

Rectoverseau
Tout à la fois philosophie, technique, enseignement, objectif et moyen, les katas éclairent toutes les démarches liées à l'idée de perfection. A partir d'exemples historiques et concrets mais aussi à partir de son expérience personnelle en kararé, l'aureur cerne cette norion tout à fait essentielle dans un pays qui rente, parfois désespérément, de concilier tradition et modernité, en particulier dans les arts martiaux
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Samsara
Tout à la fois philosophie, technique, enseignement, objectif et moyen, les katas éclairent toutes les démarches liées à l'idée de perfection. À partir d'exemples historiques et concrets mais aussi à partir de son expérience personnelle en Karaté, l'auteur cerne cette notion essentielle dans un pays qui tente parfois désespéremment de concilier tradition et modernité en particulier dans les arts martiaux. Cet ouvrage nous livre une réflexion approfondie enracinée dans l'histoire du Japon et qui donne tout leur sens aux valeurs de ce pays.
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Jipango
A la fois philosophie, technique, enseignement, objectif et moyen, la notion de kata éclaire toute démarche liée à l'idée de perfection, de la cérémonie du thé aux arts martiaux, de la mort par seppuku à l'ikebana.
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Recommandations du Vatican
(...) Une lecture attentive porte à constater avec satisfaction le bien-fondé de votre réflexion scientifique. Vous montrez l'exigence d'une démarche raisonnée et rationnelle, qui puisse orienter le regard vers Dieu, horizon ultime de la compréhension de l'univers. Vous invitez le lecteur à dépasser une vision binaire de "acte de foi. qui serait pour certains de J'ordre du don de la grâce, et pour d'autres, de la raison. Vous démontrez avec l'aide de la métaphysique qu;e la foi est en même temps un acte surnaturel, raisonnable et volontaire. Votre pensée s'inscrit ainsi dans la perspective de la Constitution {( Dei Filius» du Concile Vatican l, sur la Révélation, qui développe les rapports profonds entre la foi et la raison. Plus récemment, comme vous le savez, le Pape Jean-Paul II nous a invités à approfondir ces relations entre l'ordre de la nature et celui de la grâce, dans son encyclique « Fides et Ratio ».(...)
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Jean-François Froger
Robert Lutz
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Fondements logiques de la physique
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Energies Octobre 2010
Pour connaître les origines de cet art martial et de santé que l'auteur, expert japonais bien connu des budokas, rapproche avec sa liberté d'esprit habituelle de Yichuan chinois...
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Top Santé
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L'herboristerie
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Grain de sable
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Témoignage de Pauline Macabies
Témoignage de Pauline Macabies (Equipe de France de Biathlon) autour des résultats des techniques proposées dans La course :
J'ai commencé ma collaboration avec Fred au printemps dernier (2012). Mon objectif était d'optimiser mes appuis pour pouvoir augmenter la fréquence de mes pas en ski de fond.
Après avoir évalué ma course pieds nus sur stade, il est apparu une différence entre mes appuis jambe droite/jambe gauche, ainsi que des imperfections globalement dans ma posture. Suite à cela nous avons mis en place une série d'exercices posturo-dynamiques spécifiques à effectuer régulièrement incluant de la course à pied avec une prise d’appui avant-pied. Nous avons travaillé principalement à distance, avec des retours vidéo, photos, et téléphone pour échanger sur les sensations. Les exercices ont évolué au fur et à mesure de ma progression. Lorsqu'un exercice était compris et intégré, il était soit complexifié, soit remplacé.
J'ai d'abord travaillé à pied, puis en skis à roulettes. Dès mes premières séances sur skis à roulettes j'ai vu des changements dans mes placements, dans mes appuis, au niveau des pieds jusqu’à mes poussées de bras. Durant l'été le travail a continué à évoluer en gardant à la fois des exercices à pied et sur skis à roulettes. J'ai ressenti une grosse progression, surtout dans les montées lors des courses estivales. J'arrivai à enchaîner mes pas plus vite sans être plus essoufflée, et sur les plats toute mon énergie était consacrée à mettre de la puissance dans mon ski, et non à chercher mon équilibre avant de pouvoir pousser sur mes jambes.
A l'automne, j'ai rechaussé les skis de fond sur neige. La transition a été plus délicate car je passai d'un support dur (la route) à des conditions de neige variantes et souvent beaucoup plus « molles » qui nécessitaient des ajustements au niveau des appuis. J'ai malgré tout retrouvé les progrès acquis durant la préparation sur goudron, que j'ai pu mettre en pratique lors de mes courses de l'hiver.
Durant la saison d'hiver, mon objectif n'était plus de progresser mais de mettre en application pendant les compétitions le travail effectué à l'entraînement. Mes objectifs techniques ont été atteints ; et j'ai encore une belle marge de progression devant moi !
Au delà du travail purement technique, ma collaboration avec Fred m'a apporté deux autres choses essentielles pour moi.
-
Le résultat est une conséquence. Les points techniques travaillés m'ont permis durant les compétitions de ne plus penser au résultat mais seulement à la manière de skier en me concentrant sur un ou deux points précis.
- Au lieu de me dire « je dois aller le plus vite possible » je me suis dit « je dois ramener ma jambe de telle façon et écarter les bras ». J'ai ainsi gagné en relâchement, en effectuant un geste "propre", et du coup le chrono était meilleur.
- Cela m'a servi encore plus sur les courses longues distances, où le geste à tendance à se dégrader au fil des km. En plus d'avoir un ski efficace, j'ai pu économiser de l’énergie tout au long du parcours.
- L’implication et le plaisir par le fait de comprendre et de maitriser sa gestuelle. Arrivé à un certain niveau, il est de plus en plus difficile de progresser techniquement. La routine s'installe petit à petit, l’entraînement devient lassant, on regarde sa montre pour « faire ses heures »... Découvrir le système EAD m'a permis d'apprendre beaucoup, d'abord sur le corps humain et la course à pied avant-pied. Ensuite, adapter ces nouvelles connaissances à mon sport a été une source de motivation énorme qui m'a aidé à m'impliquer encore plus dans mon entraînement en prenant du plaisir dans chacune de mes séances.
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Rebelle-Santé
PATRICE DE BONNEVAL, HERBORISTE
Il n'en reste plus que trois en France. Trois irréductibles qui défendent leur métier avec passion. À Lyon, j'ai rencontré l'un d'eux, Patrice de Bonneval, herboriste et fondateur de l'École lyonnaise des plantes médicinales & savoirs naturels. Une figure à la tête d'une bonne équipe !
C'est un peu David contre Goliath: il a fallu à Patrice de Bonneval une bonne dose de courage et de ténacité pour sauvegarder son officine et son beau métier. Mais, de ses batailles, il ne parlera point ou si peu. En revanche, l'homme est intarissable sur les bienfaits des plantes ! Et pour cause, son herboristerie, avec celle de Pierre et Gilles Corjon à Grenoble et du Palais Royal à Paris, sont les seules rescapées du pays puisque, officiellement, les herboristeries n'existent plus depuis 1940 ... De nos jours, seuls les pharmaciens ont le monopole de la vente des plantes médicinales. Peut-être sa vocation est-elle venue au hasard d'une rencontre sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie : "J'avais 20 ans et, un jour, je me suis retrouvé face à ce vieux monsieur qui vendait quelques plantes dans un panier attaché sur le dos de son âne ; je lui ai acheté un "Manuel de l'herboriste" ». « L'herboristerie de Bonneval existe depuis 1872 »,raconte son propriétaire qui l'a rachetée et lui a donné son nom en 1978, perpétuant ainsi la tradition ancestrale. Et pour ceux qui aiment les plantes, cette jolie boutique des quais du Rhône est une véritable caverne d'Ali Baba. Il y a, bien sûr, des rangées de plantes séchées, dans leur sachet, sagement alignées sur les étagères ou bien rangées en vrac dans des tiroirs. Et, derrière le comptoir où trône une balance, on aperçoit quantité de flacons bleus renfermant des eaux florales de bleuet ou de rose, ainsi que des petit pots de baumes - le tout fabriqué sur place.
Eau de Sainte-Rita et baumes La star de l'herboristerie, c'est l'Eau de Sainte-Rita, « un produit venu du Moyen-Age, dont l'originalité est son action sur les glandes endocrines, ainsi que sur les 5 organes (poumons, cœur, rate/pancréas, foie et reins), explique le pharmacien, avouant avoir dû "embêter un peu M. Verger, magnétiseur à Vincennes, pour obtenir la formule de ce véritable élixir holistique. » Sur l'étagère d'à côté, ce sont des baumes "maison" qui tiennent la vedette : celui de la paix contenant du camphre, du menthol, de la cire d'abeilles et diverses huiles essentielles ; et celui des moines à appliquer sur les brûlures et autres problèmes cutanés. Les granules de marjolaine, quant à eux, recommandés en cas de stress ou de sommeil perturbé, ont du succès aussi. « Notre réputation tient au fait que nous sommes à l'écoute de nos clients, précise Patrice de Bonne-val. Ici, on entend les gens, on les comprend. " Ses trois employés, Céline, Gilles et Éva, sont sortis de l'École lyonnaise des plantes médicinales et des savoirs naturels que l'entreprenant pharmacien a fondé il y a 30 ans. Aujourd'hui, c'est environ mille élèves que I'ELPM forme chaque année aux métiers d'herbaliste, de conseiller en pro-duits naturels, phytothérapie fami-liale et aromathérapie.
Herbaliste
Herbaliste ? Kesako ? « Cela veut dire ... herboriste en anglais ! lance Céline Ussel qui exerce à mi-temps après avoir suivi le cursus de 3 ans à l'École des plantes. je voulais être préparatrice en pharmacie, mais un grave accident m'a obligée à dépo-ser ma blouse blanche. j'accom-pagne désormais les gens différem-ment en exerçant ce métier et celui de naturopathe. Nous recherchons ensemble ce qui ne va pas."
Les plantes du magasin viennent de la Drôme, d'Auvergne et de petits cueilleurs disséminés dans le pays; d'autres, plus exotiques, comme le santal, l'hibiscus ou le gingembre, sont importées. L'herboristerie est également spécialisée dans les mélanges d'huiles essentielles. «j'ai appris sur le terrain, tout seul, rappelle l'ancien professeur de yoga. À l'époque, il n'y avait rien. Ma seule référence, c'est le Dr. Valnet. Et aussi Maurice Mességué et Rika Zarai; des pionniers en matière d'utilisation de plantes et de remèdes naturels. » Patrice de Bonneval se désole que la botanique ne soit presque plus enseignée en fac : " De nos jours, les futurs pharmaciens apprennent à reconnaÎtre 30 ou 40 plantes tout au plus, regrette-t-il. La phytothé-rapie n'est pas vraiment prise au sérieux. "
Épidémies et éthique
L'herboristerie vit aux rythmes des saisons. « Nous sommes plus occupés en hiver, constate Céline. De septembre à mars et lors d'épidé-mies de grippe, par exemple, nous préparons beaucoup de mélanges d'huiles essentielles en spray, alors que les mois d'été sont plu-tôt consacrés aux cosmétiques, à l'amaigrissement, aux piqûres d'in-sectes ... Ce qui est sûr, c'est que nous, à force d'inhaler des plantes toute la journée, nous sommes im-munisés ! En revanche, quand nous ne nous sentons pas bien, nous ne faisons pas de préparation » assure-t-elle. Toute l'année, les herbalistes conseillent aussi les personnes à la recherche de remèdes pour soula-ger les effets secondaires de traitements lourds.
Autonomie & ressenti
Mais, le véritable but de Patrice de Bonneval, c'est « que les gens redeviennent autonomes et amoureux de la terre. Qu'ils aient un peu de sauge, de menthe, de thym et quelques orties dans leur jardin pour faire leurs tisanes ! Il y a, il est vrai, une forte demande de produits naturels, mais nombre de petits maux peuvent aisément être soula-gés grâce à quelques plantes. "
L'autre vrai souhait de l'herboriste est que nous retrouvions tous notre ressenti. Utopique ? Espérons que non!
Natalie Georges
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Tribune santé
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Coup de coeur pour cet ouvrage de Frédéric Brigaud, ostéopathe, consultant en biomécanique humaine, et concepteur de l'Empilement Articulaire Dynamique.
Cet ouvrage qui nous apprend à courir est destiné aux entraîneurs, préparateurs physiques, et à tous les passionnés de course à pied qui veulent analyser et comprendre la dynamique de leur foulée pour progresser et éviter les blessures. Certes, sa lecture nécessite de bonnes connaissances en anatomo-physiologie mais les nombreux exemples et exercices proposés font prendre conscience d'un geste plus juste, plus efficient, moins dispendieux.
Frédéric Brigaud sera présent sur le salon de l'Ultra Trail 2013 et donnera une conférence. Moi, j'y serai !!
M. Balducci
https://www.facebook.com/pages/Trail-Coaching/433926483287680
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http://runners.fr/
Une bonne façon de courir !
Un livre de Frédéric Brigaud, ostéopathe et consultant en biomécanique, pour mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être plus performant et préserver son corps au fil des kilomètres. Il liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche. Pour en savoir plus, cliquez ICI.
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Magazines « Mains libres - physiothérapie, ostéopathie, concepts globaux » / Lu pour vous - juin 2013.
Après un ouvrage consacré à la marche et la performance sportive en 2011, Frédéric Brigaud nous propose un nouveau livre qui traite cette fois-ci de la course à pied analysée des points de vue de la posture, de la biomécanique et de la performance.
Cet ouvrage expose, en effet, une approche pratique de la biomécanique de la course à pied, en montrant les interactions entre les bras, le bassin, les jambes et les pieds, depuis le balancement des bras jusqu’à la prise d’appui.
La course à pied avec une prise d’appui avant-pied semble devenir très « tendance » et cette technique met un œuvre une biomécanique très différente de la course à pied avec une prise d’appui par le talon et présente de nombreux atouts pour développer, stabiliser et potentialiser sa dynamique.
L’auteur approfondit son raisonnement biomécanique et propose un nouvel « interligne articulaire de torsion » au sein du pied qui met en évidence le rôle d’interface neutralisatrice de l’avant-pied et toute l’importance de cette prise d’appui avant-pied dans la pratique sportive dans un souci d’efficience et de préservation.
S’adressant aux sportifs, aux physiothérapeutes, aux ostéopathes, aux préparateurs physiques, médecins, podologues, etc,… cet ouvrage démontre comment passer d’une prise d’appui talon à une prise d’appui avant-pied et l’intérêt de cette biomécanique ; comment et pourquoi utiliser le haut du corps dans la course et son interaction avec les autres parties du corps, il définit la gestion de la posture dans la course à pied comme outil de prévention des entorses de cheville et de genou par l’activation du complexe de torsion.
Richement illustré de dessins réalisés par l’auteur lui-même, cet ouvrage est à lire par toutes celles et tous ceux qui souhaitent comprendre les pathologies de leurs patients qui pratiquent la course à pied.
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http://www.runmygeek.com/
L’auteur de La course à pied Posture, Biomécanique, Performance Frédéric Brigaud m’a gentiment fait parvenir son ouvrage que j’ai pu lire en récupération de mon ultra draille.
Comme ses ouvrages précédents ce livre traite de l’amélioration de la posture et des impacts de mauvaise posture de notre corps. Cette fois ce thème s’applique à la course à pied.
Dans la première partie du livre il y a beaucoup de vocabulaire à assimiler mais l’auteur explique le tout très simplement donc même si on a pas fait d’étude de médecine on s’en sort très bien pour peu que l’on souhaite découvrir un peu mieux son corps.
Le livre répond à de nombreuses question :
- pourquoi la prise d’appui avant pied est bénéfique par rapport à une attaque talon
- pourquoi il faut tenir compte de l’ensemble de sa posture en course à pied
- pourquoi on se blesse en courant et notamment pourquoi on se fait des entorse
J’avoue qu’une fois qu’on a lu le livre on a tout de suite envie de mettre en pratique et à chaque sortie je fais maintenant attention à l’ensemble du corps et je pense déjà avoir un peu gagné en posture et donc en stabilité avec de meilleurs appuis en trail.
Le livre est très bien illustré avec des schémas claires qui permettent de bien comprendre les mouvements de notre corps. Je pense qu’il faut avoir ce livre dans sa bibliothèque en permanence et ne pas hésiter à y revenir après une blessure pour comprendre ce qui s’est passé.
L’ouvrage est bourré d’exercice et de test à réaliser pour améliorer sa posture et éviter les blessures.
Ce livre s’adresse aux sportifs qui souhaitent améliorer leur posture, aux kinésithérapeutes, médecins, osthéopathes, podologues qui souhaitent comprendre pourquoi la course avant pied est un outil de prévention des entorses de la cheville et du genoux par l’activation du complexe de torsion.
J’ai beaucoup aimé cet ouvrage comme les précédents Fred a un discours très bien argumenté et compréhensible. Même si le livre ne se lie pas comme un roman il est agréable à lire pour peu que l’on s’y investisse un minimum, les bénéfices seront visibles très rapidement.
David Verrière
http://www.runmygeek.com/2013/07/la-course-pied-posture-biomecanique.html
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Joggeur
«Si courir pieds nus revient à changer de technique de prise d'appui - passer d'une prise d'appui talon à une prise d'appui avant-pied - elle nécessite d'être correctement orchestrée. La zone d'appui qui entre en contact avec le sol, le déroulement du pas, l'angle d'attaque du pied.
la localisation de la prise d'appui par rapport au centre de gravité sont autant de paramètres qui, s'ils ne sont pas correctement calibrés, vont altérer la qualité de l'amortissement. Un danseur. un rugbyman, un marathonien qui se mettent au barefoot ne déploieront pas la même gestuelle. L'acquisition d'un nouveau geste n'est pas spontanément physiologique. Si la prise d'appui avant-pied favorise le développement d'une gestuelle moins traumatisante, elle ne présente aucune garantie si vous n'en maÎtrisez pas les tenants et les aboutissants. Cela ne s'arrête pas là: l'état d'esprit et le résultat attendu dans la pratique du barefoot sont des éléments également déterminants.
Si la distance. la vitesse. la durée sont pour vous les seuls référentiels qui comptent, "vous irez au carton". La course pieds nus ne pardonne ni écarts, approximations ou excès. Gardez en tête que vous êtes en train de pratiquer une nouvelle discipline sportive pour laquelle votre corps n'est pas encore adapté. Si vous débutiez la pratique de la course à pied, commenceriez-vous par un marathon?»
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Jogging n°347
Un ouvrage fouillé qui pourrait bien changer votre façon de courir, particulièrement si vous êtes un adepte de la prise au talon : l'auteur prêche pour l'avant-pied, preuves à l'appui.
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Magazine de running Ultramag - Sept/oct 2013
Dans La course à pied – posture, biomécanique, performance paru aux éditions Désiris en mai 2013, Frédéric nous expose les principes biomécaniques qui régissent la gestion du corps en mouvement. L’auteur alterne entre des explications très techniques qui raviront les professionnels de santé et les sportifs les plus pointus, et des exposés beaucoup plus simples et pratiques éclairant la lanterne des sportifs moins « cérébraux ». La lecture s’avère passionnante, et ouvre des perspectives intéressantes au sportif souhaitant pratiquer en harmonie avec son corps, quitte à revoir certains principes qu’il a fait siens depuis des années.
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le Blog : "greg-runner"
Fred Brigaud sort un nouveau livre: « La course à pied – Posture, biomécanique et performance » (éditions désiris). Après avoir lu ce livre, je vous fais un rapide retour sur cet ouvrage.
Courir. Rien de plus naturel. Et pourtant… Peut-on parler de geste naturel que celui de taper dans un ballon? On répondrait que non, et que bien frapper un coup franc nécessite des séances de travail pour parfaire le geste..
Dans son dernier livre, Fred Brigaud nous explique que courir peut sembler naturel mais que le geste que nous avons acquis par expériences est le résultats de contraintes auxquelles notre corps s’est adapté. Aussi, notre manière de courir devient un geste qui est réponse à des contraintes, et non un geste réfléchi, pensé et optimisé. Or, dès qu’on court, et pas uniquement pour des raisons de chrono mais aussi de lutte contre les blessures, nous devrions apprendre le bon geste, le bon enchaînement, de nos foulées, de notre posture. Comme nous apprenons àa maîtriser le geste du tir au but au football, nous devons apprendre à courir.
Le concept EAD (empilement articulaire dynamique) de Fred Brigaud est simple. De mon constat chez les podologues qui prennent nos empreintes pour faire nos semelles de manière statique, l’EAD à cette valeur ajoutée de prendre en compte notre posture dans l’action, dans le dynamisme. De plus, l’intérêt de l’EAD réside dans la prise en compte de la foulée non pas uniquement sur la partie des membres inférieurs mis sur la globalité du corps.
Ce livre est vraiment intéressant car il permet d’avoir une véritable réflexion sur sa pratique de la course à pied et sur la manière de l’appréhender. Je vais mettre en pratique certains exercices proposés. J’avais déjà pu rencontrer Fred Brigaud lors d’une conférence organisée le soir du cross du Mont Blanc 2011 auquel j’avais participé. J’étais reparti avec son premier livre qui m’avait déjà fait travailler mes neurones sur ma pratique. Ce nouveau livre permet d’aller plus loin.
Cependant, si j’ai pu faire des progrès en course à pied depuis la lecture en 2011 du livre « La marche et la performance sportive » et que je ne me suis pas blessé depuis longtemps, je dois tout de même me rendre régulièrement chez mon ostheo pour tout remettre en place. Aussi, si le livre est un bon moyen de lancer une réflexion sur sa pratique et de fournir des pistes de travail, il ne s’agit pas encore du livre permettant de répondre concrètement à la bobologie biomecanique.
Article à retrouver ici :
http://www.greg-runner.com/2013/09/04/livre-course-a-pied-posture-biomecanique-et-performance/
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Barefoot Runner
« …
Le dernier ouvrage de Frédéric Brigaud dédié à la course à pied nous aide à mieux appréhender l’importance de la posture, de comprendre les erreurs techniques couramment commises par les coureurs, depuis la prise d’appui jusqu’à l’orientation des bras ou encore celle de la hanche. La richesse des informations pourrait même en impressionner certains… Cet ouvrage est destiné aux professionnels du monde du sport, au monde médical, mais également aux passionnés de la course à pied compétiteurs ou amateurs grâce au double niveau de lecture voulu par l’auteur qui permet de retenir l’essentiel même si l’on n’a pas reçu de formation spécifique en biomécanique. Une nouvelle impulsion pour votre foulée !
En course à pieds, doit-on prendre en considération la gestuelle du corps dans son ensemble et pas uniquement les pieds et les jambes ?
Assurément ! Le corps est un tout où tous les éléments interagissent. En avoir conscience et savoir comment lier et mobiliser les différentes parties du corps est un réel atout ; source de préservation et de performance. Dans le cadre de la course à pieds c’est dédier l’ensemble du corps pour un déplacement vers l’avant. Combien de coureurs n’emploient que leurs jambes pour courir négligeant le haut du corps ? Ils n’ont pas conscience que du fait qu’il est mal employé il les freine, les déséquilibre et impacte leur foulée. Le premier athlète complet, c’est-à-dire orchestrant l’ensemble de ses segments pour avancer, que j’ai pu observer dans la pratique de la course à pied et plus spécifiquement du Trail est Dawa Sherpa. Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Ce jour là, en 2009 aux Contamines, j’ai pu constater que pas un secteur de sa gestuelle n’était mal employé. Efficacité, aisance, fluidité, solidité et marge de manœuvre sont des mots qui caractérisent sa biomécanique, sa gestuelle. Chez lui la performance est une conséquence, pas un objectif. Donc oui, on doit prendre en considération le corps dans son ensemble si l’on souhaite être efficient ; l’interrelation bras, tronc, jambe a une action directe sur la foulée.
Est-ce réellement possible de courir silencieusement ?
Sans aucun bruit, très difficile. Le bruit traduit l’importance de l’impact lors de la prise d’appui, c’est un bon indicateur de la qualité de votre prise d’appui. Courir en tapant des pieds c’est gaspiller de l’énergie inutilement. Les chaussures avec de fort amorti rendent très difficile la perception de celui-ci. Alors que l’amorti est un point clé de l’efficience, il détermine l’onde de choc qui se propage dans l’organisme sous tension et rentre en ligne de compte dans le rendement de votre foulée et la préservation.
Comment réduire les douleurs post efforts au niveau des mollets ?
En courant intelligemment ! Mieux vaut prévenir que guérir. Si vous avez des douleurs dans les mollets après avoir couru, c’est que vous avez dépassé vos capacités du moment.
Existe t’il des contre-indications à la course pieds nus si on a l’habitude de courir avec des orthèses et/ou des modèles anti-pronation / supination ?
Vaste sujet où il faudrait donner une réponse individualisée. Ce qui est certain c’est qu’il existent des malformations, des déformations et / ou des pathologies qui nécessitent le port d’orthèse et qui de ce fait ne permettent pas de courir les pieds nus. Un professionnel devrait être à même de le déterminer. Lecteurs, si vous êtes concernés, posez lui directement la question. Cependant, après avis, si une « pronation » ou une « supination », bien que je n’aime pas employer cette terminologie qui s’attribue à la main, n’est pas la conséquence de pathologies, de malformations ou autres, mais provient d’un réel défaut de prise d’appui, la course pieds nus est possible. Il faudra alors que la personne apprenne à prendre appui afin de corriger ses défauts. Recentrons la discussion, et n’oublions pas que la course pieds nus c’est avant tout une prise d’appui avant-pied. Alors je pose la question suivante pour lancer le débat, quelle action a une semelle lorsque vous prenez un appui avant-pied ?
Est-ce que le pied peut corriger de lui-même une mauvaise prise d’appuis et/ou une mauvaise posture ?
La réponse est non, le pied n’est pas auto-correcteur et il ne corrige pas une mauvaise prise d’appui, par contre lui (le pied) et le reste du corps compenseront les répercussions de cette mauvaise prise d’appui. Et qui dit compensation, dit baisse de rendement, augmentation de la dépense énergétique, et un empilement articulaire dynamique (EAD) moins optimal. Si vous avez un défaut de prise d’appui vous risquez de le garder longtemps, sauf si vos gestes du quotidien ou d’autres pratiques sportives, voire des traumatismes, vous amènent à changer vos appuis, mais c’est alors un peu « au petit bonheur la chance ».
… »
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La Montagne et Alpinisme
Abondamment illustré de documents d’archives du Comité international olympique, riche d’informations sur les participants et les résultats de toutes les olympiades, ce livre est un portrait vivant, par l’image et le texte, d’un siècle d'olympisme.
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L'Est républicain
Besançon Attention, expert !
Pas sûr qu'un seul autre Comtois connaisse mieux le "mouvement olympique" qu'Eric Monnin. Et pas certain qu'il ait un autre "challenger" en France.
Du reste, le CIO (Comité international olympique) le lui rend bien. Son président Jacques Rogge a remis tout récemment au Bisontin une distinction de prestige: la médaille Pierre de Coubertin. Une sorte de Graal pour cet ancien de l'équipe de France de judo. Agrégé d'éducation physique et sportive, docteur en sociologie et maître de conférences à l'U-Sports de Besançon ("la fac de sports de l'Université de Franche-Comté). Cette médaille c'était en août dernier. Et à ce moment-là, Eric Monnin n'avait pas encore sorti son dernier ouvrage (son 8e sur l'olympisme), "De Chamonix à Sotchi".
Démesure ?
1924, Chamonix. Au pied du Mont-Blanc, se déroulent les premiers "vrais" JO d'hiver (après quelques tentatives auparavant). Avec 258 compétiteurs (dont seulement onze femmes). À Sotchi (Russie), en février prochain, ils pourraient être 4.000. Répartis dans 86 épreuves. Avec une présence féminine presque 100 fois plus importante qu'il y a 89 ans.
Ce succès ne fait-il pas dans la démesure ? Selon Eric Monnih, le coût des prochains Jeux se montera à... 36 milliards d'euros.
Contre 700 millions à Albertville en 1992. "Sur cette somme, 1,4 milliard sera consacré à la sécurité", précise le Bisontin.
Énorme ? Sotchi (un peu moins de 400.000 habitants) est au bord de la Mer Noire, au pied du Caucase. Les équipements sportifs et hôteliers de cette ancienne station thermale ont longtemps été délaissés. Il a donc fallu construire une grande partie des infrastructures indispensables aux JO.
Et comme la ville se trouve à moins de 50 km de la Géorgie, pays jugé instable les autorités russes déploieront de grands moyens dans l'espoir d'éviter le pire des cauchemars, un attentat.
Mais avant cette question de gros sous, le livre de l'universitaire comtois commence par une évocation historique qui ne manque pas de relief. Ainsi, indique-t-il, c'est en Russie justement, qu'a été trouvée la trace de la plus ancienne pratique du ski (ou ce qui en tenait lieu) de la planète. Sur des gravures rupestres datant d'il y a 12.000 à 14.000 ans.
Le cruling, dès 1607
En l'occurrence, il ne s'agissait pas de pratique sportive mais d'un moyen de déplacement. Quant à la plus vieille discipline de compétition hivernale c'est, eh oui, le pittoresque curling. Avec la création d'un club pionnier en Ecosse, au XVIIe siècle.
Eric Monnin passe ensuite en revue, de façon très détaillée les 21 JO d'hiver déjà organisés. En livrant une foule de statistiques. Tel le nombre de médailles (tous métaux, confondus) obtenues par pays.
La Norvège vire en tête, avec 284 récompenses, devant les Etats-Unis (219) et I'URSS (193, avant qu'elle n'expose en 1991). La France est au 14e (81 médailles) Le chercheur regarde aussi, notamment, le nombre de... journalistes envoyés spéciaux. 88 à Chamonix, pas si mal. 10 800 aux derniers Jeux, à Vancouver (2010). Ah, Vancouver ! Avec le triomphe de "notre" Jason Lamy Chappuis, en combiné nordique. Ah, Albertville (1991) ! Avec le sacre, dans la même discipline, de "nos" Fabrice Guy et Sylvain Guillaume.
Killy n'était pas comtois, mais ses trois médailles d'or à Grenoble (1968) donnèrent un bel élan à tous les apprentis champions des pistes haut-doubiennes. Piquemiette en tête.
Joël Mamet
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vu du Doubs
Jacques Rogge, le président d'honneur du Comité international olympique, a reconnu en lui un véritable ambassadeur du mouvement olympique et lui a remis, le 6 août 2013, la prestigieuse médaille Pierre-de-Coubertin. Une distinction immortalisée par une photo qu'Eric Monnin affiche en page 4 de son nouvel ouvrage, "De Chamonix à Sotchi, un siècle d'olympisme en hiver", pour illustrer la préface, en page 5 signé de Jacques Rogge lui-même. Publié quelques semaines avant l'ouverture des Jeux organisés dans le Caucase russe, le septième livre sur l'olympisme fait de cet ancien judoka agrégé d'éducation physique, docteur en sociologie et maitre de conférences à l'université de FrancheComté, un spécialiste confirmé du sujet.
Les valeurs de l'olympisme le passionnent depuis longtemps mais le vrai déclic date de 1984,l'année où, en colonie de vacances en Grèce, il découvrit Olympie. • J'y suis retourné une quinzaine de fois. Là se réunissent environ 200 nations. J'y envoie maintenant certains de mes étudiants suivre une formation de troisième cycle sur le sport et l'environnement olympique.
« Les JO d'hiver, ce sont des jeux familiaux»
Publiée par les Editions DésiIris cette troisième édition augmentée de son ouvrage sur les JO d'hiver, dont la première était parue en 2002, pour ceux de Salt Lake City, est une mine d'informations sportives, statistiques, historiques, iconographiques, sociologiques. Une bible pour tout public.
En page 38 de ce beau livre, au chapitre consacré aux JO de Garmisch-Partenlcirchen, en 1936,l'ancien compagnon de tatami de David Douillet - ils étaient en équipe de France ensemble - montre l'équipe française réparant son bobsleigh. "C'est ça qui m'intéresse dans les JO, cet amateurisme. Les JO d'hiver, ce sont des jeux familiaux. Avec Jason Lamy-Chappuis, par exemple, c'est tout Bois-d'Amont qui vibre. Ces sportifs qui font des prouesses physiques amènent une certaine forme de fraîcheur, il n'y a pas d'histoire d'argent qui pourrit tout. •
La philosophie originale de l'olympisme, qui vise un monde universel et pacifiste, motive plus que jamais cet imposant sportif devenu chercheur. Pour ce septième ouvrage, il a pisté les documents sources, étudié procès-verbaux et comptes rendus de commissions, et pioché dans les archives photos du CIO.
Traduit en russe et déjà réédité au pays de Poutine- qui consacre 36 milliards d'euros à l'organisation de ces Jeux alors que ceux de Vancouver avaient coûté 5 milliards -. l'ouvrage montre les différentes phases des JO d'hiver : idéologiques jusqu'en 1936, politique jusqu'en 1984, économique jusqu'en 2000 et un peu de tout ça depuis. Une somme d'informations et une maîtrise du sujet qui font de lui, depuis quelques semaines, la star des médias ...
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Dragon
Miyamoto Musashi est l'histoire d'un guerrier exceptionnel mais aussi celle des arts martiaux, dans une société japonaise en train de vivre une nouvelle page de son histoire.
La vie aventureuse de Miyamoto Musashi a inévitablement fait de celui-ci une figure mythique de la culture japonaise. Célèbre pour se combats, maître dans l'art du sabre, ce guerrier était aussi calligraphe, peintre, sculpteur, et auteur d'une œuvre écrite importante par son influence. Rendu très populaire au XXe siècle, Miyamoto Musashi a soulevé de nombreuses controverses et des polémiques qui ont rendu incertaine la frontière entre le mythe et la réalité.
Kenji Tokitsu, docteur en Langue et Civilisation Orientales, maître de sabre et spécialiste des arts martiaux, s'est attaché à faire la part de l'un et de l'autre. A partir d'une nouvelle traduction commentée de l'œuvre de Miyamoto Musashi, et à travers on expérience personnelle de l'art martial, Kenji Tokitsu dresse un portrait original de ce personnage légendaire, dont la vie se situe à une époque où le Japon voit la fin des guerres féodales.
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Karaté Bushido
Mon ami Kenji Tokitsu m'a adressé son demier ouvrage sur le célèbre Miyamoto Musashi avec, en dédicace, un poème de ce demier "La clarté de la lune te parvient uniquement lorsque tu as épuisé le raisonnement". Merveilleux. J'ai dévoré ce livre de 408 pages sur "L'Homme et l'œuvre, mythe et réalité". Il est bourré d'enseignements qui, malheu-reusement échapperont en partie à la plupart des pratiquants. Il faut avoir achevé, au moins, le premier des trois niveaux de l'Art Martial de combat réel guerrier, pour réaliser la profondeur de ce que dit celui qui fut probablement le plus grand génie de sabre japonais de tous les temps. Combattant, au XVIIe siècle, avec ses deux sabres (les fameuses attaques doubles !) personne n'arriva depuis à l'imiter. Il n'était pas un géant et l'on se demande, encore maintenant, comment il pouvait manier aussi puissamment le sabre long d'une seule main, tout en ayant la maîtrise complète du sabre court qu'il tenait dans la main gauche (les fameux asymétriques !). Depuis le XVIIe siècle des centaines d'ouvrages, souvent contradictoires, ont décrit la vie de Musashi et commenté ses célèbres Préceptes les "Écrits sur les 5 roues". En tant que "Chercheur de Vérité", Kenji Tokitsu, pendant cinq années, a comparé, s'est efforcé de trouver la vérité, a fait ses réserves, et vient de nous sortir un ouvrage fabuleusement intéressant avec annexes, bibliographies, lexique (en français et correspondances en idéogrammes !). Un seul (petit) reproche, juste pour avoir l'air intelligent : Musashi, talentueux en tout, avait produit des peintures Zen et des paravents, absolument extra-ordinaires. Dommage d'avoir seulement reproduit, sur la couverture, son autoportrait...médiocre si on le compare avec le reste de son œuvre picturale.
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Occulture
Rendu célèbre bien au-delà des arts du cercle restreint des pratiquants d'arts martiaux par le populaire ro-man de Eiji Yoshikawa, La pierre et le sabre suivi de La pO/faite lumière, le maître Miyamoto Musashi appartient à la fois à la légende des arts martiaux et à la réalité des voies d'éveil. Le plus important de ses écrits, le Gorin-no-sho traduit maladroitement par Traité des cinq roues, mieux traduit par Écrit sur les cinq éléments, est en effet assez familier aux prati-quants de la voie du sabre, comme aux pratiquants du zen ou du tchan. Miyamoto Musashi, pour po-pulaire qu'il est, n'en reste pas moins très mal connu, la légende masquant l'homme, pourtant hors du commun. Le maître méritait un travail exhaustif sur sa vie et son œuvre, c'est chose faite grâce à Kenji Tokitsu, docteur en langue et civilisation orientales, lui-même maître de sabre et spécialiste des arts martiaux.
Le très beau Miyamoto Musashi, maître de sabre japonais du XVII siècle qu'il publie aux Éditions Désiris est indispensable à tous ceux qui s'intéressent à l'essence des arts martiaux, à l'éveil, à tous ceux, quelle que soit la voie choisie, qui sont en quête. Kenji Tokitsu propose une nouvelle traduction de l' œuvre de Musashi, le Gorin-no-sho bien sûr mais aussi les textes antérieurs, Le miroir de la voie de la stratégie, Trente-cinq instructions sur la stratégie, Quarante-deux instructions sur la stratégie et la très importante Voie à suivre seul ou Dokkôdô. Ces textes sont enrichis par les notes des disciples sur la pratique de Musashi. Il étudie ensuite sa vie, son enseigne-ment, son influence, en les replaçant dans le contexte historique, et aussi dans le contexte spécifique au budô.
Le livre est profond, passion-nant et révèle tant une personnalité exceptionnelle que les fondements des arts martiaux. L'auteur inter-roge aussi sur la place des arts mar-tiaux dans le japon contemporain.
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Asie news
Rendu populaire à l'étranger par les romans de Yoshikawa Eiji et le ciné-ma, Miyamoto Musashi, maître de sabre du XVIIe siècle, est un personnage controversé au Japon. Kenji Tokitsu, Docteur en langues et civilisation orientales, maître de sabre et pratiquant d'arts martiaux, s'attaque à ce problème en suivant plusieurs pistes enquête, sinon de réponses définitives, au moins d'hypothèses réalistes. Ecrit directement en français, son livre est séparé en trois parties principales: l'oeuvre de Miyamoto Musashi, sa vie, et, Miyamoto Musashi et l'art martial. Extrêmement dense, fouillé et, assuré-ment, complet ce texte peut rebuter le néophyte par sa complexité mais un brin de persévérance est largement récompensé et permet de se forger sa propre opinion, l'auteur nous donnant tous les éléments pour cela.
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Nouvel Observateur
Que peuvent apporter les arts martiaux aux amateurs de self-control? « Même au milieu d'une bataille où tout bouge, il faut atteindre au principe d'un esprit immuable ... », répond Miyamoto Musashi, maître du sabre japonais du XVIe siècle
« J'ai commencé à écrire le dix du dixième mois, la nuit à l'heure du tigre, afin d'exprimer la véritable pensée de mon école, en reflétant mon esprit dans le miroir de la voie du ciel. » En quoi sommes-nous concernés, dans notre intimité la plus concrète, dans nos sensations et nos gestes, par les écrits rédigés en 1643 par un maître de sabre japonais? Quel est le message de Miyamoto Musashi, pour traverser ainsi les siècles et les continents, jusqu'à inspirer des enseignements très modernes et susciter une réflexion novatrice sur la relation corps-es-prit (1) ? Ce personnage de légende, qui a inspiré un best-seller (le roman en deux volumes de Yoshikawa Eiji, (1 la Pierre et le Sabre » et « la Parfaite Lumière », publié entre 1935 et 1939) et de nombreux films, peut-il s'acclimater dans le climat languissant de notre fin de siècle? Faut-il prendre au sérieux ces textes qui ne sont après tout que des instructions pratiques destinées aux élèves de Musashi, de jeunes samouraïs désireux d'apprendre la stratégie ?
On ne comprend pas cet étonnant héritage si on oublie qu'au Japon un manuel de gymnastique est en même temps un livre de philosophie. Le corps et l'esprit ne font qu'un: il n'y a donc aucun paradoxe à ce que les plus hauts enseignements soient dispensés par un maître de sabre. Car la transmission n'est pas affaire d'érudition mais d'expérience. Ce qui est transmis n'est pas un contenu de savoir mais une manière d'être dont le mouvement n'est qu'un aspect. Seul celui qui s'est recréé lui-même par une longue formation peut recueillir et transmettre cette sagesse. Dans la tradition japonaise du budô, quelle que soit la voie choisie, calligraphie ou tir à l'arc, la perfection recherchée est la même: comme l'écrivait Eugen Herrigel, c'est seulement quand «l'archer vise à atteindre quelque chose en lui-même» que son acte devient efficace.
Musashi opère cette transmutation par une discipline de fer. «A 13 ans je me suis battu pour la première fois en duel ... A 21 ans, je suis monté à moto et me suis battu en duel avec plusieurs adeptes d'écoles célèbres, mais je n'ai jamais perdu. J'ai combattu plus d'une soixantaine de fois, mais pas une fois je n'ai été vaincu. A 30 ans, j'ai réfléchi et je me suis aperçu que, si j'avais vaincu, je l'avais fait sans être parvenu à l'ultime étape. J'ai continué à m'entraîner et à chercher du matin au soir à parvenir à une plus profonde raison. Arrivé à 50 ans, je me suis trouvé naturellement dans la voie de la stratégie. Depuis ce jour, en appliquant le principe du sabre aux autres arts, je n'ai plus besoin de maître. » Dans le Japon moderne, l'interdiction provisoire de la pratique des arts martiaux devait conduire à une refonte de la notion du budô, et la controverse a fait rage autour du personnage de Musashi. Dans une somme qui fera date, Kenji Tokitsu, docteur en langue et civilisation orientales, maître de sabre et spécialiste des arts martiaux, ne se contente pas de présenter sa propre version de la destinée de Musashi. Son interprétation, nourrie par son expérience personnelle, vise avant tout à dégager «des enseignements relatifs à la pratique », grâce à un véritable corps à corps avec le maître disparu : « Bien que l'image de Musashi soit vague, les traits que nous obtenons sont très puissants, forts en odeur et couleur. » Le vieux maître a 50 ans. Dans sa grotte, au lever du soleil, il écrit des textes allusifs, condensés. « Vous devez apprendre dans la nature de l'eau l'essentiel de l'état d'esprit. L'eau suit la forme du récipient, carré ou rond. C'est une goutte et aussi un océan. La couleur du gouffre est vert pur et en m'inspirant de cette pureté je présente mon école. » Ce qu'il enseigne? La subtilité. Il suffit de reculer d'un centimètre pour éviter la lame de l'adversaire: inutile de faire un grand bond en arrière. Et une série de paradoxes vitaux. Qu'un regard peut être à la fois tranchant et englobant. Que la force naît de la souplesse, la rapidité de la lenteur, la lenteur de l'immobilité. « Même en plein mi-lieu d'une bataille où tout bouge rapidement, atteindre au principe d'un esprit immuable ... » Et en effet, selon la légende: « Le sabre de Kojirô tranche le nœud du bandeau de Musashi et le bandeau tombe à terre. Musashi lance aussi une attaque en même temps et sa frappe atteint la tête de son adversaire qui tombe sur le coup. » C'est par un ultime paradoxe que Musashi conclut son enseignement: « Vers la fin de sa vie, une attitude particulière de combat lui devint habituelle,' vaincre l'adversaire sans lui porter un seul coup. » Ainsi, au plus haut niveau, l'art martial devient, paraît-il, l'instrument d'une certaine non-violence, mais chauffée à blanc.
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Dauphiné
En 2003, Pierre Gastal publiait son premier livre intitulé, "Sous le français, le Gaulois!". Dix ans plus tard, l'émérite professeur d'histoire et conférencier valentinois, fait paraître chez l'éditeur Désiris un imposant dictionnaire intitulé "Nos racines celtlques" (sous-titré: du gaulois au français). Depuis 20 ans, Pierre Gastal étudie et travaille sur la langue gauloise et souligne: «Essentiellement oral, le gaulois est donc très mal connu. Je me suis attaché à rechercher et découvrir dans les termes dialectaux de nos régions (principalement occitans) une foule de mots gaulois que je livre dans ces pages». L'ouvrage contient également un lexique franco-gaulois, des mots français d'origine gauloise, une chronologie de l'histoire de la Gaule, un index général, une bibliographie et un glossaire, etc. En quelque 330 pages, l'auteur nous fait redécouvrir au travers de sa langue une civilisation, loin de la simple imagerie scolaire, par une véritable synthèse des connaissances actuelles. ll nous entraîne également à redécouvrir des mots usuels actuels issus du gaulois. Nos ancêtres les Gaulois nous ont légué beaucoup plus que ce que l'on croit habituellement. (...)
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L'Express
Préfacé par Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique, ce livre d’un universitaire bisontin retrace toute l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver depuis sa toute première manifestation, à Chamonix en 1924 jusqu’à Sotchi, dont la cérémonie d’ouverture vient à peine de s’achever. Sous l’égide de Pierre de Coubertin, ces Jeux n’ont pas été simples à mettre en place, les pays scandinaves voyant cela d’un très mauvais oeil ( ils avaient déjà leurs propres jeux intitulés « Jeux du Nord » avec, en première ligne, la Norvège et la Suède ). Finalement, les premiers jeux d’hiver purent avoir lieu en 1924, à Chamonix. Pourquoi la France ? Parce qu’il était convenu à l’époque que le pays organisant les jeux d’été organiserait également les jeux d’hiver. Du 24 janvier au 5 février s’affrontèrent pour la première fois 258 athlètes représentant 16 nations, avec au programme 16 épreuves, où le patinage se taille la part du lion ( patinage de vitesse avec le 500m, 1500m, 5000m et 10000m, et patinage sur glace ), le ski nordique et le saut à ski complétant les podiums, pour un total de 43 médailles distribuées.
Sans surprise, la Norvège et la Finlande se taillent la part du lion, la France réussissant à obtenir une seule médaille de bronze grâce au couple formé par Andrée Joly et Pierre Brunet, en patinage à deux. Andrée et Pierre Brunet, ce nom ne vous dit peut être rien mais ils obtiendront la médaille d’or quatre ans plus tard, à Saint-Moritz, puis lors des olympiades suivantes, à Lake Placid, aux États-Unis. Andrée et Pierre Brunet, qui s’installeront ensuite dans le Michigan pour créer une école de patinage qui formera, entre autres, l’américaine Carole Heiss, championne olympique en 1960, et l’américain Hamilton Scott, champion olympique en… 1984 !
Et l’on en apprend ainsi, tout au long de ce livre remarquablement documenté et agrémenté de multiples photos tirées des archives du CIO. Les jeux de 1936 à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne, jeux présidés par Hitler où la norvégienne Sonja Henie rafla une troisième médaille d’or consécutive en trois jeux consécutifs ( performance jamais égalée à ce jour !). Des jeux qui voient également l’apparition pour la première fois des épreuves du combiné alpin ( descente + slalom ). Et l’on enchaîne avec les jeux de 1948 à Saint-Moritz, où Barbara Ann Scott la canadienne survole le patinage artistique, et où le ski alpin commence à prendre une plus grande importance ( et où Henri Oreiller le français remporta deux médailles d’or et une médaille de bronze, propulsant le France pour la première fois au 5e rang des nations ). Et je pourrais continuer ainsi encore longtemps, mais je vous laisse découvrir par vous – même cette remarquable histoire des Jeux Olympiques d’Hiver, qui se poursuit jusqu’aux jeux de Sotchi ( je citerai simplement Christine Goitschel et sa médaille d’or en 1964 aux Jeux d’Innsbrück, les Jeux de Grenoble en 1968 avec le triomphe de Jean-Claude Killy, ou encore la formidable remontée de Sylvain Guillaume aux jeux d’Albertville en 1992 ).
Bref, un livre passionnant où l’on apprend beaucoup !
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http://blogs.lexpress.fr/les-8-plumes/
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Running attitude octobre 2013
Ce livre de l’ostéopathe Fréderic Brigaud vous dira tout sur la bonne façon de courir. Il permet de mieux comprendre l’ensemble de la gestuelle à adopter pour être performant et liste les erreurs à éviter pour ne pas se blesser, depuis la prise d’appui au sol, jusqu’à l’inclinaison des bras en passant par l’orientation de la hanche.
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EP&S 359
Préfacé par Jacques Rogge, cette troisième édition, enrichie et mise à jour, relate en texte et en images - de Chamonix (1924) à Sotchi (2014) - l’histoire des Jeux olympiques d’hiver. Une telle rétrospective, qui «redonne vie à des moments inoubliables d’excellence sportive et d’émotions que des athlètes du monde entier nous ont offerts », est une véritable somme.Les disciplines représentées sont décrites avec minutie selon leur statut (épreuve officielle ou de démonstration), leur année d’apparition, leur éventuelle suppression ou leur rétablissement (comme le skeleton en 1948, le bobsleigh en 1964 ou le curling en 1998). De nombreux tableaux récapitulatifs
permettent de visualiser un ensemble de données ou d’informations relatives aux modes de désignation des villes ou des pays d’accueil, à la répartition des médailles obtenues par comités, au montant des droits de diffusion, aux audiences (médias et spectateurs), aux contrôles antidopage ou bien encore à la participation féminine, aux cérémonies d’ouverture et de clôture (derniers relayeurs, porte-drapeaux, défilés, discours officiels, etc.).Abondamment illustré de documents d’archives, chacun des vingt-deux chapitres se veut exhaustif, qu’il s’agisse de l’organisation des compétitions, des dotations en infrastructures et en équipements, des conditions météorologiques, des palmarès ou des records établis. Les aspects géopolitiques ne sont pas non plus négligés, de même que les perspectives historiques ou socio-économiques. On y découvre ainsi, au-delà des portraits de personnalités ou de dirigeants éminents, les querelles d’influences et le poids des lobbies, la montée du professionnalisme, les rivalités Est-Ouest, la question du financement, celles du dopage ou de la protection des sites et de l’environnement, etc. Une place importante est également réservée aux champions de légende. En fin de volume, une sélection de références bibliographiques est proposée afin d’approfondir l’une ou l’autre de ces pistes. Cet ouvrage, dense et solidement étayé, est d’une lecture agréable : il ravira tous ceux qui souhaitent mieux connaître les coulisses et les moments-clés de ces différentes olympiades et du « rêve blanc » qui leur est associé.
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Revue EPS
Selon l'auteur, "la leçon est la concrétisation de tout l'enseignement. Tout ce qui précède, à savoir l'élaboration d'un programme, d'un projet, d'un cycle, aboutit à ce pendant lequel le maître enseigne et l'élève apprend". Il construit cet ouvrage à partir de son expérience professionnelle en abordant successivement trois étapes. La première, la conception de l'EPS, relève avant tout de la sphère institutionnelle et présente les textes officiels en vigueur, en particulier ceux concernant le système éducatif, les programmes et les examens scolaires. La seconde étape, la construction de l'EPS, permet ensuite la mise en conformité des objectifs d'enseignement avec la réalité des établissements scolaires. Une véritabIe « EPS écologique • est envisagée au travers des projets d'EPS, des cycles d'enseignement et des diverses situations didactiques. Enfin la conduite de la leçon traite de l'opérationnalisation de l'enseignement: comment le professeur enseigne-t-il et comment l'élève apprend-il? Appuyant ses analyses sur les textes officiels ou des publications scientifiques ou pédagogiques, l'auteur reste toujours néanmoins pragmatique et propose de nombreuses solutions aux problèmes posés par l'enseignement de l'EPS. Ainsi conçu, cet ouvrage s'adresse à l'ensemble de la profession: étudiants, candidats aux différents concours et enseignanIs d'EPS en poste.
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Ebook : Les fondements de la leçon d'EPS
Les fondements de la leçon d'EPS


Le Monde des religions
Nous avons déjà parlé de ce grand samouraï du Japon du 17ème siècle, à propos de son traité GOR/N-NO-SHÔ. Dans cet ouvrage, Kenji Tokitsu nous offre d'ailleurs une autre traduction des remarquables écrits sur les cinq éléments. La vie du guerrier, devenu au fil des siècles le symbole de l'âme japonaise, est décrite avec force détails : son enfance, la fondation de son école des deux sabres, les guerres auxquelles il participa, ses duels, la période de sa maturité, ses oeuvres. L'auteur aborde ensuite la pensée de Miyamoto Musashi concernant l'art martial. On sera attentif au fait que la technique n'est jamais séparée d'une éthique et d'une spiritualité. Écoutons ce que nous dit l'auteur de l'évolution de la Voie de la stratégie de la mort à la vie, à travers une spiritualisation de la pratique : « Placé dans une conjoncture de paix tout à fait particulière à partir de la période Edo, l'art du sabre japonais ouvre en soi un monde spirituel suffisamment important pour former l'équivalent d'une croyance ou d'une religion. La voie du sabre propose en elle-même un sens, une direction à l'existence, ce qui n'empêche pas le rattachement des adeptes à une religion. La voie du sabre trouve sa définition lorsqu'elle commence à offrir à l'adepte la possibilité d'équilibrer sa propre agressivité par une pratique. L'art du sabre va ainsi, peu à peu, intérioriser les deux notions contradictoire de l'agressivité (tuer ou être tuer) et de l'harmonie (s'ajuster à l'autre). Son champ va donc du sabre qui tue, ce qui est habituel, jusqu'au sabre qui fait vivre l'homme. Cette transformation de la qualité de son art est le premier témoignage de l'évolution d'un adepte qui se dédie à la voie du sabre. Il commence par acquérir la capacité de bien tuer avec son sabre (setsu nin ken), puis il arrive peu à peu avec l'âge à dépasser cette attitude en assimilant un art du sabre qui fait vivre (katsu nin ken) ( ... )
Il est important de comprendre que cette spiritualité du sabre est apparu comme une conséquence de l'approfondissement technique comportant une intégration et non une juxtaposition de la pensée religieuse. En effet, pour les guerriers, le sabre est un objet quotidien qu'il porte tout le temps et l'art du sabre s'acquiert par une façon d'agir qui engage toute l'existence et qui, par là, équivaut à une religion. C'est ce trait particulier qui fait la spécificité du sabre japonais( ... ) Musashi voit dans la raison de la stratégie une ouverture qui inclut le sens de la vie humaine et une cosmogonie. En suivant la voie et se perfectionnant, l'homme peut s'approcher de l'état de Bouddha ... » (pp. 296-297)
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http://www.trackandnews.fr
Cet ouvrage n’est pas un roman comme Born to Run mais, loin de là, mais on y apprend plein de choses et surtout on comprend à sa lecture la cause des nombreuses pathologies qui sont autant de sujets récurrents dans nos discussions de coureurs. Ce livre un peu technique s’adresse en priorité aux professionnels kinés, osthéos, podos, médecins, … mais également à ceux qui encadrent des sportifs. Les coureurs peuvent également le lire avec intérêt car il est très bien documenté et facile d’accès. On peut y apprendre beaucoup de choses sur soi-même en étudiant la façon de courir. On peut également y trouver de bonnes voies de progression en découvrant l’importance du haut du corps dans la dynamique de course. Et enfin, pour ceux qui comme moi sont intimement convaincus des bienfaits de la course avant-pied, on y trouvera des certitudes qui viendront conforter nos sensations instinctives.
Je recommande cet ouvrage à tous ceux qui veulent comprendre pourquoi le minimalisme ou la course dite « naturelle » s’impose de plus en plus. Une bonne lecture aussi pour ceux qui doute encore et qui réclament des couches amortissantes sous un talon devenu de plus en plus inutile dans le déroulement de la foulée.
Bonne lecture …
http://www.trackandnews.fr/book/la-course-a-pied-posture-biomecanique-performance/#.UxXq0tx5DAa
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Biocontact
L'ouvrage aborde tous les aspects essentiels de l'herboristerie : rôle des plantes et notions nécessaires à leur connaissance, leur cueillette et leur préparation.
Le chapitre consacré à la phytothérapie constitue une source d'informations précieuse sur les remèdes issus des plantes. Aborde aussi les domaines de l'aromathérapie, la cosmétique naturelle et la phytothérapie vétérinaire. Contient plusieurs annexes (oligoéléments, vitamines ... ) et un herbier couleur de 52 pages.
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Vie pratique santé
Ce guide propose une centaine de plantes par indication, décrit les formes en usage pour chaque affection courante, les formules qui soulagent et fournit des recettes à préparer soi-même.
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Planté santé
Hyperactif de la santé naturelle, pharmaden, directeur et professeur de deux écoles d'herboristerie et auteur de plusieurs livres, Patrice de Bonneval n'est pas seulement un agitateur patenté. Il est en passe de faire reconnaître offidellement le premier diplôme d'herboriste depuis cinquante ans pour le moment, c' èst en Suisse que ça se passe.
Le pas lourd et assuré, une carrure de ténor Italien et pourtant :«j'en ai fait maigrir plus d'une, mais je ne fais pas assez d'exercice». Plutôt du genre à donner de bons conseils qu'à les suivre, Patrice de Bonneval reconnaît facilement un embonpoint qui fait désordre lorsqu'on a été président de l'Association Française de diététique. Il est vrai, la tâche est rude lorsque, gourmand, on vit à Lyon dans la capitale de la gastronomie Française. Et vingt ans de pratique de yoga n'y font rien ...
Tombé dans l' anticonformisme quand il était petit, ce Gaulois imposant a la malice dans les yeux et le sens de la formule. Armé d'un humour à toute épreuve qu'il exerce en toute occasion, il s'intéresse à tout. Est-ce de là qu'il tire une imagination débordante qu'il utilise pour créer des remèdes phyto de toutes sortes ? Son esprit profond, mais qui va à l'essentiel, sait s'inspirer de vieux grimoires d'herboristes de rencontres avec des moines réguliers dépositaires de recettes ancestrales ou encore d' échanges avec les autres professeurs de ses écoles. Tous docteurs es science, médecins, pharmaciens/herboristes d'expérience.
C'est une promenade à travers champs qui a décidé de sa vie, se plait-il à raconter. C'était sur un chemin de Vendée, alors qu'il était étudiant. Il croise une charrette débordante de plantes tirée par un âne, guidé par un vieil homme. Alors étudiant« en pharma » et curieux de l'attelage et de sa cargaison, il passe le reste de sa promenade à discuter de plantes médicinales. La conversation le passionne et le décidera à s'engager dans la voie de l'herboristerie.
Bien décidé à y arriver, il est le seul de sa génération, à franchir les cordons étudiants en 68 pour aller passer les examens à la fac .... malheureusement les profs étaient aussi en grève. Ses débuts professionnels l'éloignent de son rêve de jeune homme. La hiérarchie lui pèse, la charrette de plantes s'éloigne ... besoin d'indépendance, il quitte un poste important de pharmacien dans un laboratoire pharmaceutique. Le goût de la liberté et la passion de l'herboristerie lui vaudront le rejet de ses pairs. Et même si «la répétition lasse ! », il assume quand même sans faiblir son cinquième procès pour exercice illégal de la pharmacie (en fait, de l'herboristerie car il a été brillement reçu à ses examens de pharmacien). Il est également harcelé par la justice car le terme diplôme est réservé à l'Education nationale et non aux écoles privées telles celles qu'il anime. Président fondateur de l'école Lyonnaise de Plantes médicinales, il dispense des cycles d'enseignement de l'herboristerie et de la naturopathie. Et interdiction de délivrer même un certificat I
Cela aussi est réservé. Après des années de luttes et de négociations, Patrice de Bonneval touche presque au but aujourd'hui car il est sur le point de faire reconnaître le diplôme d'herboristerie qu'il délivre dans son école Suisse par le canton où celle-ci. est située. S'il y parvient, ce sera le premier diplôme d'herboristerie reconnu en Europe depuis un demi-siècle I
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Plantes et santé
"L'herboristerie est née avec l'homme. Face à la maladie, en tous lieux et de tous temps, les hommes ont d'abord utilisé les plantes qu'ils avaient à leur disposition". Patrice de Bonneval sait bien de quoi il parle, puisqu'il anime l'Ecole Lyonnaise de plantes médicinales. Passionné par la phytothérapie, il se bat depuis de nombreuses années pour faire renaître l'herboristerie, dont le diplôme officiel a disparu depuis 1941, cet enseignement étant aujourd'hui intégré dans les études de pharmacie. Dans ce livre, l'auteur délivre une foule d'informations pratiques sur les plantes médicinales et leur utilisation. Il délivre des formules associant différentes plantes, adaptées à de nombreux problèmes précis. Il aborde aussi les huiles essentielles, la cosmétique naturelle, et même la phytothérapie vétérinaire. Un excellent ouvrage, à avoir sous la main pour cultiver sa santé au naturel, jour après jour.
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Votre diétéique n°41
La santé par les plantes
"L'herboristerie est née avec l'homme. C'est une médecine globale prenant en compte l'Homme dans ses dimensions physique, affective, mentale,· dans le cadre du respect des règles de la Nature".
Dans ce manuel pratique de la santé par les plantes, Patrice de Bonneval, docteur en pharmacie fondateur de l'Ecole lyonnaise de plantes médicinales et président du syndicat national de l'herboristerie, aborde les aspects essentiels de l' herboristerie : phytothérapie, aromathérapie, oligothérapie, vitaminothérapie. Connaître, cueillir, préparer, user, dans une présentation claire et illustrée, il sou-ligne en onze chapitres le rôle indispensable des plantes dans une théra-peutique de qualité. Il y aborde également la cosmétique naturelle, et la phytothérapie vétérinaire.
Un ouvrage de référence très com-plet avec ses recettes traditionnelles, ses annexes sur les vitamines, les oligo-éléments, les fleurs de Bach, son lexique des propriétés. Un ouvrage pour apprendre à faire confiance dans les ressources de la Nature; se soigner sans se faire de mal, comprendre que nous sommes tous reliés les uns avec les autres. Comprendre et s'aimer pour s'équilibrer et vivre en bonne santé, et pouvoir aider les autres (homme et animal) à se prendre en charge avec harmonie.
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L'herboristerie

Un siècle d'olympisme en hiver
Article de L'Est républicain du 01 novembre 2010
Le Bisontin Eric Monnin, avec en arrière plan le désormais célèbre Nid d'Oiseau de Pékin, mi-octobre.
C'ÉTAIT L'ÉTÉ 1984. Derrière la carapace du judoka bisontin, futur membre de l'équipe de France junior, taillé à la David Douillet qu'il a côtoyé à l'INSEP, se cache déjà une sensibilité extrême. Éric Monnin, futur professeur agrégé d'EPS, encadre alors un camp de vacances en Grèce. Le détour par Olympie est un passage obligé: «Le coup de foudre. J'ai flashé sur ce lieu mythique qui a depuis bouleversé ma vie».
Depuis ce jour, Éric Monnin, fasciné par l'olympisme, a lu, écouté, travaillé, écrit, regardé, voyagé pour vanter un mouvement qu'il qualifie de mythique par ses origines grecques, d'utopique pour vouloir réunir le monde entier dans la fraternité et d'idéologique parce qu'il est dicté par la fameuse charte olympique. Aujourd'hui sociologue, professeur agrégé d'EPS à l'Institut technologique de Belfort-Montbéliard, Éric Monnin est devenu un expert sur la question. Membre de l'Académie olympique, chargé de mission aux Jeux de Sydney et d'Athènes, il a rejoint l'Agence mondiale antidopage comme observateur et a notamment rédigé quatre ouvrages dont deux sur «Un siècle d'olympisme d'hiver» et un sur «L'olympisme et l'école ?»,un sujet dont il a fait sa thèse de sociologie.
Le Cube d'eau est devenu un parc aquatique ludique pour les gamins : «Avec quelques variantes, les élèves voient positivement l'entrée de l'olympisme dans des programmes scolaires. Je pense qu'il faut puiser dans ses valeurs fondamentales, ses pratiques antiques et nouvelles et tenter de faire une...mixture. Aujourd'hui,grâce aux médias, les jeunes adorent les Jeux. Mais seulement de l'instant T de la cérémonie d'ouverture jusqu'à l'instant T où la flamme s'éteint. Le CIO organise maintenant comme à Singapour, des Jeux pour la jeunesse avec l'apparition de nouvelles disciplines plus attractives».Conférencier (une heure en anglais) au«Lausanne Summit 2010»,organisé en octobre dernier par l'Union mondiale des villes olympiques à Pékin devant cent dix personnalités dont notamment dix-neuf maires des villes olympiques et six des villes candidates aux prochains Jeux, Éric Monnin ainsi insisté sur le rôle de l'olympisme dans le système éducatif: «Aujourd'hui, le CIO demande aux villes candidates un programme d'éducation olympique basé notamment sur les bienfaits du sport sur la santé (combattre l'obésité), l'égalité, l'équité. Les Jeux ne sont que les dixièmes du mouvement olympique»,insiste Éric Monnin.
Le Bisontin affirme même que l'héritage des Jeux est devenu fondamental pour le CIO : «Il offre les Jeux à une ville dans l'espoir qu'elle dynamise son épanouissement urbain, environnemental, éducatif. C'est le cas de Barcelone en 1992, du Piémont avec Turin en 2006, de Pékin. Obtenir les Jeux, n'est plus une finalité mais c'est devenu une stratégie». Éric Monnin est intarissable. Il rappelle que le directeur du CIO précise souvent que pour les Jeux, on a sept ans pour les préparer, quinze jours pour les faire aimer et vingt-cinq ans pour profiter de l'élan pour rayonner : «Quand je me promène aujourd'hui dans le Parc olympique de Pékin avec ses musées, sa verdure, c'est divin. Le Cube d'eau (lapiscine olympique) est devenu un centre aquatique ludique pour les gamins. Une promenade en famille même après 11 heures du soir, autour du fameux Nid d'Oiseau (le stade olympique), est le rendez-vous préféré des Pékinois très fiers de cet espace démocratique. Et que dire des efforts réalisés contre la pollution, du nouveau Pékin incarné par l'aéroport ultra moderne en forme de dragon ou du siège de la télé vision d'état, deux tours de cinquante étages reliées par un pont dans le ciel. Une ville est déclarée olympique un jour, elle est durable pour toujours»...
Le mot de la fin, la phrase du jour. Celle d'un certain Jacques Rogge.
ÉricMonnin a écrit: «De Chamonix à Vancouver»(Editions Desiris) préfacé par Jacques Rogge en 2010 et «L'olympisme à l'école» aux Editions Press eUniversitaire de Franche Comté et d'UTBM en 2008.
Site internet: eric.monnin@utbm.fr
Bio express
1968: Naissance à Besançon
1986 :Membre de l'équipe de France juniors de judo
1996: Professeur agrégé d'EPS et professeur de judo à l'Université de technologie de Belfort-Montbéliard
2007: Reçu avec mention à son doctorat «L'olympisme: pratiques et représentations en milieu scolaire».