui fabriquer des semelles ou des chaussures, son pied changeant ainsi sans cesse de forme au gré des appuis ou de l’orientation de sa jambe, l’arche interne se creusant ou s’aplatissant instantanément.
Ce mouvement entre l’avant-pied et l’arrière-pied lui donne une marge de manœuvre conséquente. Chez ce mutant, le pied n’a donc pas une forme fixe que nous pourrions dénommer universelle, non ! Il a un pied fonctionnel qui se déforme et qui lui donne les moyens de développer une qualité d’appui hors du commun. Sans celle-ci son espèce n’aurait probablement pas survécu face à la pression du milieu.
Neutraliser c’est préserver !
Il se régale de cette liberté de mouvement en reproduisant avec amusement ce que nous pourrions considérer comme un test : toujours pieds nus, en légère fente avant pied droit devant, dans un premier temps le talon au sol puis le talon légèrement décollé, il amène alternativement son genou vers l’intérieur et l’extérieur afin de percevoir le gain d’amplitude qu’il obtient dès qu’il décolle légèrement les talons du sol, sans que son avant-pied ne pivote pour autant. Talon décollé, le mouvement de rotation de la jambe est plus ample, plus fluide et n’entraîne pas de contraintes au sein du genou, alors que talon au sol l’amplitude de mouvement diminue et s’accompagne de contraintes qui apparaissent rapidement au niveau du genou.
S’il comparait les deux mécanismes mis en jeu d’un point de vue biomécanique, il se rendrait compte que talon au sol le mouvement s’accompagne d’une rotation/torsion au sein du genou dès les premiers degrés, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il décolle légèrement les talons puisqu’il enclenche un complexe articulaire qui assure l’indépendance entre l’avant-pied et l’arrière-pied. Un complexe articulaire qui prend en charge la rotation de la jambe, d’où cette sensation de fluidité, d’amplitude, d’aisance, de liberté… et qui, élément non négligeable, préserve le genou ! Son avant-pied devient une interface neutralisatrice qui assure la jonction entre le sol et le reste de la jambe (arrière-pied inclus).
La chaussure un nuisible !?
Imaginez alors un instant ce mutant aux caractéristiques biomécaniques si spécifiques découvrant par hasard au fond d’une caverne une paire de chaussures de running des années 2000 miraculeusement bien conservées. Comprenant rapidement leur utilité, il les chausse et commence à courir avec. Il a immédiatement une sensation de confort, de douceur, mais ne perçoit plus le contact avec le sol. La qualité de sa prise d’appui est altérée, il devient bruyant…
Par ailleurs, lorsque le terrain est en dévers c’est l’ensemble du pied qui bascule, l’avant-pied ne pouvant plus jouer son rôle d’interface, les deux parties (avant-pied/arrière-pied) ne pouvant plus se dissocier, ce qui a pour conséquence d’altérer insidieusement son équilibre. De plus, en appui avant-pied, son talon n’est plus en mesure de se déplacer latéralement indépendamment de l’avant-pied bloqué dans la chaussure, la forme de son pied ne peut donc plus évoluer, son grip diminue considérablement.
Ces chaussures ne sont pas adaptées à sa biomécanique, elles l’altèrent, l’estropient ! Il peut les porter, cependant ce ne sera pas sans compensations. Les ajustements du pied lors de l’appui ne se produisant plus, ils devront être pris en charge par d’autres articulations ; le reste de son corps compensera donc l’altération de la biomécanique de ses pieds consécutive au port de ce type de chaussure.
La fin d’une espèce et le règne des mutants
À ce moment-là, le fauve jaillit des taillis, le mutant glisse, les chaussures ayant rendu instables ses appuis, et il chute lourdement au sol. Le cœur palpitant, il se réveille dans sa chambre d’hôtel, par terre au pied de son lit, il est 4 h du matin, nous sommes en 2014. Il se demande alors, « et si j’étais un mutant ? »
Et si nous étions des mutants ! Vous avez déjà la réponse puisque vous avez probablement réalisé le précédent test en fente avant. Vous avez alors effectivement constaté que vous aviez davantage d’amplitude et de fluidité lorsque le talon est décollé et que le talon peut réellement se déplacer latéralement et s’incliner par rapport à votre avant-pied, sans que celui-ci ne pivote !
Si vous ne l’avez pas remarqué, recommencez le test et observez le déplacement de votre talon par rapport à votre avant-pied, la dissociation qui s’opère entre ces deux parties. Allez même jusqu’à placer une règle par terre et mesurez l’amplitude du mouvement.
Vous possédez donc ce complexe articulaire de torsion, et plus précisément cet interligne articulaire de torsion2 qui sépare en deux parties votre pied, conférant à l’avant-pied la fonction d’interface. Votre avant-pied est un élément de jonction entre le sol et le reste de la jambe ; l’avant-pied est une interface neutralisatrice.
Quid des chaussures actuelles ? À vous de vous faire une opinion, et ce très simplement. Reproduisez le test pieds nus afin de dissocier en appui l’arrière-pied de l’avant-pied (ayant pour conséquence de déplacer latéralement votre talon), puis une fois que vous ressentez suffisamment ce mouvement chaussez les différentes chaussures que vous possédez. Rien de tel pour percevoir si elles limitent ou non la biomécanique du pied. Qu’en est-il alors de vos chaussures de ville ? De vos chaussures de running ? Permettent-elles autant d’aisance ?
Si vous avez un ami podologue, allez lui emprunter un podoscope. Montez dessus et amusez-vous à déplacer latéralement votre talon indépendamment de votre avant-pied. Observez l’évolution de la forme de votre pied se creusant ou s’aplatissant. Et vous découvrirez que le pied n’est pas un bloc, loin de là.
Pas encore de chaussure à son pied
Encore un peu d’énergie ? Alors posez vos pieds nus, les talons légèrement décollés, sur une surface convexe, un rocher arrondi par exemple, et appréciez la façon dont votre avant-pied, ce que l’on nomme l’arche antérieure mais qui n’en est pas une, épouse la surface. Appliquez de légères contraintes vers l’avant, vers l’arrière puis latéralement et percevez l’accroche, le grip que possède votre pied, mais également la sensation que vous avez du sol.
Maintenant, sur cette même surface, mettez vos chaussures et appliquez les mêmes contraintes, comparez le grip, la stabilité, la perception… À vous d’expérimenter et de percevoir les différences.
Nous arrivons à un stade où l’homme interconnecté est en mesure de faire évoluer rapidement les produits qu’il achète, de briser les dogmes, de tester, d’expérimenter, de partager, de comprendre… Alors partagez cette expérience ! Ce qui peut paraître subtil aujourd’hui sera commun demain. La majorité des chaussures actuelles semble reposer sur notre capacité à compenser. À partir de maintenant, face à une nouvelle paire de chaussures, demandons-nous si elle est idéale.
C’est l’été alors profitez-en : marchez pieds nus sur les rochers (attention aux moules !) et appréciez le miracle de votre anatomie de mutant…
1 Podoscope : appareil permettant d’examiner les points d’appui du pied
2 cf La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance - Frédéric Brigaud, Éditions Désiris, mai 2013
Que nous apprend cet article ?
• Notre pied n’est pas un bloc, sa forme évolue sans cesse
• L’arche interne se creuse et s’aplatit instantanément grâce à un mécanisme de torsion
• En appui avant-pied le talon se déplace latéralement par rapport à l’avant-pied
• Les chaussures actuelles sont mal conçues et ne respectent pas le fonctionnement du pied
• L’avant-pied est une interface neutralisatrice
• La chaussure idéale ne doit pas altérer cette biomécanique
• La forme du pied doit pouvoir évoluer sans cesse
L’auteur
Frédéric Brigaud, consultant en biomécanique
Frédéric Brigaud est consultant en biomécanique et ostéopathe auprès de sportifs de haut niveau depuis 1994. Il est le concepteur et développeur des principes biomécaniques posturo-dynamiques EAD (Empilement Articulaire Dynamique) enseignés en kinésithérapie du sport et auprès des BE Sport (ski alpin, tennis, golf, surf…). Il a notamment mis en évidence la fonction d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et est l’auteur de La course à pied – Posture, biomécanique performance. www.eadconcept.com
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Joggeur magazine
Extrait d'un entretien avec Fred Brigaud dans Joggeur Magazine n°15 (Oct/Nov 2015)
‘’Pronation supination… Et après ?’’ Entretien F. Brigaud
Qu’en est-il des semelles, ou des chaussures pour pronateurs, supinateurs ou coureurs universels ?
« Le pied n’est pas un bloc rigide comme on pourrait le croire. En appui avant-pied, le talon légèrement décollé, l’arche interne se creuse ou s’aplatit instantanément en fonction des dévers du terrain ou de l’orientation et de l’inclinaison de la jambe. Ce n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité (voir aussi la vidéo http://bit.ly/1PlTlfz). La forme du pied évolue grâce au mécanisme de torsion qui unit l’avant-pied à l’arrière-pied. Ainsi, il s’allonge ou se raccourcit (d’une à deux pointures), se creuse ou s’aplatit (passant d’un pied creux à un pied plat)… De plus, en appui avant-pied, ce mécanisme de torsion déporte latéralement le talon par rapport à l’avant-pied ! Nous ne parlons pas de quelques millimètres mais de plusieurs centimètres ! Regardez la vidéo (http://bit.ly/1H3jpmA ), dans ce cas le talon se déplace dans un espace de 7 cm ! Vous comprendrez alors que la chaussure classique altère la biomécanique du pied alors que celui-ci doit pouvoir changer de forme instantanément en fonction du sol et de l’orientation ou de l’inclinaison de la jambe pour assurer un contact optimal et limiter les contraintes. Pour les semelles, montez sur un podoscope et faites évoluer l’empreinte de votre pied comme sur la vidéo puis demandez à quelle semelle cela correspond ? Par ailleurs, quid du soit disant “maintien de l’arche interne’’, puisque la forme de celle-ci évolue instantanément et n’est qu’une conséquence.» […]
Pronation ou la supination, de quoi s’agit-il ? […]
Le problème se pose-t-il dans les mêmes termes en statique, en marchant ou en courant ? Et peut-on les corriger ? […]
Pour lire la suite, vous pouvez vous procurer le numéro en suivant le lien ci-dessous :
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Commander Joggeur magazine n°15
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Instinct Football
POURQUOI RONALDO EST- IL AUSSI RAPIDE… TECHNIQUEMENT?
Par Frédéric Brigaud
Sept - 2015 | Magazine Instinct football
Conscient des grosses échéances qui l’attendent (Championnat, Ligue des Champions, Euro), Cristiano Ronaldo a effectué un vrai travail spécifique lors de l’intersaison pour être plus rapide que jamais. Si le Portugais jouit d’un physique exceptionnel et d’une pointe de vitesse hors du commun, l’analyse biomécanique de sa gestuelle démontre surtout qu’il est un joueur unique. Décryptage.
Le corps et les mouvements ne font qu’un
Cristiano Ronaldo est un joueur talentueux, d’une efficacité redoutable, qui surpasse en rapidité et en précision ses adversaires avec une étonnante facilité. Il change de trajectoire, accélère, dribble et marque, sans perdre en fluidité. Il n’y a pas de heurt, sa gestuelle est coulée, à l’inverse de certains joueurs que l’on sent passer en force, à la limite de leurs possibilités. L’aisance déployée par le Portugais nous donne l’impression que le geste technique fait partie intégrante de lui, laissant un sentiment de symbiose. Chaque partie de son corps (bras, buste, bassin…) participe pleinement à l’action qu’il mène. En portant un regard non plus seulement sur le ballon et ses pieds, mais sur l’ensemble de son corps lors des dribbles et surtout, en occultant tout ce que l’on entend au sujet du geste technique, on s’aperçoit que l’attaquant du Real Madrid reproduit toujours à l’identique certains enchaînements avec les bras et le buste. Des enchaînements qui accompagnent le mouvement des jambes lors des dribbles. Reste à les voir et bien évidemment, les comprendre, pour commencer à les reproduire et s’assurer de leur utilité.
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Ovale - Le meilleur du rugby
Les secrets de la précision des buteurs
Le Mondial propose ce qui se fait de mieux sur la planète buteurs, avec des styles différents et des efficacités diverses. Nous profitons de l’occasion pour décrypter une phase de jeu qui intrigue toujours autant. Car si puissance, précision et régularité sont les qualités essentielles du buteur, elles n’assurent pas de reproduire, tel un métronome, un geste efficace, quelles que soient les conditions ou la distance. Le buteur doit posséder un corps et des automatismes solides, infaillibles, qui ne lui feront pas défauts. La moindre erreur peut être fatale, modifiant la trajectoire recherchée. Sur quoi repose cette précision ? Étude au coeur de ceux qui prennent leur pied…
L’ancrage de l’appui
Au terme de sa course d’élan, le joueur prend un appui décisif autour duquel il construit sa frappe. La jambe d’appui lui sert alors de tuteur, de guide et doit impérativement être stable. Si le pied glisse ou si la jambe s’effondre ou oscille sous la contrainte, ne serait-ce que légèrement, des instabilités temporaires se répercutent instantanément à l’ensemble du corps et nuisent à l’efficience du geste. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que le joueur cherche à développer un ancrage efficace dans le sol, d’où l’importance de poser correctement le pied. L'instant qui précède l'appui, le pied encore en l’air, la jambe, vue de face, est fortement inclinée, tout comme la semelle de la chaussure qui ne se présente pas parallèle au sol Que doit-il se passer lors de la prise d’appui pour éviter toute glissade intempestive ou toute instabilité de la jambe ? La semelle doit-elle se mettre à plat pour que l’ensemble des crampons pénètre dans le sol et offre une surface d’appui maximale ? Le pied doit-il rester incliné avec un appui plus prononcé sur sa partie externe ? Le joueur, lui, arrive à pleine vitesse…
La suite dans le Magazine Ovale.
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Keltia n°30
Pierre Gastal avait publié en 2002 aux éditions Le Sureau un petit ouvrage fort intéressant et très accessible, Sous le français, le gaulois – Histoire, vocabulaire, étymologie, toponymie. Avec Nos racines celtiques – du gaulois au français, c’est un dictionnaire gaulois-français, précédé de 84 pages sur le gaulois (morphologie, syntaxe, déclinaisons, prononciation, catégories de m o t s . . . ) , beaucoup plus étoffé, qui rend compte de l’avancement de ses recherches. Sa prise en compte de l’occitan (l’auteur vit et publie dans le sud-est de la France) est un des points forts de son étude. Il offre une source complémentaire au Dictionnaire de la langue gauloise de Xavier Delamarre (Errance, 2008), et forme avec le dictionnaire de J.-P. Savignac un tandem comparable, toutes proportions gardées, avec les dictionnaires latins de Félix Gaffiot et Louis-Marie Quicherat.
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A lire : La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance
Par Clément Excoffier le 23 septembre 2015
Consultant en biomécanique humaine et ostéopathe, Frédéric Brigaud aborde dans cet ouvrage l'importance de la posture en course à pied.
Bien que sorti il y a déjà quelques années (2013) nous n’avions pas encore eu l’occasion de nous pencher sur l’ouvrage de Frédéric Brigaud « La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance ».
Un oubli que nous rectifions aujourd’hui et avec une grande satisfaction tant ce livre regorge de conseils et d’analyses pour courir avec une posture correcte. Si vous vous lancez dans la course à pied ou que vous soyez déjà un pratiquant régulier sans jamais avoir vraiment pris le temps « d’apprendre » à courir, vous tenez là une petite bible qui vous accompagnera avant et après chaque sortie.
Tout commence par une présentation de l’organisation des jambes, illustrée par de nombreux schémas anatomiques que l’on retrouve tout au long du livre. Un préambule très détaillé mais nécessaire afin de bien cerner les enjeux du travail postural qui va suivre.
Retour ensuite sur les intérêts et avantages de la foulée avant pied, que vous pourrez détaillez si vous le souhaitez dans un de ces autres ouvrages, le Guide de la foulée avant pied.
L’auteur aborde ensuite la place du haut du corps dans la pratique de la course à pied avant de détailler des méthodes de travail et d’entrainement pour prévenir les risques d’entorses du genou et de la cheville.
« La course à pied – Posture, Biomécanique, Performance » est donc un ouvrage extrêmement complet et détaillé puisqu’il propose également tout une batterie de tests et d’exercices dans le but d’améliorer sa posture et donc ses performances.
Parfois un peu aride à lire car très factuel et scientifique, ce livre s’adresse néanmoins à tous les coureurs qui souhaitent courir « mieux » mais également aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes ou podologues qui travaillent aux cotés de coureurs.
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La Montagne
MASQUES DES ALPES
Dans de nombreuses vallées isolées, en Autriche, en Suisse, dans le Sud de l'Allemagne ou le Nord de l'Italie les masques, images des anciennes coutumes locales, ont perduré aux côtés du carnaval.
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La Voix de la Haute Marne
VTT
Le livre de référence de votre porte-bagages
En quelques années, l'ouvrage sur le VTT du Haut-Marnais Jean-Paul Stéphan est devenu la référence dans cette discipline. Son titre : VTT, rouler plus vite, entraÎnement diététique, éthique.
Ce n'est pas un hasard si la Haute-Marne possède en son sein des champions de VTT. En effet, les vallons et les immenses forêts du département sont propices à la pratique de ce sport. A Thonnance-lès-Joinville, réside Jean-Paul Stéphan. Doit-on encore rappeler le palmarès exceptionnel de ce coureur, sans aucun doute le sportif haut-marnais le plus titré actuellement ? Onze fois champion de France, sept fois champion du monde master de sa discipline, le VTT cross-country.
Le jeune quinquagénaire est aussi président de l'Union cycliste Joinville Vallage (UCJV), organisateur de courses et essayeur de prototypes pour l'industriel dijonnais de cycles Lapierre. Enfin, il est professeur agrégé d'Education Physique et Sportive au collège de La Noue à saint-Dizier. Pédagogue, il partage sa riche expérience dans un livre paru en 2008. Cet ouvrage de 430 pages donne d'innombrables conseils afin de bien se préparer à la pratique du VTT. Les premières parties de l'opus expliquent les bases pour un bon entraînement : progressivité, intensité, variété et récupération. Ensuite, l'auteur développe les qualités pour devenir un bon coureur. En quatrieme partie, l'auteur insiste sur l'hygiène de vie et la diététique indispensables à la pratique de ce sport à un haut niveau. Enfin, le champion termine sur l'aspect psychologie du pratiquant de VTT.
L'homme plutôt que la performance
Le livre, souvent technique, pourrait être quelquefois rébarbatif pour le profane. Heureusement, Jean-Paul Stéphan truffe son récit d'anecdotes personnelles ou recueillies auprès d'autres coureurs. Enfin, et c'est sans doute le plus remarquable dans ce livre, son ouvrage met toujours en avant l'homme plutôt que la performance à tout prix. Ainsi, Julien Absalon, champion olympique, conclut la préface de ce livre par les mots suivants : " L'ouvrage intègre un cadre éthique clair. Je soutiens pleinement cet effort de promotion d'un cyclIsme propre et encourage tous les pratiquants à faire de ce superbe sport qu'est le VTT, un facteur d'épanouissement personnel ". Depuis sa parution, l'ouvrage de Jean-Paul Stéphan a été réédité trois fois pour atteindre le chiffre de 6000 exemplaires imprimés. Pourtant,
la couverture du livre est peu avenante et le prix est élevé, 25 €. Mais un internaute, sur un site bien connu de vente d'objets culturels, résume le livre : " C'est la bible pour les pratiquants de VTT ". De ce fait, à ce jour, peu d'auteurs hautmarnais contemporains peuvent
s'enorgueillir d'avoir conquis autant de lecteurs.
" Pour moi, ce livre vaut tous les titres ! ", conclut Jean-Paul Stéphan.
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SoWhat ?
Saviez-vous qu’il y avait plusieurs manières de courir?
Je vous propose un livre titré « la foulée avec prise d’appui avant-pied » pour les fans de la course à pied ou alors pour celles et ceux qui veulent changer leur technique de course ou tout simplement pour celles et ceux qui veulent se mettre à courir avec une technique moins contraignante pour leurs articulations.
C’est un guide comme le nom de l’ouvrage l’indique sur « la foulée avec prise d’appui avant-pied » que l’auteur Frédéric Brigaud, ostéopathe DO, nous fait découvrir. Ce livre est un outil permettant aux runneuses et runners pratiquant déjà cette technique de l’améliorer et aux coureuses et coureurs dit(e)s talon de l’adopter, mais aussi de se rendre compte de l’utilité de cette technique dans les autres pratiques sportives. On découvre tous les intérêts biomécaniques de la prise d’appui avant-pied avec notamment la réduction des ondes de choc dans tout le corps, mais pas que… !
Un chapitre est consacré à la compréhension de ce type de foulée dans lequel, l’auteur nous avertit que la technique demande une période de transition qui peut durer jusqu’à trois ans.
Un autre chapitre, quant à lui, est orienté sur l’apprentissage de la technique en alliant la course en intérieur et en extérieure.
Dans un chapitre suivant, l’auteur propose un plan d’entraînement à la fois pour les débutants et pour les coureurs talon.
Un chapitre titré « Subtilités » met en avant tous les paramètres à prendre en compte pour progresser dans l’application de cette technique avec des conseils précis de posture, etc.
Des témoignages ainsi que des questions courantes que se posent des pratiquants sont présentes en dernière partie.
« La course à pied avant-pied en descente est un mouvement technique qu’il est utile de comprendre et de travailler jusqu’à ce qu’il s’automatise. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est en pratiquant la marche sur un terrain plat avec une prise d’appui avant-pied que cet apprentissage sera facilité. Reste à savoir comment ! » (propos de Frédéric Brigaud)
2 compléments d’info récents vous sont donnés par l’auteur
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Sowhat
Comme l’indique le titre, l’auteur Frédéric Brigaud nous explique les raisons pour lesquelles il faut améliorer, entretenir et tonifier notre posture. Le but est de réapproprier notre corps et d’être en meilleure santé physique. L’auteur commence l’ouvrage par la définition du terme de posture et comment celle-ci est impactée par nos actions quotidiennes (dont les pratiques sportives font partie aussi). Il continue dans un 2ème chapitre, Frédéric Brigaud nous expose les principes de fonctionnement de notre corps sous forme d’interconnexion avec notamment les notions d’ancrages et de chaînes musculaires. Dans un 3ème chapitre, l’auteur nous précise comment agir sur le geste et la posture à travers une méthode simple lié au mouvement des bras. Le 4ème chapitre est consacré à l’aspect pratique pour améliorer sa posture avec des exercices à exécuter avec une balle lesté (ou une bouteille d’eau de poids variable). Les exercices peuvent être effectué en statique et évoluent en dynamique (stepper, marche sur place, course…). Le chapitre suivant est lié au précédent dans le sens où il se focalise sur les différentes séquences possibles avec les modalités d’exécution des exercices : échauffement, série, vitesse, fréquence et niveau de pratique. L’ouvrage termine par une exploration de quelques disciplines sportives pour mieux comprendre l’importance de l’interconnexion des différentes parties du corps pour être efficace dans sa pratique sportive. - See more at: http://www.sowhat-magazine.fr/ameliorer-sa-posture-du-quotidien-a-la-pratique-sportive-frederic-brigaud/?doing_wp_cron=1478378883.3730909824371337890625#tabgarb=tab1
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L'origine du nom Calvados
Atin de satisfaire votre intérêt pour la langue gauloise, je vous invite à vous procurer chez Adverbum à Gap, le livre de M. Pierre Gastal «Nos racines celtiques, du gaulois au français» qui vous révèle ses secrets. Vous prendrez comme moi, beaucoup de plaisir à lire ce fruit de vingt ans d'un labeur passionné qui foisonne d'informations. L'auteur y explique les transformations qu'ont connues les racines gauloises parfois déformées par des ignorants, mais qui sont restées dans notre français, dissimulées sous des maquillages que seuls les linguistes chevronnés sont capables de débusquer et de nous révéler. Merci à eux !
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Cyclotourisme
Abondamment doté de chiffres et de tableaux ce livre ne se lit pas comme un roman. Véritable bible, tout ce qui le concerne le VTT y est traité avec précision.
Successivement on découvre :
- Les " bases de l'entraînement" dans lesquelles il est rappelé le bienfondé de certaines idées reçues telles que l'intérêt de rouler beaucoup et même de faire de la route.
- La "programmation" dans laquelle on apprend à choisir et préparer un événement en évitant certaines erreurs.
- La partie "qualités à développer" traite notamment de la préparation physique générale et spécifique du vététiste, de la musculation, du stretching et de l'électrostimulation - La partie "diététique" est riche d'un guide pour l'alimentation du vététiste avant pendant et après l'effort.
Quoique très axé sur une pratique particulièrement sportive ce vaste ouvrage est néanmoins en mesure de rendre beaucoup de services aux randonneurs à VTT.
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Bien-être santé
Travaillez votre foulée !
Joggeur du dimanche ou mordu de l'asphalte, votre façon de courir peut s'améliorer. Le but : autant de plaisir, et plus de respect de votre corps!
Selon la Fédération française d'athlétisme, 20% des Français pratiquent le running. Savent-ils pourquoi ils courent ? À 58%, oui : ils veulent préserver leur santé et améliorer leur condition physique. Car ce sport est l'un des plus bénéfiques pour l'organisme. Entre autres bienfaits, il améliore les capacités cardiorespiratoires. Il affûte les membres inférieurs, galbe les fessiers, redessine les abdos ... En un mot, il resculpte notre silhouette. Et vingt minutes d'effort modéré accroissent la sécrétion d'endorphines, dites hormones du bonheur. Mais ces 9,5 millions de personnes savent-elles courir ?
UN PAS, UNE ONDE DE CHOC
Car «si l'Homme est adapté à la course à pied, courir est un geste technique qui nécessite d'être appris», rappelle Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique humaine et sportive. «En course à pied, on peut produire mille et une gestuelles, qui dépendent de l'enfance, des entraînements, des différentes disciplines sportives, des éventuels traumatismes ou pathologies ... Ce qui nous détermine, c'est notre architecture et ce que nous sommes capables de faire avec celle-ci. En raison même de notre possibilité de produire mille et une stratégies pour agir, rien ne nous détermine à courir correctement spontanément». À chaque foulée, on peut prendre appui sur le sol avec le talon, l'avant -pied ou, plus rarement, le pied à plat. L'impact sur l'organisme en dépend. «Courir étant une chute à chaque pas, mieux vaut l'amonir. La prise avant -pied va le permettre de manière efficace.»
Une preuve? Pieds nus, effectuez sur place quelques bonds (qui, spontanément, se réalisent sur l'avant-pied) en vous réceptionnant sur les talons; l'impact sera brutal. Ou allez courir pieds nus sur le goudron. Après 100 mètres, vous attaquerez le sol différemment ! Si vous réalisez ces tests en gardant la prise d'appui talon mais muni de chaussures, vous sentirez moins l'impact Cependant, «même si Je pied semble protégé, il y a toujours une onde de choc qui se pro-page dans l'ensemble de l'organisme».
QUEL APPUI ADOPTER?
«En fonction de la prise employée, vous n'utilisez pas le corps de la même façon. Avec une prise avant-pied, vous êtes déjà en posture antérieure, les talons sont légèrement décollés. Vous êtes plus réactif. À chaque foulée, vous amortissez la chute en contractant le mollet, sollicitant davantage la cheville. En contrôlant la descente du talon jusqu'à ce qu'il effleure le sol, la décélération comme les contraintes que l'on applique au corps sont plus faibles. Cependant, avec une prise d'appui talon, si la force de réaction au sol équivaut à 2,2 fois le poids de votre corps, l'avant-pied ne supporte que 1,8 fois ce poids puisque le talon aura amorti une certaine quantité de cette force. Si vous êtes sur l'avant-pied, c'est 100% de la réaction au sol qui est supportée: 2,2 fois le poids du corps. Les contraintes sont supérieures. Prenez aussi conscience que, en passant d'une technique à l'autre, il faut laisser le temps à l'organisme de s'adapter. Sinon, vous aurez mal.»
LE MIROIR DES POTENTIELS
C'est chez soi et pieds nus qu'on améliore sa gestuelle. «Face à un miroir, vous pourrez vous concentrer sur la qualité de la prise d'appui, la descente du talon, et donc travailler l'amortissement. Vous conrrôlerez la hauteur des épaules ou le balancement des bras, et que la prise d'appui est semblable à droite et à gauche, ou que vous descendez te talon correctement. Quand vous aurez développé sensations et perceptions, vous saurez que mettre en œuvre une fois dehors.» Et donnez à vorre corps le temps de se renforcer. «Si vous couriez d'habitude à 12 kmfh, passez à 5. Et, pendant 15 à 20 minutes, alternez une minute de course avant-pied et une minute de marche.» •
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition


Running attitude
Foulée naturelle
La foulée avec prise d’appui avant-pied, qu’on appelle aussi minimaliste, médio-pied ou naturelle, ne se résume pas uniquement à prendre appui au niveau de l’avant-pied : la localisation de la prise d’appui, le déroulé du pas vers l’arrière, la qualité de l’amortissement, la fréquence d’appui sont autant d’éléments qui nécessitent d’être compris et maîtrisés. L'ostéopathe Frédéric Brigaud, donne les clés pour l'adopter.
Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied de Frédéric Brigaud, Éditions DésIris, 96 p, 7,50€ (www.adverbum.fr)
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition
Jogging international
INSTRUCTIF
Chantre de la prise d'appui avant-pied, Frédéric Brigaud nous propose un petit livre très didactique permettant de comprendre l'intérêt d'une telle technique et offrant un programme pour abandonner peu à peu l'appui talon.
Indispensable pour qui souhaite découvrir une autre façon de courir.
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Guide de la foulée avec prise d'appui avant-pied - nouvelle édition

Un siècle d'olympisme en hiver
Article de L'Est républicain du 01 novembre 2010
Le Bisontin Eric Monnin, avec en arrière plan le désormais célèbre Nid d'Oiseau de Pékin, mi-octobre.
C'ÉTAIT L'ÉTÉ 1984. Derrière la carapace du judoka bisontin, futur membre de l'équipe de France junior, taillé à la David Douillet qu'il a côtoyé à l'INSEP, se cache déjà une sensibilité extrême. Éric Monnin, futur professeur agrégé d'EPS, encadre alors un camp de vacances en Grèce. Le détour par Olympie est un passage obligé: «Le coup de foudre. J'ai flashé sur ce lieu mythique qui a depuis bouleversé ma vie».
Depuis ce jour, Éric Monnin, fasciné par l'olympisme, a lu, écouté, travaillé, écrit, regardé, voyagé pour vanter un mouvement qu'il qualifie de mythique par ses origines grecques, d'utopique pour vouloir réunir le monde entier dans la fraternité et d'idéologique parce qu'il est dicté par la fameuse charte olympique. Aujourd'hui sociologue, professeur agrégé d'EPS à l'Institut technologique de Belfort-Montbéliard, Éric Monnin est devenu un expert sur la question. Membre de l'Académie olympique, chargé de mission aux Jeux de Sydney et d'Athènes, il a rejoint l'Agence mondiale antidopage comme observateur et a notamment rédigé quatre ouvrages dont deux sur «Un siècle d'olympisme d'hiver» et un sur «L'olympisme et l'école ?»,un sujet dont il a fait sa thèse de sociologie.
Le Cube d'eau est devenu un parc aquatique ludique pour les gamins : «Avec quelques variantes, les élèves voient positivement l'entrée de l'olympisme dans des programmes scolaires. Je pense qu'il faut puiser dans ses valeurs fondamentales, ses pratiques antiques et nouvelles et tenter de faire une...mixture. Aujourd'hui,grâce aux médias, les jeunes adorent les Jeux. Mais seulement de l'instant T de la cérémonie d'ouverture jusqu'à l'instant T où la flamme s'éteint. Le CIO organise maintenant comme à Singapour, des Jeux pour la jeunesse avec l'apparition de nouvelles disciplines plus attractives».Conférencier (une heure en anglais) au«Lausanne Summit 2010»,organisé en octobre dernier par l'Union mondiale des villes olympiques à Pékin devant cent dix personnalités dont notamment dix-neuf maires des villes olympiques et six des villes candidates aux prochains Jeux, Éric Monnin ainsi insisté sur le rôle de l'olympisme dans le système éducatif: «Aujourd'hui, le CIO demande aux villes candidates un programme d'éducation olympique basé notamment sur les bienfaits du sport sur la santé (combattre l'obésité), l'égalité, l'équité. Les Jeux ne sont que les dixièmes du mouvement olympique»,insiste Éric Monnin.
Le Bisontin affirme même que l'héritage des Jeux est devenu fondamental pour le CIO : «Il offre les Jeux à une ville dans l'espoir qu'elle dynamise son épanouissement urbain, environnemental, éducatif. C'est le cas de Barcelone en 1992, du Piémont avec Turin en 2006, de Pékin. Obtenir les Jeux, n'est plus une finalité mais c'est devenu une stratégie». Éric Monnin est intarissable. Il rappelle que le directeur du CIO précise souvent que pour les Jeux, on a sept ans pour les préparer, quinze jours pour les faire aimer et vingt-cinq ans pour profiter de l'élan pour rayonner : «Quand je me promène aujourd'hui dans le Parc olympique de Pékin avec ses musées, sa verdure, c'est divin. Le Cube d'eau (lapiscine olympique) est devenu un centre aquatique ludique pour les gamins. Une promenade en famille même après 11 heures du soir, autour du fameux Nid d'Oiseau (le stade olympique), est le rendez-vous préféré des Pékinois très fiers de cet espace démocratique. Et que dire des efforts réalisés contre la pollution, du nouveau Pékin incarné par l'aéroport ultra moderne en forme de dragon ou du siège de la télé vision d'état, deux tours de cinquante étages reliées par un pont dans le ciel. Une ville est déclarée olympique un jour, elle est durable pour toujours»...
Le mot de la fin, la phrase du jour. Celle d'un certain Jacques Rogge.
ÉricMonnin a écrit: «De Chamonix à Vancouver»(Editions Desiris) préfacé par Jacques Rogge en 2010 et «L'olympisme à l'école» aux Editions Press eUniversitaire de Franche Comté et d'UTBM en 2008.
Site internet: eric.monnin@utbm.fr
Bio express
1968: Naissance à Besançon
1986 :Membre de l'équipe de France juniors de judo
1996: Professeur agrégé d'EPS et professeur de judo à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
2007: Reçu avec mention à son doctorat «L'olympisme: pratiques et représentations en milieu scolaire».