Presse


Saveurs magazine
Le vrai goût des légumes
« Un légume donne le meilleur de lui-même dès lors qu'il est cultivé dans un sol, sous un climat et selon un mode cultural favorables. »
Daniel Vuillon, fondateur en France des AMAP (associations pour le maintien de l'agriculture paysanne), et François Besancenot, professeur en géographie, biogéographie et cuisinier, sont tous deux des passionnés de l'histoire et de la culture des légumes. Ils signent ici un livre qui passe par le menu une trentaine d'entre eux : betterave, butternut, fenouil, poivron, piment... On y apprend des anecdotes sur leur histoire, leurs variétés, mais aussi comment leur mode de production impacte leurs qualités gustatives et nutritionnelles.
Article de Carole Garnier.
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Daniel Vuillon
François Besancenot
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Interview Paris-Normandie
3 questions à... Pierre-Brice Lebrun, auteur de livres de cuisine.
"Moelleuses et croustillantes"
Passionné de gastronomie, Pierre-Brice Lebrun est un auteur prolifique, en particulier dans la jolie collection des petits traités aux éditions du Sureau. Il a écrit sur la boulette, la choucroute, les pâtes, le pois chiche et bien évidemment sur les pommes de terre et les frites.
Pourquoi cette passion pour les frites?
«Je suis Belge et en Belgique la frite est culturelle, c'est plus qu'un plat. On la mange seule, pas en accompagnement comme en France, éventuellement on peut prendre un cervelas ou autre chose pour l'accompagner, mais c'est la frite d'abord. En Belgique, le vendredi soir c'est traditionnel, on mange des frites. Les hommes vont dans les friteries et les rapportent à la maison pour toute la famille. Et au-delà de la frite, il y a la pomme de terre. Ma grand-mère n'imaginait pas faire un repas sans pommes de terre, d'ailleurs elle ne disait pas "Viens-tu déjeuner ?''mais "Viens-tu manger des pommes de terre"? »
Comment faut-il cuire les frites ?
«Je suis un intégriste des frites et je distingue les pommes de terre frites, qui peuvent se faire avec n'importe quelle graisse, et les frites qui obéissent à un processus très précis. Pour faire de véritables frites, il faut les cuire une première fois pendant huit à neuf minutes dans un bain de graisse animale chauffé à 175° si l'on a une vraie friteuse, un peu plus avec une friteuse que l'on chauffe sur le gaz. Avant, traditionnellement, on prenait de la graisse de cheval, mais c'est introuvable aujourd'hui, alors on prend ce que l'on appelle en Belgique du blanc de boeuf, c'est-à-dire de la graisse. Ensuite, on laisse reposer les frites sur une grille pendant vingt minutes et l'on fait une deuxième cuisson dans un bain d'huile végétale. C'est grâce à ces deux cuissons que nous dégustons des frites à la fois moelleuses, croustillantes et pas trop grasses. Le premier bain cuit la frite, le repos de vingt minutes entre les deux cuissons permet aux frites de perdre leur graisse et le deuxième bain frit les pommes de terre. C'est tout un art. »
Quelle pomme de terre doit-on choisir pour faire des bonnes frites ?
«Pour faire de vraies frites belges, il faut prendre de la bintje. Depuis quelque temps en Belgique, on essaie de prendre des bintjes primeurs qui sont meilleures et on les coupe, on les met sous vide pour plus tard. La variété de la pomme de terre joue un rôle important et d'ailleurs sur la même variété, on a aussi des différences en fonction des saisons car les pommes de terre contiennent plus ou moins d'amidon ce qui a des conséquences importantes sur la cuisson. »
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Petit traité de la pomme de terre et de la frite
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Paris côté Jardin
Souvent traitées séparément, les trois facettes des légumes (origine, goût et santé) se trouvent ici réunies dans un ouvrage qui donne les clés nécessaires pour comprendre d'où viennent les légumes, leurs variétés, leurs bienfaits nutritionnels et culinaires mais aussi pour apprendre à les choisir afin d'en conserver toutes les vertus, du terroir à l'assiette !
Comment choisir, conserver et cuisiner le légume pour qu'il donne le meilleur ? Comment faire pour qu'il soit à la fois bon pour l'environnement, le goût et la santé ? Cet ouvrage s'adresse à un public désireux d'approfondir ses connaissances sur le légume et son potentiel culinaire. Tous les amateurs de bons produits mais aussi les acteurs de l'agriculture, de la nutrition et de la gastronomie s'y retrouveront !
Ils trouveront dans ce livre un éclairage essentiel sur les modes de production, afin de pouvoir en parler autour d'eux, et surtout, savoir conserver et préparer le légume afin qu'il exprime toutes ses qualités gustatives et nutritionnelles. Et pour mettre en pratique tous ces savoirs : 60 recettes expliquées !
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https://www.pariscotejardin.fr/2023/04/legumes-des-terroirs/
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Daniel Vuillon
François Besancenot
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L'Est agricole et viticole
« Petit traité de la choucroute », grandes découvertes
Une lecture à faire friser les papilles.
"L'auteur Pierre-Brice Lebrun, choucroutier d'honneur de la Confrérie de la Choucroute, et le maître restaurateur Martin Fache, choucroutier garnisseur de la même association, ont relevé le défi de retracer la Route de la choucroute, dans un « Petit traité de la choucroute », paru aux éditions Le Sureau, en septembre. Près de 120 surprenantes recettes garnissent l'ouvrage
S'ils n'ont pu se passer de la recette de la choucroute garnie à l'alsacienne, les deux épicuriens que sont l'auteur Pierre-Brice Lebrun et le maître restaurateur alsacien Martin Fache , ont ratissé large. Leur ouvrage est... gargantuesque, tant les formules s'enchaînent et regorgent d'ingrédients divers et variés, issus de terroirs différents. Facile de rêver de montagnes de choucroutes, toutes plus savoureuses les unes que les autres, ainsi que de petits mets plus que raffinés : gougères à la choucroute, choucroute au champagne, choucroute en parmentier de canard (avec supplément foie gras), choucroute au combawa et carpaccio de noix de Saint-Jacques, galette croustillante de choucroute au céleri risotto, tartelette briochée et choucroute confite au miel, mirabelles et estragon…
Un régal
En parallèle, dure le suspense. Mais d'où vient la choucroute ? D'Attila le Hun ? Après avoir suivi ses traces (facile... derrière lui, l'herbe ne repousse pas !), on se perd. Pour mieux se retrouver. Les Celtes seraient à l'origine de la préparation : du chou cabus (ou chou pommé), râpé et saumuré, disposé en couches alternant sel et chou, bien tassées, qui fermente un mois durant, jusqu'à obtention de la choucroute crue ; choucroute crue dont on fait... ce que l'on veut, comme le démontrent les recettes !Riche en vitamine C et en acide lactique, la choucroute permettait aux grands navigateurs, dont James Cook, de lutter contre le scorbut qui pouvait toucher l'équipage, pendant les longues traversées. Les auteurs en profitent aussi pour renseigner leurs lecteurs sur l'invention de la bière pils, au milieu du XIXe siècle, en Tchéquie, ou l'origine des brasseries parisiennes, une vingtaine d'années plus tard. L'érudition peut paraître rébarbative, d'entrée de jeu, mais les surprises et les anecdotes, les bons plans et les astuces, ainsi que d'humoristiques découvertes dopent le plaisir de lire. L'appétit vient en mangeant. Ainsi, apprend-on que la très longue saucisse fumée alsacienne s'appelle männerstolz... littéralement fierté de l'homme. Sur ces bonnes paroles, e Güeter !
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Martin Fache
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eBook : Petit traité de la choucroute
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Petit traité de la choucroute


Paris-Normandie
Pierre-Brice Lebrun, déjà auteur de nombreux ouvrages dans la jolie collection des « petits traités » aux éditions du Sureau, vient de publier un livre indispensable pour tous les amateurs de choucroute. Cette fois, il s'est fait accompagné de Martin Fache, maître restaurateur et surtout « choucroutier garnisseur de la confrérie de la choucroute ». On y trouve énormément de recettes souvent très originales qui pour certaines déclinent les choucroutes garnies de viande ou de poissons à toutes les modes et pour d'autres utilisent le chou de la choucroute. II y a ainsi ses recettes de tartes et de quiches à la choucroute, des gougères et même des cocktails qui donnent envie d'essayer. Mais la quintessence du livre est dans le récit qui accompagne les recettes. Pierre-Brice Lebrun nous fait voyager dans l'histoire et les légendes autour de la chou croute avec malice et humour. Un ouvrage à déguster sans modération.
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Pierre-Brice Lebrun
Martin Fache
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Petit traité de la choucroute


L'Alsace
L'ancien restaurateur munstérien Martin Fache a publié le 9 septembre dernier un Petit traité de la choucroute coécrit avec son ami le chroniqueur gastronomique Pierre-Brice Lebrun.
Plus qu'un livre de recettes, une ode à une spécialité qui ne se résume pas à la traditionnelle choucroute garnie.
Les plus chauvins diront que la choucroute vient d'Alsace et que c'est garnie qu'elle est la meilleure. Pierre Brice Lebrun et Martin Fache, eux, ont fait le pari de décliner ce chou fermenté tant aimé des Alsaciens sous
toutes ses formes.
C'est lors d'un séjour alsacien que le premier, chroniqueur gastronomique franco-belge auteur de plusieurs « petits traités » gourmands, a l'idée du livre. Venu manger une choucroute « traditionnelle », il fait une découverte qu'il partage dans la préface de l'ouvrage : « Eh bien non,
Madame, Monsieur, cher enfant, la choucroute ne se mange pas forcément avec de la saucisse, du jarret et de la poitrine fumée ! » Qui d'autre
alors pour coécrire ce livre que Martin Fache, maître restaurateur et ancien propriétaire du restaurant L'Agneau d'or à Munster ?
Ensemble, c'est plus d'une centaine de recettes qu'ils vont rassembler dans un seul et même recueil.
Ne nous méprenons pas. Le Petit traité de la choucroute est plus qu'un simple livre de recettes. Au fil des pages, Pierre-Brice Lebrun retrace l'histoire de la choucroute depuis ses origines à partir d'archives et de recherches documentées. Martin Fache s'est occupé de rassembler les recettes : « La plupart sont les miennes, mais j'ai aussi des recettes d'amis ou de chefs étoilés comme celle du pain à la choucroute de Jean-Claude IItis, meilleur ouvrier de France », explique-t-il.
La choucroute, de l'apéritif au dessert
Les recettes ont été soigneusement testées avant d'avoir leur place dans l'ouvrage. « La famille et les amis étaient mes cobayes le week-end. II y a eu des ratés et certaines recettes de très grands chefs ne figurent mal
heureusement pas dans le livre car elles sont trop compliquées à réaliser pour le grand public ».
Ici, quand on parle de choucroute, on parle du chou fermenté dans une saumure et non du plat. Sous cette forme, elle peut se décliner de mille
et une manières. Elle peut au tant être mangée en gougère en apéritif qu'en crème brûlée en dessert en passant par un hot-dog de Noël à la choucroute en guise de plat de résistance distance accompagné de son chutney de canneberges. La recette préférée de Martin Fache ? Le gratin de choucroute au munster et au lard paysan.
« La choucroute n'est pas un plat en soi mais un légume qui se décline. Parfois, il faut sa voir s'éloigner d'une recette pour explorer avec ce qu'on a dans le frigo », sourit le chef cuisinier, désormais retraité.
À vos fourneaux, il ne vous reste plus qu'à percer tous les secrets de la choucroute. En tout cas, la petite fille de Martin Fache, à peine âgée de 10 mois, est déjà convaincue.
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Martin Fache
Pierre-Brice Lebrun
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Petit traité de la choucroute


Sud Ouest
L'auteur montais d'origine belge Pierre-Brice Lebrun s'installera samedi à la charcuterie « Le Cochon à plume » pour promouvoir son dernier « Petit Traité » sur ce chou râpé saumuré alsacien
Pierre-Brice Lebrun est auteur conférencier, chroniqueur sur Radio MDM, d'origine belge (de Liège) et « montois de naissance depuis
douze ans », comme il se revendique. Il Vient de publier son dernier ouvrage, « Petit Traité de la choucroute » aux Éditions Le Sureau, avec un complice, Martin Fache, maître restaurateur alsacien. Ce gourmand de bons mots, de bonnes choses et de bonnes histoires était, le
week-end dernier, invité invité au saIon Mont2Livres.
(…)
D'abord entendons-nous bien, qu'est-ce que la choucroute ?
C'est un chou, le chou cabus, râpé et saumuré. 10 centimètres de chou, du sel, chou, sel, chou sel, on tasse le plus possible, et au bout d'un mois on a de la choucroute crue. À partir de là, on en fait ce qu'on veut.
Et en bocal, fermé, ça se conserve très bien. James Cook a fait le tour du monde avec, pour lutter contre le scorbut. Cela a même été inventé pour cela, c'est un mode de conservation.
Pourquoi un petit traités sur le sujet ?
J'aime énormément la choucroute. Je l'ai découverte en Alsace, et autrement qu'avec la choucroute royale (au moins cinq spécialités charcutières) ou garnie (moins de cinq) : en tarte, en soupe, en tourte. Ça m'a passionné. La choucroute, on peut en faire ce qu'on veut
en légume cru ou cuit au cidre, au vin, au champagne ou à la
bière. Après on y met, au choix, du porc, du canard, du foie gras, de la volaille ou du poisson bien sûr, c'est même sûrement l'origine de la choucroute. Les premières ont sans doute été au poisson du Rhin, probablement arrivées en Alsace par ce fleuve, et elle est devenue
une tradition locale. Comme le cassoulet et le couscous, elle s'est développée ensuite à Paris avec les brasseries.
Ce n'est pas le premier sujet culinaire auquel vous vous attaquez. Parlez-nous de ces précédents ouvrages…
Il y a eu cinq autres « Petits Traités » avant, sur les pâtes, le camembert,
la boulette, la pomme de terre et la frite, et le pois chiche. En fait ça fait dix ans que je dois en faire un pour mon éditeur sur la saucisse, l'andouille et l'andouillette, sauf que c'est un boulot de dingue.
Alors pour patienter, j'en fais d'autres ! Je pars toujours de la légende, là d'où vient la choucroute - en Alsace par exemple, on raconte que c'est
Attila, le roi des Huns, qui est arrivé avec des tonneaux de choucroute et qui a perdu une bataille à Troyes-, pour revenir à la réalité. En l'occurrence, une origine plutôt celte.
Avez-vous goûté toutes les 120 recettes de la choucroute?
Non, parce que c'est Martin Fache, aujourd'hui retraité, qui avait le restaurant L'Agneau d'or, à Munster, qui les a faites.
Alors que dans les autres petits traités, non seulement je les avais goûtées, mais surtout faites et parfois plusieurs fois. Ça veut dire que pour la famille, le « Petit Traité sur le pois chiche » a été compliqué à supporter. Alors que le « Petit Traité des pâtes » est mieux passé. Pour la choucroute, je ne l'aurais pas fait tout seul. Ça demande beaucoup de compétences, pas dans la préparation mais dans la création des recettes. Il m'aurait fallu énormément de recherches qui m'auraient dissuadé. Mais on s'est amusé ensemble, avec Martin, à déshydrater de la choucroute, pour la réduire en poudre. Ça fait une épice qu'on met sur le poisson, c'est à tomber. La choucroute est classée dans les goûts umami, donc quand on en met sur un autre aliment, ça rend le goût plus sympa.
lI y a même des recettes de desserts…
Oui, on peut faire des brownies, de la pannacotta, ou à l'inverse en apéro, en cocktail, avec du jus de choucroute. Si on parle de la choucroute crue, elle perd complètement le goût qu'on imagine quand on parle d'une choucroute cuite avec de l'alcool et des épices, le genièvre principalement. Si vous enlevez ça, le chou va très bien avec tout ce qui est sucré ou acidulé, et on peut en faire ce qu'on veut. C'est un terrain de jeu.
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Pierre-Brice Lebrun
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Petit traité de la choucroute


L'humanité magazine
La courgette, un légume peu gourmand et dénué de goût ? Au travers de 80 recettes piochant entre classicisme et imagination, la journaliste culinaire Béatrice Vigot-Lagandré a cherché à démontrer toute la valeur de ce légume-fruit à la fois économique et bon pour la santé.
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Courgettes, je vous aime
Ebook : Courgettes, je vous aime
ePub : Courgettes, je vous aime...


Avis FNAC d'Alix - Forum des halles
Magnifique ouvrage sur le thé, à s'offrir, à offrir. Histoire, géographie, gastronomie, recettes, sans oublier un superbe choix d'illustrations, cet ouvrage est vraiment très complet. #lespetitsmotsdanslesplats.
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https://livre.fnac.com/a15853634/Mireille-Gayet-Grand-traite-du-the#omnsearchpos=1
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Sud-Ouest
Le pâté fait recette avec Marie-France Bertaud
Challans - La romancière, connue pour ses livres et son blog de cuisine, ravive nos madeleines de Proust. Son Petit traité du pâté est à savourer, à la lecture et à table.
1. Parce qu'il ne s'agit pas d'un simple livre de cuisine.
Pas de photos des plats, pas de listes d'ingrédients introuvables, pas de recettes en surnombre comme dans beaucoup de livres de cuisine. « Dans tout ce qui est publié, Il n'y a pas que du bon. Sans compter ce que l'on trouve sur Internet, fait fort justement remarquer Marie-France Bertrand. Il faut vraiment faire un tri. » La collection des Petits traités « se lit en même temps qu'elle se déguste ». On y trouve des références historiques ou des anecdotes, en introduction aux recettes. Le tout, traité toujours avec humour. Les livres, de petite taille, se glissent aussi bien dans un sac à main que dans le tiroir de la table de chevet. Des petits dessins monochromes et une mise en page sur papier brut leur donnent un côté suranné.
2. Parce que la plume de Marie-France Bertaud est un délice.
À n'en pas douter, Marie-France Bertaud a du talent. Ses romans Les Amants de la rivière rouge, en 2019, puis Le tourbillon des illusions, début 2021, ont rencontré un beau succès. Son Petit traité du pâté profite bien sûr de sa plume légère, usant de fins jeux de mots. L'autrice est également bosseuse, « Je ne choisis pas la facilité avec cette collection, avoue t-elle. Le livre m'a demandé un gros travail de recherches, dans des ouvrages ou sur lnternet, autant pour les introductions que les recettes.
3. Parce qu'on y trouve des recettes inédites
Pâtés, terrines, rillettes ; avec ou sans cuisson ; traditionnelles, régionales ou étrangères ; avec ou sans viande ; simples ou plus élaborées… Des 57 recettes proposées par Marie- France Bertaud, environ la moitié sont de sa création. « Je ne veux pas d'un livre écrit par les autres, explique-t-elle. Si tout le monde donne sa recette, c'est trop simple. » Alors, elle a mitonné, mijoté, concocté, terriné chez elle, durant le confinement. Puis elle a testé sur ses amis, la famille. Des cuisiniers lui ont également offert quelques recettes, comme Olivier Helibert, charcutier en Bretagne, ou encore Sylvain Bourmaud, chef du restaurant Calllebolles, à Challans. « Les recettes sont faites pour être transmises, estime-t-elle. C'est du partage, on ne doit pas les garder pour soi. »
4. Parce que rien que l'intitulé des recettes nous interpelle.
On a tous en mémoire une terrine. madeleine de Proust qui restera comme « les rillettes de mamie » ou « le pâté de lapin de maman Lulu », Marie-France Bertaud nous fait découvrir, aujourd'hui, la terrine brûle-pif au rhum et fruits rouges, les rillettes de compète de mon poteau Julot le maquereau, le pâté en croûte coin-coin iodé de Sylvain, le petit potiron et ron et ron aux champignons et noisettes, ou encore les rillettes de bulots à l'andouille ou les plerogi aux myrtilles du général Dourakine.
Nathalie HOUDAYER.
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Libération
La recette du week-end : amour, gloire et pâté
Merci le retour des jours gris et pluvieux car voici venu le temps du bon vieux hachoir en fonte d'aluminium avec sa manivelle et sa molette qui permet de le fixer à la table de la cuisine. C'est beaucoup plus qu'une antiquité, qu'une relique, qu'un moulin à histoires, c'est le font baptismal d'une nourriture fondamentale, essentielle : le pâté. Nous, on vous le dit : s'il n'existait pas, la vie ne vaudrait sans doute pas le coup d'être becquetée.
On peut se passer de beaucoup de choses dans la gamelle (caviar, champagne, chocolat, oui, même le chocolat...) mais pas de pâté. Sans lui, pas de tartine de minuit à la fenêtre des hauts plateaux parisiens, pas de mâchon de 10 heures avec un gorgeon de blanc («Le vin est un liquide rouge sauf le matin quand il est blanc», dixit le poète Charles Cros), pas d'entrée, ni de hors-d'oeuvre dans le «menu du jour» qui ne vous coûte pas une blinde ; pas de quatre-heures entre deux stères de bois à rentrer pour la Godin d'hiver ; pas de dînette gourmande avec une rougette parfumée par l'échalote ciselée.
Dépucelage culinaire
Ainsi le pâté est de tous les instants du mektoub. En traversée solitaire comme en bande d'aminches et en duo fripon. Alors quand reviennent le temps de la buée sur les vitres de la cambuse et des premières gelées blanches, on convoque le hachoir et le cochon comme si c'était la toute première fois, quand on eut le droit de tourner manivelle. Avec un mélange d'appréhension et d'émotion digne d'un premier rendez-vous. Tous les ans, on revit le même dépucelage culinaire. Tout remonte : la ruelle humide et froide conduisant au marché couvert où l'on achetait les ingrédients de la terrine familiale ; le hachoir que l'on remontait de la cave dans son torchon gras d'huile de table pour éviter la rouille ; le petit surin pour éplucher les aulx ; les parfums de la gnôle et des quatre-épices. Et puis la chair crue du pâté qu'il fallait goûter pour vérifier l'assaisonnement avant de la mettre dans la terrine et de la cuire au bain-marie dans le four.
Madeleine de Proust
«Les parfums du pâté de campagne sont ma madeleine de Proust», écrit Marie-France Bertaud dans son Petit Traité du pâté (1), à qui l'on doit déjà un délicieux Petit Traité du haricot (2). Courrez acheter ventre à terre les deux tant ces livres nourris de savoirs et de goûts se révèlent indispensables aux fourneaux comme dans la bibliothèque gastronomique. Marie-France Bertaud explore toutes les formes du pâté dont l'histoire est aussi longue et riche que la sublime recette de «l'oreiller de la belle Aurore», véritable monument patrimonial dédié aux farcissures giboyeuses d'automne. Marie-France Bertaud nous entraîne ainsi dans l'Antiquité quand «l'empereur romain Néron raffolait du pâté de foie de gélinotte, qu'il servait lors de ses banquets démesurés. Dans le De re coquinaria d'Apicius, au IVe siècle, on peut lire la recette d'un foie gras gavé aux figues (jecur ficatum), émincé avec un roseau, trempé avec du garum, pilé avec du poivre, de la livèche et deux baies de laurier, puis grillé une fois qu'il est entouré d'une crépine».
William Shakespeare
L'histoire du pâté est loin d'être un long fleuve tranquille sur lequel vogueraient les terrines. Dans son chapitre «Amour, gloire et pâté», Marie-France Bertaud nous conte un épisode saignant : «Soyons gores pour commencer et entrons de plain-pied dans la mythologie grecque, peu avare de récits transgressifs sur le cannibalisme et la sexualité. Ce thème, William Shakespeare (1564-1616) s'en est emparé pour l'explorer dans sa tragédie Titus Andronicus ou la Très Lamentable Tragédie romaine de Titus Andronicus. Il faut avoir le coeur bien accroché car on assiste à un banquet particulièrement sanglant au cours duquel Tamora, reine des Goths puis impératrice, et Saturninus, l'empereur, festoient d'un pâté fait de la chair et du sang des propres enfants de la reine Tamora, sacrifiés auparavant par le général romain Titus et sa fille Lavinia. Cette dernière se venge ainsi de son viol et de ses mutilations, mais elle sera aussi sacrifiée ensuite par son père !» Foin de massacres au hachoir dans les recettes du Petit Traité du pâté mais une évidence rappelée par son autrice : «Le pâté est consensuel. Tout le monde s'accorde pour lui trouver toutes les qualités.» Il y en a pour tous les goûts dans ce bouquin généreux et lumineux : du «pâté d'ermite aux noix du Périgord» (vegan) aux «rillettes de joue de porc à la Kriek» en passant par la «terrine de chabichou du Poitou aux échalotes confites» et les «petits pâtés de Pézenas».
Ce week-end, tentez donc la «terrine de campagne familiale» de Marie-France Bertaud.
Il vous faut : 400 g de gorge de porc ; 300 g d'échine de porc ; 300 g de foie de porc ; 4 gousses d'ail hachées ; 3 oignons ciselés ; un bouquet de persil haché ; 10 cl de crème épaisse ; 3 oeufs ; 5 cl de cognac ; 2 cuillères à café de sel (maximum 20 g au kilo) ; 1 cuillère à café de poivre noir ; 1 cuillère à café de quatre-épices ; 3 feuilles de laurier ; 1 branche de thym ; une barde de lard.
Coupez grossièrement les viandes en morceaux et passez-les au hachoir à grille fine. Réunissez-les dans un grand saladier avec le persil, les gousses d'ail, les oignons, la crème, les oeufs, le cognac, le sel et les épices. Amalgamez à la main le tout avec soin.
Disposez la moitié de la barde dans le fond de la terrine et couvrez avec la préparation. Posez dessus les feuilles de laurier, la branche de thym et couvrez en croisillons avec le reste de barde de lard découpé en lanières larges.
Faites cuire au bain-marie à four préchauffé 180 degrés pendant deux heures. Laissez la terrine reposer au minimum une journée avant de la consommer. Elle sera encore meilleure après deux jours.
Marie-France Bertaud conseille de déguster sa terrine avec un «vin rouge AOC Fiefs vendéens Mareuil cépage : négrette».
Jacky Durand, Libération
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Le Magazine M du Monde
Ouvrage cité par le magazine M du "Monde", sur la question des origines du ketchup !
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Petit traité de la tomate
Petit traité de la tomate (version eBook)


Courrier de la Guilde des terroirs (juillet-août 2021)
(…) Comme toute grande séductrice, la tomate fait feu de toutes les facettes de sa personnalité : fraîche et naturelle ici, épicée ou sophistiquée, entière, pelée, ou en jus. La tomate est pluriel, tout comme les anecdotes qui accompagnent sa diffusion. Partons pour un voyage dans l'univers de la tomate.
Voici un livre entièrement consacrée à la tomate. Son auteur, d’aucuns disent à présent autrice (!), détaille le sujet grâce à un travail de recherche impressionnant. Sa quête de poissons fossiles, liée à son parcours professionnel de paléontologue au CNRS, dont elle est aujourd’hui Directrice de recherche honoraire, a conduit Mireille Gayet en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie et de là … en Amérique du Sud. Sa confrontation avec la tomate était inévitable !!! (…)
Mireille Gayet développe avec simplicité, mais non sans érudition, cette épopée de la tomate travers une série de thèmes : De l’incompréhension linguistique chez les conquistadors entre la tomate et le tomatillo des Aztèques ; De l’adoption d’un légume à la réputation sulfureuse ; De l’histoire survolée de sa découverte européenne. L’ouvrage traite encore De la beauté de fruits polymorphes aux couleurs de l’arc-en-ciel et souligne que la tomate cerise est une ancêtre qui ne s’est pas fait oublier. L’ouvrage aborde par ailleurs à la « réflexion sur une définition qui fait débat dans les chaumières » : la tomate : fruit (botaniquement parlant) ou légume (selon le droit douanier des Etats-Unis) ?
Après une introduction explicative bien documentée sur l’origine géographique, l'histoire et la grande diversité (à travers les différentes espèces, formes et couleurs) de ce fruit-légume, Mireille Gayet rend compte de son autre passion pour la cuisine et la gastronomie. Le Petit trait de la tomate développe une série de questions générales, avec tous les conseils et astuces nécessaires pour leur bonne compréhension. Faut-il émonder, monder, peler ou éplucher les tomates ; De la nécessité de conserver un fruit d’été devenu incontournable en hiver ; De la différence entre une tomate séchée et une tomate confite ; Des conserves qui servent de condiments… Puis, le livre décline un grand nombre de recettes classiques ou originales, salées ou sucrées, expliquant les mille manières de cuisiner les différentes variétés de tomates (rouge, verte, jaune, noire… ; ronde, aplatie, côtelée, pruniforme,…). Cuisine française ou du monde,... il y en a pour tous les goûts. Un voyage des sens avec : des sauces et condiments (Sauce capuliato ; Vrai coulis de tomates à l’ancienne ; ketchup maison, Chutney à la tomate rouge ; Sauce cocktail ; Sauce vierge à la tomate, …), des soupes et potages (gaspacho Andalou ; Soupe chinoise à la tomate et à la fleur d’oeuf,…), des petites bouchées (Tomates cerises en sucette, …), des entrées (Clafoutis aux tomates cerises,…), des salades (Salade caprese ; salade juive tunisienne Makbouba,...), des pâtes et sauce tomate - une rencontre curieusement tardive (Spaghettis - la sauce tomate à l’italienne ; Tagliatelles à la bolognaise,…), des pizzas (vraies pizzas napolitaines ; pizza napoletana margherita,…) ; des beignets, croquettes, boulettes (Beignets de tomates à la menthe ; Croquettes de poulet aux tomates confites ; Cromesquis aux tomates confites et à la ricotta,…), des plats de tomates et de viande (Tomates farcies familiales aux restes de viande,…), des plats de tomates et de poisson (Poisson à la sauce Dugléré,…), des plats végétariens (Salsa la mode aztèque ; Ratatouille niçoise…), des desserts et sucreries (Gâteau aux tomates vertes et aux abricots ; Tomates frites au lait-de-poule ; Confiture de tomates, …), des jus et cocktails (Jus de tomate maison ; Bloody Mary, …), etc.
De chapitre en chapitre, comme autant de haltes, au fil d'un tour du monde haletant, le Petit trait de la tomate de Mireille Gayet dévoile au lecteur, gourmand et curieux, la belle et tumultueuse histoire de ce végétal.
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Petit traité de la tomate
Petit traité de la tomate (version eBook)


Libération
On vous propose de préparer pour ce week-end une «nage de fraises aux épices» dénichée dans l’éblouissant Petit traité du poivre de Sylvie Jobbin-Le Moal, un voyage culturel et gustatif dans le monde immense des poivres. Dans sa recette, elle utilise des baies roses qui sont injustement appelées «poivre rose» alors qu’il s’agit en réalité d’un faux-poivrier. Elle explique : «L’arbre (Schinus molle, poivre rose, faux poivrier ou encore poivrier d’Amérique) est originaire d’Amérique du Sud mais il a été introduit dans différentes régions du globe comme Madagascar, La Réunion, l’Espagne, le sud de la France, etc. En Floride, cet arbre est interdit car il envahit facilement les zones peu forestières et a fini par détruire la flore locale. Vous pouvez en planter dans votre jardin, à condition d’habiter dans une zone assez chaude : plantez un pied mâle et un pied femelle si vous voulez avoir des fruits.»
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Journal du dimanche
Gardons la patate !
Il était une fois une boule cabossée et terreuse devenue reine des cuisines du monde entier. Le conte de fées avait pourtant mal commencé pour la pomme de terre: quand elle est arrivée en Europe par l'Espagne en 1562, on s'entichait plutôt dμ cacao ou de la canne à sucre. L’Eglise, qui ne percevait pas d'impôts sur les racines, la qualifiait même de «nourriture pour cochons». On préférait lui attribuer des vertus médicinales: Philippe II en offrit au pape Pie IV pour soigner sa goutte. Le saint homme disparut quelques mois plus tard, mais la patate lui a survécu. En cuisine plutôt que dans la boîte à pharmacie.
Venue de loin - elle est née en Amérique du Sud, au pied de la cordillère des Andes-, elle s'acclimate partout. Sa famille compte des milliers d'espèces, sauvages ou hybrides, engendrées par les particuliers qui les replantent dans leurs champs. En France, dès le XVII• siècle, elle est dans toutes les régions. En Suisse et en Allemagne, on en fait déjà du schnaps et de la vodka. Son succès ne tarde pas à attirer les vaniteux: « Contrairement à ce qu'il prétendait, Parmentier n'a pas découvert la pomme de terre en Allemagne, rectifie Pierre-Brice Lebrun, écrivain gastronome belge, d’un Petit Traité de la pomme de terre et de la frite (Le Sureau). En revanche, il en a planté en plein Paris sur la plaine des Sablons, pour donner aux pauvres l'envie d'en manger.» À tel point que la légende associe toujours ce pharmacien militaire du XVIIIe siècle au produit, qui a même donné son nom à un fameux plat à base de purée et de viande hachée (hachis parmentier).
Sautée, soufflée, frite, vapeur, farcie...
Aujourd'hui, on en trouve dans tous les pays du monde du nord au sud: « Comme les pâtes, les pommes de terre sont universelles, constate Pierre-Brice Lebrun. Avec la mondialisation des fast-foods, la Chine est même devenue le premier pays consommateur.» Et pour cause: ce tubercule présent toute l'année cache sous son apparence anodine des trésors pour les cuisiniers.
Sa pulpe caméléon adopte toutes les textures: en purée (jusqu'à la recette fameuse de Joël Robuchon, très technique et très beurrée), sautée à la poêle, frite dans l'huile, roulée en gnocchis, à la vapeur (tiède, avec un hareng), gratinée au four (dauphinois), sous la cendre, farcie, en tartiflette et même montée en gâteau. Les déclinaisons sont infinies. Populaire et chic, la pomme de terre trouve sa place dans le frigo d'un étudiant fauché comme sur les tables étoilées.
À la table du Bristol, Eric Frechon a par exemple marié le caviar à une mousseline fumée au haddock. Guillaume Gomez, l'ancien chef de l'Élysée, estime que « c'est un
légume merveilleux et abordable, qui témoigne de la valeur du terroir français et de nos producteurs».
« Nous en avions en permanence huit variétés différentes en cuisine », précise t-il. Des agrias ou des amandas pour les pommes soufflées, dont les tranches fines plongées dans l'huile se séparent pour former un beignet creux, des charlottes pour les fameuses pommes moulées, qui ont produit leur petit effet au « déjeuner des grands chefs » organisé à l'Élysée en 2019. En 2017, on a aussi servi à Donald Trump du porc noir de Bigorre avec des pommes paille, faites à partir des belles de Neuilly-Plaisance, cultivées en Seine-Saint-Denis.
« Un rapport très fort à l'enfance»
La palette de goût est des plus diversifiées selon les variétés, plus ou moins amidonnées ou sucrées: on choisira la bintje pour les frites ou la charlotte pour les pommes sautées, les petites rattes du Touquet pour leur caractère mais aussi la pompadour, la bonnotte, l'amandine, la monalisa, la roseval, la vitelotte ou la belle de Fontenay… Certaines ont une belle longueur en bouche, d'autres jouent les seconds rôles avec brio: " C'est un support aromatique génial qui rend un simple plat exceptionneI, estime Vivien Durand, le chef du Prince Noir à Lormont (Gironde). Elles sublime tous les arômes, comme une éponge. J’adore particulièrement !celle qui est cultivée dans le village voisin, Eysines.»
Lui qui vénère les pommes landaises (à la graisse de canard) a aussi inventé une recette iodée, à partir de rondelles que l’on glisse sous un poisson avant de le servir. Alors qu’il maîtrise les très techniques pommes soufflés (par exemples au homard!). Vivian Durand angoisse quand il sert une simple purée : « Parce que les plats de pommes de terre ont un rapport très fort à l’enfance, chaque client a comme repère le souvenir divin de celle de sa mère ou de sa grand-mère… la comparaison est intenable ! »
11 millions de tonnes chaque année
Dans cette galaxie « patatière », les frites tiennent une place à part. Les bâtonnets sont un des dix plats les plus populaires au monde. Onze millions de tonnes sont consommées chaque année. « Pour un Belge comme moi, la frite, ce n'est pas que de la pomme de terre, c'est un concept, c’est artistique, explique Pierre-Brice Lebrun. Pour nous, c'est un repas à part entière, pas un accompagnement. Et on les déguste dans les friteries, pas au restaurant. Elles doivent croustiller à l'extérieur et fondre à l'intérieur. » D'où la recette qu'il nous propose.
On peut préférer, dans un tout autre genre, le pâté bourbonnais. La cuisinière et auteure Anne Etorre n'a jamais eu autant de succès sur Instagram qu'avec cette tourte aux patates, à la crème et au comté. Sa recette du bonheur est à la portée de tous: dans un moule beurré, on étale une pâte feuilletée et on alterne des couches de pommes de terre amandine taillées sur deux millimètres, de pulpe d'ail noir mélangée à de la crème crue sel e! poivre, de comté râpé et de persil ciselé. On recouvre d'un deuxième cercle de pâte feuilletée et on pince les deux pâtes ensemble. On badigeonne de jaune d'oeuf, on fait un trou pour l'aération et on enfourne
1 h 15 à 180 °C. Son conseil? Des pommes de terre de taille égale pour une cuisson homogène. De quoi retrouver la patate.
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Les Nouvelles de l'Institut de la Gastronomie Française n°4 - Printemps 2021
Le poivre, épice universelle, « or noir » (pour certains ; pas nécessairement les planteurs), « perle noire » de la cuisine… mais, victime de son succès, sa qualité ou son emploi laissant souvent à désirer. Devenu un produit banal, le « roi des épices » n'a souvent pour lui que son piquant, alors qu’il peut donner tellement plus. Le Petit traité du poivre (14x22, 160 p., 14,90 €, illustrations évocatrices d’Agnès Doney) dresse les points de repère pour savoir reconnaître un bon poivre et savoir l’utiliser. Qu'il soit blanc, vert, rouge ou noir, grand « cru » ou non, cultivé ou sauvage, variété locale ou pas, Piper nigrum, le fruit d'une liane grimpante vertigineuse de la famille des pipéracées, donne des baies (grains regroupés formant une grappe) dont le degré de maturité, le terroir, le traitement… concourent à faire la différence. Mais attention prévient Sylvie Jobbin-Le Moal : bien qu'elles n'appartiennent pas à la famille des pipéracées, certaines épices sont communément appelées « poivre », en raison d'un goût ou d'une forme assez comparable. C'est le cas du poivre rose, du poivre de Cayenne, de Sichuan, de la Jamaïque, de Selim, de Tasmanie…
Poivrer c’est voyager ! Au chapitre des voyages, le Petit traité du poivre offre des excursions passionnantes, dans le temps et l’espace. On traverse les océans et les déserts pour vendre ou acheter le poivre, on revisite les cités qui se sont faites la guerre pour en posséder le contrôle... Le chemin est long, car depuis des milliers d’années le poivre accompagne l’humanité pour ses rites religieux, ses parfums, ses remèdes traditionnels et ses cuisines. La culture du poivrier, originaire de la côte Ouest de l’Inde (État du Kérala), s’est répandue dans une grande partie de l’Asie du Sud-Est, principalement au Vietnam, en Indonésie, Malaisie, au Sri Lanka, en Chine... mais aussi en Amérique du sud (Brésil…) et en Afrique,…). Comme le vin, le café ou le thé, le poivre a ses grands crus qui n’ont aucun secret pour Sylvie Jobbin-Le Moal : poivre blanc du Penja (Cameroun), à la fois puissant et suave, lampong d'Indonésie, associant des notes de bois, de cuir et de brioche à des saveurs acides rappelant le poivre vert, poivre sarawak de Malaisie aux notes réglissées et aux parfums de sous-bois, sans oublier le fameux MG1 de Malabar. C’est ainsi qu’un jour, sa rencontre avec Joseph, producteur de poivre en Inde (au Kérala), puis la découverte qu'il existe plus de 2 000 espèces de poivres au monde, ont ouvert à Sylvie Jobbin-Le Moal une porte vers d’autres pays, de nouvelles cultures et même l'Histoire et vers un univers infini d'anecdotes, d'expressions, de parfums, de goûts et de recettes pour s’éveiller à la voie de la gastronomie.
L’usage du poivre est en effet trop souvent confondu avec l’art militaire du camouflage. Or, comme toutes les épices, le poivre doit se faire sentir sans chercher à dominer. Sylvie Jobbin-Le Moal expérimente un poivre, tente un mariage, ose une cuisson. Et, l’alchimie tient ses promesses. Elle réussit une belle équation gourmande, nées par déduction ou par hasard, ou par transposition d’un autre plat. Cuisinière à part entière ou entièrement à part (?), l’auteur (l’autrice !) a le mérite de nous faire partager nombre de ses recettes (salées et sucrées) originales. Prouvant ainsi qu’elle n’était pas moins qualifiée que d’autres sous prétexte qu’elle a été nourrie de livres d’agronomie plutôt que de recueils de gastronomie. Ses emprunts aux sources historiques et sa géographie des recettes séduisent. Sa cuisine n'a pas peur des apports étrangers et lointains, au contraire, elle se construit en partie sur eux. Tentative après tentative, on sent que cette manipulatrice de saveurs a peaufiné telle ou telle recette jusqu’à en trouver la formule idéale. Mais un livre qui ne donnerait que des recettes serait perdu pour une consommation juste et éclairée. Aussi ajoute-t-elle tours-de-main, conseils et astuces, comme : grains de poivre entiers en début de cuisson, mais poivre moulu en fin de cuisson. « Poivrez en fin de cuisson, car seule la pipérine piquante résiste à la chaleur, tandis que tous les parfums présents dans les huiles essentielles s’envolent ; il est donc inutile, voire criminel de poivrer en début de cuisson ». Ainsi s’exprime cette pepper addict qui a fait du poivre et des épices son métier, en ouvrant il y a plus de dix ans un magasin Des épices à ma guise (44150 Ancenis), dans lequel « elle ne passe pas une seule journée sans avoir une nouvelle recette à tester ou sans avoir envie de découvrir un nouveau poivre ».
Epicez-vous la vie avec Le Petit traité du poivre de Sylvie Jobbin-Le Moal, exploratrice de saveurs. Elle en sera d'autant plus savoureuse ! Un livre intéressant, bien écrit, instructif et agréable à lire.
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Ouest-France
Elle révèle les secrets du poivre dans un livre épicé
Tout juste sorti aux éditions du Sureau, le Petit traité du poivre, écrit par Sylvie Jobbin-Le Moal, spécialiste des épices installée à Ancenis, donne l'eau à la bouche.
Ouvrir le Petit traité du poivre, c'est comme prendre un grimoire dans un format intimiste, précieux. Papier fin, illustrations, recettes et secrets. sont au rendez-vous du dernier ouvrage de Sylvie Jobbin-Le Moal, épicière, fondatrice des Épices à ma guise, en. 2010, à Ancenis-Saint-Géreon.
Signée aux éditions du Sureau, dans la collection des petits traités, l'auteure y confie le fruit de ses recherches, avec comme objectif de « redonner ses lettres de noblesse à une perle noire, devenue banale dans nos cuisines».
Une histoire veille de 5000 ans
Apprendre à reconnaître un bon poivre et l'utiliser à bon escient, telle est la promesse de l'ouvrage. Mais on y découvre aussi l'histoire de l'épice la plus consommée au monde depuis 5 000 ans. « Le poivre a un temps coûte plus cher que l'or et a occasionné le premier tour du monde en bateau. Il a mené l'histoire mondiale pendant des milliers d'années, s'enthousiasme Sylvie Jobbin-Le Moal. On a des traces d'utilisation du poivre avant les Égyptiens pour des utilisations culinaires. Les Égyptiens l'ont aussi utilisé pour des rituels. On a, par exemple, retrouvé des grains de poivre dans des momies. »
Sylvie Jobbin-Le Moal voyage régulièrement à la recherche des grands crus et a même travaillé dans une plantation en Inde, découvrant ainsi des savoirs faire qui font la différence « avec les immondes poudres grises qu'on trouve dans les poivrières en plastique. D'ailleurs, le poivre gris n'est qu'une invention marketing. Cela n'existe pas,. ce n'est jamais que du poivre noir moulu ! »
Autour d'un vocabulaire proche de. celui de la parfumerie et des familles olfactives comme les hespéridées, les fougères, les floraux, les mentholés ou les boisés, Sylvie Jobbin-Le Moal invite le lecteur au voyage, sur les traces de la petite graine. « Ce qui différencie un poivre blanc, noir ou rouge, est le moment de la cueillette », explique-t-elle.
Chacun, selon sa provenance, a des atouts particuliers : « Le malabar noir est l'ancêtre de tous les poivres. Issu de l’Inde, il est allé. partout même au Brésil. Il est très vif et très précis. Le poivre sauvage de Madagascar est beaucoup plus floral, légèrement parfumé, moins piquant. C'est un bon poivre pour . débuter. Alors que le cubèbe, d'Indonésie, a des notes d'eucalyptus avec beaucoup de fraîcheur, le poivre de Kampot, cambodgien, a une très bonne réputation car la cueillette est très précise, presque grain par grain. »
Sucré, salé
Au travers de recettes, l'auteure rappelle qu'il s'utilise tant pour les mets sucrés que salés: « Au Moyen Âge, la cannelle allait dans le salé comme dans le sucré. Le poivre aussi. Il va sur tout, magnifiant sans jamais dénaturer. » Le Petit traité du poivre donne l'eau à la bouche. Il regorge aussi de conseils et personne ne pourra plus ignorer, après sa lecture, qu'un poivre ne s'utilise qu'en fin de cuisson, afin de préserver les arômes et éviter l'évaporation des nombreuses huiles essentielles qu'il contient.
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Atabula : la sélection Atabula de janvier 2021
S'il vit aujourd'hui son heure de gloire dans les cuisines du monde entier, le poivre n'a pas toujours été une baie utilisée à des fins culinaires. Depuis des millénaires, il accompagne les rites religieux, parfume et soigne les civilisations du monde entier. Dans son petit traité qu'elle consacre à cette baie qui rythme désormais nos assaisonnements, Sylvie Jobbin-Le Moal relate l'histoire de cet « or noir ». Dans les quelque 160 pages de l'ouvrage, elle explique également comment reconnaître un bon poivre et comment l'utiliser sciemment pour permettre à ce produit de retrouver toutes ses lettres de noblesse.
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https://www.atabula.com/2021/01/22/edition-la-selection-atabula-de-janvier-2021/
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Les Nouvelles de Versailles
Un petit livre de 60 recettes, autour des lentilles, pois cassés, pois chiches et autres haricots, est réédité.
Légumes secs & légumineuses, je vous aime est l'un des nombreux best sellers publiés sous la plume de la Virofaysienne Béatrice Vigot-Lagandré.
Un ouvrage à prix tout doux, 10 euros, petit format 14x22, à la couverture plastifiée, idéale pour l'ouvrir en cuisine et c'est bien là le but d'un tel petit livre.
Vertus alimentaires
La belle mise en page de l'éditeur, Le Sureau, est servie par des dessins originaux, qui rendent ce livre de cuisine agréable à parcourir pour les yeux aussi. Des dessins signés Colette Lagandré, artiste peintre.
Une réédition, après celle de 2007, qui rassemble des recettes courtes, aisées à entreprendre. « Pas plus de 30 minutes, avec des produits faciles à trouver », précise l'auteure.
Un préambule signé Anne Hudson, un petit dossier sur les légumes secs, permettent de découvrir les vertus et ce que sont ces aliments, un temps bannis des assiettes. « Accusés à tort de faire grossir, ils redeviennent aujourd'hui très tendance. Les chefs n'hésitent plus à les mettre à leur carte et les nutritionnistes les recommandent chaudement », souligne Béatrice Vigot-Lagandré.
Salade de haricots blancs au fenouil et parmesan, crème de lentilles et saucisse fumée, houmous, falafels, ce livre re gorge d'idées à cuisiner sans se prendre la tête.
Aubergines, je vous aime, du même auteur, connaît sa troisième réédition.
Sur le même principe, toujours au Sureau, il permet de découvrir une aubergine qui se plaît aussi autrement qu'en ratatouille.
Depuis 20 ans, Béatrice Vigot-Lagandré s'est attaquée aux légumes, aux fruits, aux recettes qui font du bien, aux yaourts, à la pâtisserie ou aux recettes d'Asie. Près d'une cinquantaine d'ouvrages pour cette touche-à-tout qui a commencé sa carrière loin des fourneaux.
Journaliste culinaire
« Des études de langues étrangères appliquées, un DESS de commerce international, m'ont conduit à travailler 10 ans, à La Défense, dans le transport international. Un secteur qui m'a toujours beaucoup déplu », confie Beatrice Vigot-Lagandré. « Je voulais travailler dans le journalisme », ajoute-t-elle.
Courgettes, je vous aime, accepté par Le Sureau en 2001, permet à la Viroflaysienne d'entamer une totale reconversion professionnelle. Le livre sera dans le top 15 des livres de cuisine en 2001.
«Anne Hudson m'a donné ma chance pour devenir son assistante sur Gourmet TV, grâce à elle j'ai réussi cette reconversion. Je travaille actuellement pour Cuisine Actuelle, les sites cuisineactuelle. fr et 750 g, tout en poursuivant mon activité d'auteur», souligne cette journaliste.
Fan de fruits et légumes frais, amatrice compulsive de fromage et de chocolat, Béatrice Vigot-Lagandré privilégie les produits locaux, de saison, qu'elle trouve le plus souvent au marché de Versailles.
Emmanuel Fèvre
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Légumes secs et légumineuses, je vous aime... (nouvelle édition)


Le Pays Malouin
Les conseils d'un pro pour devenir un hôte parfait Son livre «L’art d'être un hôte parfait» vient de sortir en E-book. David Chenuet, habitant de Saint-Guinoux, nous livre quelques conseils...
À l'ère de Cyril Lignac dans nos cuisines, il y a encore un aspect à ne pas négliger pour que le tableau culinaire soit complet : l'art d'être un hôte parfait. Et ça tombe bien, David Chenuet, hôtelier-restaurateur de métier, a concocté dans son petit foyer de Saint-Guinoux un livre pour nous apprendre les secrets d'une réception digne de ce nom.
Des années de notes
Ce livre est le fruit de dix années d'expérience professionnelles dans la région Centre mais aussi à Cancale ou Saint-Malo. « Je notais tout sur un petit carnet : mes idées, les conseils judicieux de chefs, ce que je pouvais constater... Au bout d'un moment il était tellement fourni que j'ai pensé que ça pouvait devenir un livre ! »
Ni une ni deux, notre hôtelier de 34 ans envoie ses précieuses notes à une maison d'édition spécialisée dans les cuisines, et reçoit un accord enthousiaste.
Des grands chefs en préface
Le livre, sorti en ebook, a été préfacé par Régis Marcon, Georges Blanc et Éric Guérin, des grands chefs étoilés. David Chenuet n'en est pas peu fier, lui qui leur a envoyé son ouvrage « pour voir. » «Il faut toujours tenter ! La preuve : ils ont été touchés par mon livre. »
Et alors, quelques conseils pour être « un hôte parfait » ? David Chenuet nous en livre cinq pour nous donner l'eau à la bouche :
⁃ D'abord prendre son temps, bien réfléchir au menu que l’on veut faire.
⁃ Aussi cuisiner de saison. Dans le livre, nous trouverons des tableaux avec les fruits et légumes de saison. Des fromages aussi. Et même des viandes, car oui, notre auteur nous l'apprend : même les viandes ont des saisons !
⁃ Ne pas négliger l'art de la table : faire une petite déco, avec des épis de blé, de la mousse ramassée en forêt par exemple.
⁃ Savoir faire un accord met et vin.
⁃ Et enfin, utiliser une jolie vaisselle. Car bien sûr, tout est toujours plus régalant dans un verre à pied.
Pour le reste, 60 pages de conseils attendent les hôtes en devenir.
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L'Art d'être un hôte parfait


"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?" Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés). Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinai
"Marie Harel, dite inventrice du camembert, est-elle au cœur d'un complot sexiste ?"
Un article de l'Obs avec Rue89 retrouver en ligne (pour les abonnés).
Où il est question d'une enquête liée à notre auteur-investigateur, pourfendeur des mythes culinaires, le susnommé Pierre-Brice Lebrun, qui s'est intéressé au lien entre Marie Hatel et l’invention du camembert : est-il le fils de brie ou normand de souche ? a-t-il été créé dans le pêché ? est-il né dans le secret ? et si tout cela n'était – encore – qu'une légende commerciale ?
Lisez l'article et surtout son ouvrage hyper-documenté qui a nécessité des années de recherches, le célèbre et indispensable Petit traité du camembert, récompensé du Prix Terroir du 8e Grand Prix Figaro du Livre Gourmand 2017 (qui le considère comme l’un des dix meilleurs ouvrages culinaires de l’année)
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Petit traité du camembert


Fou de patîsserie
Au cœur de Taris, la librairie « Appétit » est la caverne d’Ali Baba pour les amateurs d’objets culturels liés à l’univers gourmand. Livres, photos, déco, ustensiles, peintures... tout ce qui touche au beau et au bon y a sa place. Les équipes de cette librairie en liberté vous proposent leur sélection à dévorer :
LE BON SAVOIR
Tout le monde connaît l'histoire du petit bonhomme de pain d'épice qui criait tue-tête : « cours, cours, cours aussi vite que tu peux ! Tu ne pourras pas m'attraper! ». On connaît peut-être moins les origines de ce délice au miel et la cannelle. Est-il un pain ? En aucun cas. Est-il un gâteau? Pas plus. Alors... qu'est-ce que le pain d’épice? Mireille Gayet explore dans ce petit traité toutes les régions du globe où le pain d'épice est à l'honneur, fait le récit de son histoire et propose près de 100 recettes, des plus traditionelles aux plus originales.
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Petit traité du pain d'épice


Libération
"Si comme nous, vous avez une passion démesurée pour les fayots, procurez-vous au plus vite le Petit traité du haricot de Marie-France Bertaud. Des cocos, lingots en passant par les mogettes, c’est une véritable encyclopédie de «ce vieux briscard de la gastronomie» qui remplit nos assiettes et régale nos papilles depuis la nuit des temps, de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe méridionale. Le récit captivant de Marie-France Bertaud est ponctué de moult recettes dont le «Lobio géorgien de Mtskhéta» »
Un article à retrouver intégralement dans Libération (pour les abonnés)
https://next.liberation.fr/food/2020/03/05/resurrection-de-lada-et-faim-de-haricots_1780126
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Petit traité du haricot


Sud Ouest gourmand
L’histoire du pain d’épice regorge de vrais et de faux récits. C’est cet entrelacs, qui va de l’Antiquité, à nos jours, que tente de démêler l’auteure. Car les ancêtres du pain d’épice sont multiples. Sa nature, sa forme et sa composition ont évolué au fil du temps, des lieux et de ceux qui l’ont cuisiné. D’ailleurs, est-ce un pain ou une pâtisserie ? En fin d’ouvrage, la centaine de recettes sucrées et salées donne déjà envie d’être à Noël !
Sophie Suraniti - Sud Ouest Gourmand n°45 - septembre 2019
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Fou de Pâtisserie
Sortie à l’automne dernier, la nouvelle édition revue et augmentée de ce charmant ouvrage aborde le monde des confitures au sens large, incluant gelées, compotes ou pâtes de fruits.
L’auteur y revient sur l’histoire de la confiture, décrit de manière très complète toutes les manières de faire, les astuces, les erreurs à ne pas commettre, mais surtout
livre plein de recettes pour faire les confitures ou les intégrer dans les desserts et pâtisseries : gelées de tiges de fenouil, flan à la confiture de châtaignes, gelée de framboises à froid ou gâteau basque aux cerises noires, c’est bien simple, on a
envie de tout faire.
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Petit traité de la confiture (nouvelle édition)
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Ouest-France
Le haricot fait toujours recette
Challans - Dans son Petit traité du haricot, la Challandaise Marie-France Bertaud met la légumineuse internationale au goût du jour. Voici cinq infos pour vous mettre l’eau à la bouche.
1. Le haricot, c’est précieux
Qui peut détrôner la graine de Soissons, qui ornée « d’une fine peau laiteuse, délicatement ivoire, dessine une cambrure en forme de rein ? », écrit Marie-France Bertaud. Le haricot maïs du Béarn ou le haricot tarbais ? Ou le coco de Pamiérs qui failli disparaître définitivement et dont quelques graines furent retrouvées en 1998 dans une grange ? Et que dire du haricot du Saint Sacrement ? S’il n’est pas reconnu pour ses qualités gustatives, il s’entoure de légendes telles que certains les conservent encore précieusement. Dans le « tour du monde culinaire et historique », auquel convie ce traité, on apprend que ce légume se décline en 14 000 espèces.
2. Ne jetez plus l’eau des haricots
Voici une astuce qui « ouvre d ‘innombrables alternatives à l’utilisation
des oeufs », explique l’auteure et ça marche aussi avec le jus de pois
chiches. Le liquide de cuisson des haricots offre « les mêmes pouvoirs émulsifiants que les blancs d’oeuf »· De goût neutre, il permet ainsi de faire des meringues, des mayonnaises, des mousses, etc. Pour de meilleures propriétés, il est conseillé de faire réduire le jus de cuisson. Cette eau se conserve huit jours au réfrigérateur.
3. Pour être en forme
Le haricot sec, considéré longtemps comme un féculent, n’est pas à bannir des assiettes de ceux qui veulent garder la ligne. En effet, la légumineuse a des vertus nutritionnelles « immenses », grâce à « ses fibres bonnes pour le transit et l’effet de satiété » · Pour enrichir son argumentation, l’auteur donne une recette de gâteau au chocolat et haricots rouges.
4. Une mauvaise réputation à chasser
Qui ne craint pas sa consommation pour les effets (plutôt gênant) qu’il produit quelques heures plus tard ? Marie-France Bertaud propose deux
solutions pour « alléger ces désagréments » : ajouter dans l’eau de cuisson
« des plantes carminatives, comme la sarriette, l’estragon et la sauge »· Ces dernières poussent très bien dans nos jardins.
« Une cuillère à café de bicarbonate de soude », dans l’eau de cuisson est également préconisée. Avantage : « il attendrit la chair des haricots secs et diminue le temps de cuisson »·
5. Fayot ou mogette ?
La mogette désignait dans l’ouest et le sud-ouest les graines de dolique (de genre Vigna) appelées aussi fèves de haricot. Des textes prouvent que le dolique était cultivé sous Charlemagne. Le terme de fayot provient de fabeolus. La légumineuse, « une fois introduite à Marseille par Catherine de Médicis se gallicanise en fazio, faioul, ou encore fayol ». La culture du haricot d’Amérique s’est étendue début XIXe et s’est substituée à la mogette dolique.
Michèle Besson
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Petit traité du haricot


Next-Libe
extrait de l'article :
Vous pouvez également marier l’huile d’olive avec les fruits de l’hiver, une recette tirée du Petit Traité de l’huile d’olive de Martine Agrech. Il vous faut une pomme ; une poire ; un ananas ; deux bananes ; deux cuillères à soupe d’huile d’olive vierge extra ; une cuillère à soupe de miel ; deux pincées de fleurs de thym ; un jus d’orange ; dix stigmates de safran préalablement infusés dans une cuillère d’eau chaude pendant une heure.
Epluchez les fruits et coupez-les en tranches. Mettez l’huile dans une poêle antiadhésive, chauffez, versez les fruits et faites-les revenir jusqu’à ce qu’ils caramélisent légèrement. Ajoutez le miel, l’infusion de safran et la fleur de thym. Cuisez deux à trois minutes. Répartissez encore chaud dans des coupes et arrosez avec le
jus d’orange. Vous pouvez servir ces fruits avec une boule de glace à la vanille.
(2) Petit Traité de l’huile d’olive de Martine Agrech
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Petit traité de l'huile d'olive


le Télégramme
La nouvelle publication, revue et augmentée, de ce « Petit traité » se fonde sur a définition large et ancienne du mot confiture et aborde, notamment, les pâtes de fruits. On y découvre toute l’histoire des confitures, de leur rôle de médicament à celui, plus récent, de plaisir gourmand sucré ; des temps anciens à la bassine de nos grands-mères. L’autre apport de cette édition ? En plus de compiler plusieurs recettes de confitures, elle détaille également leur utilisation dans divers desserts, entrées ou plats principaux à base de viandes
ou de poissons.
Confitures ou gelées de fruits ou de légumes, confits de fleurs, de feuilles ou d’algues, avec ou sans cuisson, avec ou sans sucre… Les gourmets un peu curieux seront tentés de tout essayer !
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Petit traité de la confiture (nouvelle édition)
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Femme actuelle : Jeux délices n°1
La lavande, bien sûr, mais aussi la capucine, la jacinthe, le chardon, la tulipe… Mireille Gayet, chercheuse au CNRS, égrène 80 fleurs comestibles, faciles à trouver dans nos jardins ou dans le commerce.
Pour chacune, elle détaille les caractéristiques physiques, l’histoire et l’utilisation en cuisine ; qu’il s’agisse d’entrer dans la composition d’un beurre fleuri, d’un sucre parfumé ou d’un poivre aromatisé.
Au total, 286 recettes vous aideront à instiller délicatesse et poésie dans votre assiette.
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Grand traité des fleurs comestibles


Bibliothèque verte
Après s’être amouraché, dans d’autres Petits traités, pour l’histoire de la boulette – ouvrage qui lui a valu en 2009 le Prix Cerise sur le gâteau du Festival des littératures gourmandes – et des pâtes, Pierre-Brice Lebrun, journaliste gourmand, se penche sur la question du pois chiche, légumineuse millénaire trop injustement cantonnée à briller derrière la couscoussière alors qu’elle a pourtant tout pour briller de l’entrée au dessert. L’auteur livre ici un récit très attachant sur les origines, l’exode et le déracinement du pois chiche auquel s’ajoutent une centaine de recettes de tous les horizons.
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Petit traité du pois chiche